Georges-Antoine Rochegrosse
Georges-Antoine Rochegrosse né le à Versailles et mort le à El Biar (Algérie) est un peintre, décorateur et illustrateur français.
photographié par Henri Manuel.
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Antoine Georges Marie Rochegrosse |
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Théodore de Banville (beau-père) |
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Biographie
modifierGeorges-Antoine Rochegrosse naît d'Élise Marie Bourotte (1828-1904) et de Jules Jean Baptiste Rochegrosse qui meurt en 1874. En 1875, sa mère se remarie avec le poète Théodore de Banville dont Georges-Antoine devient le fils adoptif. Il fréquente les artistes et les hommes de lettres que son beau-père reçoit chez lui : Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé, Arthur Rimbaud, Victor Hugo et Gustave Flaubert.
Il commence sa formation de peintre auprès d'Alfred Dehodencq, puis entre en 1871 à l'Académie Julian à Paris dans les ateliers de Jules Joseph Lefebvre et Gustave Boulanger, et termine ses études à l'École des beaux-arts de Paris. Il concourt par deux fois sans succès pour le prix de Rome en 1880 et 1881, et débute au Salon de 1882 où il est médaillé. L'année suivante, il obtient une bourse pour effectuer un voyage d'études qui lui permet de parcourir toute l'Europe.
Au début de sa carrière, il pratique la peinture d'histoire[1] et s'essaye au symbolisme[2]. Peintre reconnu et apprécié de la bonne société, Rochegrosse est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1892. Puis il se tourne vers l'orientalisme en découvrant l'Algérie en 1894, où il fait connaissance de Marie Leblon, qu'il épouse en 1896. Elle est l'amour de sa vie, sa femme, sa muse et son modèle. Il vit et travaille dans la maison de la cité Chaptal à Paris, qui hébergera plus tard le théâtre du Grand-Guignol[3].
Il s'établit avec son épouse, Marie Rochegrosse, à El Biar, dans la banlieue d'Alger, en 1900. Il fait chaque été le voyage à Paris où il est membre du jury du Salon des artistes français. Le couple demeure au début dans la villa des Oliviers[4], puis s'installe dans un petit pavillon. Le couple fait construire une villa baptisé Djenan Meryem (le Jardin de Marie). Ils passent l'hiver en Algérie et l'été à Paris. Ils font construire une maison plus simple à Sidi-Ferruch le long de la plage. En 1910, Rochegrosse fait réaliser un atelier, Dar es Saouar, où il reçoit ses élèves. La même année, il est promu officier de la Légion d'honneur. À partir d', il parraine l'artiste Jeanne Granès, qui ouvre une école d'art à Alger : il se charge de l'atelier de peinture.
En 1905, il est professeur à l'Académie Druet, fondée à Paris en 1904 par le peintre Antoine Druet (1857-1921). Admiré par ses contemporains, en particulier son beau-père Théodore de Banville[5] ou Conan Doyle, il est un membre influent de la Société des peintres orientalistes français. Rochegrosse expose non seulement à Paris, mais aussi au Salon des artistes algériens et préside le jury de l'Union artistique de l'Afrique du Nord dès 1925, fondée par Roméo Aglietti. ainsi que le Syndicat professionnel des artistes algériens[6].
Il est profondément marqué par la Première Guerre mondiale et par la mort de son épouse, en 1920, des suites d'une maladie contractée à l'hôpital d'Alger où elle était infirmière. Inconsolable, il va jusqu'à ajouter le « M » de Marie à sa signature (G. M. Rochegrosse). Sa peinture prend alors un tour plus pessimiste se teintant de religiosité. Il puise de plus en plus son inspiration dans le jardin de sa villa algérienne. Il en représente maintes fois les allées et la végétation luxuriante. Il finit par épouser sa gouvernante Antoinette Arnau, revient à Alger en 1937 et meurt l'année suivante. Son corps est transféré et inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse (12e division)[7].
Distinctions
modifier- Officier de la Légion d'honneur
- Officier du Nichan Iftikhar. Bey de Tunis
Collections publiques
modifierEn Algérie
modifier- Alger
- mosquée El-Wartilani, ancienne église Sainte-Marcienne, boulevard de Télemly : La Parole d'Amour.
- musée national des Beaux-Arts : La Course au Bonheur ou Angoisse humaine, 1896, localisation actuelle inconnue[8].
- El Biar :
- bibliothèque : L'Essai d'interprétation picturale de la Messe en si mineur de Jean-Sébastien Bach, détruit lors de la transformation de l'église Notre-Dame du Mont-Carmel en bibliothèque en 1962.
- mairie, salle du Conseil municipal ou salle des mariages : peinture murale allégorique. Le peintre s'est représenté peignant à son chevalet avec dans son dos une silhouette féminine[9].
- Localisation inconnue :
- Le Repentir, anciennement dans le presbytère de l'église Saint-Anne de La Redoute à Alger, église détruite après l'indépendance.
- La Joie rouge, 1906, huile sur toile, dimensions : 9 × 11 m, médaille d'honneur au Salon de 1906, orna le foyer de l'opéra d'Alger jusqu'en 1933-1935, dates de la rénovation à la suite d'un incendie du bâtiment. La toile fut retrouvée roulée en 1942, le tout en très mauvais état et quelques fragments dont la partie centrale furent exposés au nouvel hôtel de ville d'Alger. Elle s'y trouvait encore en 1964.
En France
modifier- Amiens, musée de Picardie : L'Assassinat de l'empereur Geta (1899), huile sur toile.
- Besançon, musée des Beaux-Arts et d'Archéologie : Idylle au clair de lune, 1895, huile sur toile.
- Bourgogne (Marne), Mausolée de Bourgogne : ensemble dans le style byzantin pour la chapelle Faynot (1900-1914), mosaïques et vitraux.
- Dijon, musée des Beaux-Arts :
- La Course au bonheur, esquisse ;
- La Pyramide humaine, vers 1896, huile sur toile, 85,5 × 69 cm.
- Dreux, musée d'Art et d'Histoire : Salambô et les Colombes, huile sur toile, vers 1895 (inv. 957.003.001).
- Grenoble, musée de Grenoble : La Curée, vers 1884, huile sur toile.
- Lille, palais des Beaux-Arts : La Folie de Nabuchodonosor, 1883, huile sur toile.
- Marseille, château Borély : Vase de la Guerre, vers 1892-1893, peinture sur porcelaine.
- Moulins, musée Anne-de-Beaujeu :
- Autoportrait, vers 1885-1886, huile sur toile ;
- Salammbô, 1886, huile sur toile ;
- L'Appel, 1923, huile sur toile ;
- Le Bal des ardents, 1889, huile sur toile[10]. Le musée possède de nombreuses toiles, aquarelles et illustrations. Il a organisé une rétrospective sur le peintre en 2013-2014.
- Nantes, musée d'Arts : La Mort de la Pourpre, 1914, huile sur toile.
- Nîmes, musée des Beaux-Arts : Les Héros de Marathon, l'attaque, 1911, huile sur toile.
- Paris :
- École nationale supérieure des beaux-arts : Mascarade descendant les Champs-Élysées, 1884, huile sur toile.
- musée d'Orsay : Le Chevalier aux fleurs ou Le Prédestiné, revêtu de la symbolique Armure d'Argent, va vers l'Idée, insoucieux des Appels de la Vie, 1894, huile sur toile.
- bibliothèque de la Sorbonne : Le Chant des muses éveille l'âme humaine, 1898, peinture murale de l'escalier.
- Mobilier national : La France en Afrique, 1899, tapisserie de haute-lisse.
- Reims, musée des Beaux-Arts : Intérieur de Cathédrale[11], 1915, huile sur toile.
- Rouen, musée des Beaux-Arts : Andromaque, 1883, huile sur toile.
- Sens, musée de Sens : Vitellius traîné dans les rues de Rome par la populace, 1882, huile sur toile.
- Vendôme, musée de Vendôme : Les Maîtres chanteurs, scène de quintette, 1896, huile sur toile.
- Villers-Cotterêts, musée Alexandre-Dumas : Du sang, des larmes…, 1920, huile sur toile.
Affiches
modifier- 1891 : Lohengrin, opéra de Richard Wagner[12].
- 1891 : Tannhaüser, opéra de Richard Wagner.
- 1892 : Samson et Dalila, opéra de Camille Saint-Saens, créé à Monte-Carlo puis à l'Opéra de Paris.
- 1893 : Le Vaisseau fantôme, opéra de Richard Wagner.
- 1900 : Louise, roman musical de Gustave Charpentier, créé à l'Opéra-comique[13].
- 1901 : 4e exposition internationale Salon de l'automobile, du cycle et des sports, par l'Automobile-Club de France, Paris Grand-Palais du 10 au .
- 1904 : Le Jongleur de Notre-Dame, miracle lyrique de Maurice Léna, musique de Jules Massenet, créé à Monte-Carlo puis à Paris à l'Opéra-comique.
- 1910 : Don Quichotte, comédie héroïque d'Henri Cain, musique de Jules Massenet, créé à Monte-Carlo puis à Paris à la Gaité-Lyrique.
- 1911 : Exposition internationale Rome, par Chemins de Fer Paris-Lyon-Méditerranée, de mars à novembre.
- 1912 : Roma, opéra tragique d'Henri Cain, musique de Jules Massenet, créé à l'Opéra de Paris.
- 1913 : Pénélope, poème lyrique de Réné Fauchois, musique de Gabriel Fauré, créé à Monte-Carlo puis à Paris au théâtre des Champs-Élysées.
- 1919 : Gismonda, drame lyrique d'après Victorien Sardou, musique de Henry Février, créé à l'Opéra-comique de Paris le .
- 1921 : Antar, conte héroïque de Chékri Ganem, musique de Gabriel Dupont, créé à l'Opéra de Paris.
Illustrations
modifier- Maurice Bouchor, Contes parisiens en vers, vers 1880.
- Théodore de Banville, nombreux frontispices dès 1881.
- Armand Silvestre, Le Péché d’Ève, Paris, E. Rouveyre et G. Blond, 1882[14]
- Victor Hugo, Han d'Islande, Paris, E. Hugues, 1885[15].
- Victor Hugo, L'Homme qui rit, Paris, E. Hugues, 1886[16].
- Eschyle, l'Orestie, Paris, Librairie des bibliophiles, 1889.
- Jean Richepin, Les Débuts de César Borgia, Paris, Société des bibliophiles contemporains, 1890[17].
- Gustave Flaubert, Hérodias, Paris, A. Ferroud, 1892[18].
- Théophile Gautier, La Chaîne d'or, Paris, A. Ferroud, 1896[19].
- Gustave Flaubert, Salammbô, Paris, A. Ferroud, 1900, tome 1[20], tome 2[21].
- Maurice Sand, L'Augusta, Paris, H. Floury, 1900.
- Jérôme Doucet, Trois légendes d'or, d'argent et de cuivre, Paris, A. Ferroud, 1901.
- Camille Mauclair, Le Poison des pierreries, Paris, F. Ferroud, 1903[22].
- Théodore de Banville, Les Princesses, Paris, F. Ferroud, 1904.
- Pierre Louÿs, Ariane ou le chemin de la paix éternelle, Paris, Ch. Meunier, 1904.
- Auguste de Villiers de l'Isle-Adam, Akëdysseril, Paris, L. Conard, 1906[23].
- Gustave Flaubert, La Tentation de Saint Antoine, Paris, F. Ferroud, 1907[24].
- Elim Demidoff, Les Égarements, Paris, typ. Philippe Renouard, 1909.
- Anatole France, Thaïs, Paris, F. Ferroud, 1909[25].
- Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, Paris, F. Ferroud, 1910[26].
- Pétrone, Le Satyricon, Paris, L. Conard, 1910[27].
- Edmond Rostand, La princesse lointaine et La Samaritaine, 1910[28].
- José-Maria de Heredia, Les Trophées, Paris, F. Ferroud, 1914[29].
- Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal (nouvelle version), Paris, F. Ferroud, 1917.
- Théophile Gautier, Le Roman de la momie, Paris, F. Ferroud, 1920.
- Maurice Maindron, Saint-Cendre, Paris, La Connaissance, 1924.
- Anatole France, Le Puits de Sainte Claire, Paris, F. Ferroud, 1925[30].
- Edgar Allan Poe, Le Scarabée d'or, Paris, F. Ferroud, 1926[31].
- Homère, L'Odyssée, Paris, F. Ferroud, 1931[32].
Salon des artistes français
modifier- 1882 : Vitellius traîné dans les rues de Rome par la populace, 3e médaille.
- 1883 : Andromaque, prix du Salon et 2e médaille.
- 1894 : Le Chevalier aux fleurs.
- 1898 : Le Chant des muses éveille l'âme humaine, décoration pour la bibliothèque de la Sorbonne.
- 1906 : La Joie rouge, médaille d'honneur.
- 1908 : Le Miroir et Courtisanes.
- 1914 : La Mort de la Pourpre et Ulysse et les Sirènes.
- 1920 : Du sang, des larmes….
- 1928 : En présence de Dieu.
- 1935 : Djenan-Meryem, le coin des chrysanthèmes.
Expositions
modifier- Exposition universelle de Paris de 1889, médaille de bronze.
- Exposition universelle de 1900, panneau central de la salle des fêtes, médaille d'or.
- Du au , « Georges-Antoine Rochegrosse. Les fastes de la décadence », Moulins, musée Anne-de-Beaujeu.
Élèves
modifier- Roméo Charles Aglietti (1878-1956).
- Le prince d'Annam.
- Maurice Bouviolle (1893-1971), à Alger.
- Augustin Ferrando (1880-1957), à l'Académie Druet.
- Roger Charles Halbique (1900-1977), à Alger.
- Vincent Lorant-Heilbronn[33].
- Fred Money (1882-1956), dit Frédéric, pseudonyme de François-Raoul Billon.
- Paul Nicolaï (1876-1952), peintre, professeur à l'école des beaux-arts d'Alger.
- José Ortéga (1877-1955), en 1899 au Beaux-Arts d'Alger.
- Alexandre Rigotard (1871-1944).
- Marcel Rousseau-Virlogeux (né en 1884).
Notes et références
modifier- Andromaque, (1883), musée des Beaux-Arts de Rouen, La Folie de Nabuchodonosor, (1883), palais des Beaux-Arts de Lille.
- Le Chevalier aux fleurs, (1894), Paris, musée d'Orsay. Sous-titré Le Prédestiné, revêtu de la symbolique Armure d'Argent, va vers l'Idée, insoucieux des Appels de la Vie. Cette toile est inspirée du mythe de Perceval qui, ayant abandonné sa mère pour devenir chevalier, atteint la lumière en s'initiant au mystère du Graal.
- Devenu aujourd'hui l'International Visual Theatre.
- Actuelle résidence des ambassadeurs de France en Algérie.
- Il dédie à son beau-fils un poème de son recueil Les exilés.
- Marion Vidal-Bué, L'Algérianiste, juin 2009, no 126.
- Jean-Pierre Ariey-Jouglard et France Raimbault, Le cimetière Montparnasse. Dictionnaire biographique de personnalités enterrées au cimetière, Paris, Christian, , 673 p. (ISBN 978-2-86496-183-3), p. 278
- Reproduction dans : Le Guide d'Alger et sa région, par Antoine Chollier, éd. Arthaud, 1929, p. 57.
- Le professeur Goinard, affirme qu'elle y était encore en 1994, l'ancien maire d'Alger Jacques Chevallier en aurait obtenu la sauvegarde des autorités à l'indépendance (cf. Marion Vidal-Bué, op. cit.).
- Le tableau, présenté au Salon de 1889, a été préempté par le musée Anne-de-Beaujeu lors de la vente Artcurial du . « Deux nouvelles œuvres de Rochegrosse et de Manet au musée Anne-de-Beaujeu », Vu du Bourbonnais, .
- « Intérieur de cathédrale, ROCHEGROSSE », sur Portail officiel des Musées de Reims (consulté le )
- gallica.bnf.fr.
- Reproduite dans la revue Les Maîtres de l'affiche (1895-1900).
- Le péché d'Ève / par Armand Silvestre… sur Gallica.
- Han d'Islande / Victor Hugo ; dessins de G. Rochegrosse sur Gallica.
- L'homme qui rit / Victor Hugo ; fig. de Rochegrosse et D. Vierge sur Gallica.
- Les Débuts de César Borgia. [Illustrations de Georges Rochegrosse. / Jean Richepin] sur Gallica.
- Hérodias / Gustave Flaubert ; compositions de Georges Rochegrosse ; gravées à l'eau-forte par Champollion ; préface par Anatole France sur Gallica.
- La chaîne d'or / Théophile Gautier ; illustrations de G. Rochegrosse ; [préface signée Marcel Schwob] sur Gallica.
- Salammbô. T. 1 / Gustave Flaubert ; compositions de Georges Rochegrosse gravées à l'eau-forte par Champollion ; préface par Léon Hennique sur Gallica.
- T. 2 sur Gallica.
- Le poison des pierreries / Camille Mauclair ; compositions de Georges Rochegrosse ; gravées à l'eau-forte en couleurs par E. Decisy ; lettre-préface de l'auteur sur Gallica.
- Akëdysséril / Villiers de l'Isle-Adam ; [quinze aquarelles par Georges Rochegrosse, gravées en couleurs par Louis Mortier] sur Gallica.
- La tentation de saint Antoine / Gustave Flaubert ; Compositions de Georges Rochegrosse ; gravées en couleurs par E. Decisy sur Gallica.
- Thaïs / Anatole France, … ; Quinze compositions, dont un frontispice en couleurs, par Georges Rochegrosse ; gravées à l'eau-forte par E. Decisy sur Gallica.
- Les Fleurs du mal. 27 compositions par Georges Rochegrosse, gravées à l'eau-forte par Eugène Decisy sur Gallica.
- Le Satyricon / Pétrone ; traduction de Laurent Tailhade ; illustrations de Rochegrosse sur Gallica.
- Edmond Rostand, La princesse lointaine, pièce en 4 actes et en vers - Suivi de La Samaritaine, évangile en 3 tableaux et en vers. Illustrations en couleurs et en noir de Georges-Antoine Rochegrosse, Auguste François Gorguet et Lucien Lévy-Dhurmer pour La princesse lointaine ; illustrations en couleurs et en noir de Georges-Antoine Rochegrosse et frontispice en couleurs de Luc-Olivier Merson pour La Samaritaine. Librairie Pierre Lafitte et Cie, Paris, collection Œuvres complètes illustrées, 1910, 123 et 108p.
- Les trophées / par José-Maria de Heredia ; [avec des planches de G. Rochegrosse gravées par E. Decisy] sur Gallica.
- Le puits de sainte Claire / Anatole France, de l'Académie française ; nombreuses illustrations de Georges Rochegrosse, gravées à l'eau-forte en couleurs par Eugène Decisy sur Gallica.
- Le Scarabée d'or. Traduction de Charles Baudelaire. Illustrations en couleurs et en noir par Georges Rochegrosse / Edgar Poe sur Gallica.
- L'Odyssée d'Homère, traduction de Leconte de Lisle, illustré par Rochegrosse, chez Ferroud, Paris, 1931, sur iliadeodyssee.texte.free.fr.
- Paul Charbon, L'Aventure des frères Pathé, l'Harmattan, 2013, p. 67, 304 p., et Bulletin technique de la Suisse romande, p. 45.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Laurent Houssais, Georges-Antoine Rochegrosse, les fastes de la décadence, éditions Mare et Martin, 2013. — Catalogue de l'exposition organisée à Moulins, au musée Anne-de-Beaujeu, du au .
- Laurent Houssais, « Archéologie, littérature, illustration : Salammbô vu par G.-A. Rochegrosse », Histoire de l'art, nos 33-34 « Sur le XIXe siècle », , p. 43-54 (ISSN 0992-2059, lire en ligne).
- Marion Vidal-Bué, « Georges-Antoine Rochegrosse, un maître à Alger (1859-1938) », L'Algérianiste, no 126, , pp. 86 à 93.
- Céline Doutriaux, Georges Rochegrosse (1859-1938) ou la violence exacerbée : un exemple de peinture historico-sadique fin de siècle, Villeneuve-d'Ascq : dactylogramme, 2002, maîtrise en histoire de l'art, université de Lille 3, D 2002 154.
- Collectif, « Souvenirs de 1916-1920, le peintre Georges Rochegrosse et Marie Rochegrosse, un citoyen illustre d'El-Biar », Les Echos d'El-Biar, no 15, .
- Anonyme, Marie Rochegrosse, par un groupe d'amis, 1922.
- Dictionnaire Bénézit.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- [image] Portrait de Sarah Bernhardt, localisation inconnue, sur le site Gilded Serpent.