Georges Galy-Gasparrou

magistrat, homme politique français

Georges Galy-Gasparrou est un magistrat et homme politique français, né le à Massat (Ariège) et mort le [1] dans le même village.

Georges Galy-Gasparrou
Illustration.
Georges Galy-Gasparrou,
député-maire de Massat et ancien ministre.
Fonctions
Député français

(13 ans et 29 jours)
Élection 21 octobre 1945
Réélection 2 juin 1946
10 novembre 1946
17 juin 1951
2 janvier 1956
Circonscription Ariège
Législature Ire Constituante
IIe Constituante
Ire, IIe et IIIe (Quatrième République)
Groupe politique RRRS (1945-1956)
RGRCR (1956-1958)
Secrétaire d'État à la Présidence du Conseil, chargé des Relations avec les Assemblées

(3 mois et 18 jours)
Gouvernement Bourgès-Maunoury
Secrétaire d'État à l'Information

(7 mois et 18 jours)
Gouvernement Mendès France
Maire de Massat

(56 ans)
Prédécesseur Jean-Marie Servat
Successeur Alain Massé
Conseiller général de l'Ariège

(55 ans)
Circonscription Canton de Massat
Prédécesseur Léon Galy-Gasparrou
Successeur Léon-Pierre Galy-Gasparrou
Biographie
Nom de naissance Louis Adolphe Antoine Marie Georges Galy-Gasparrou
Date de naissance
Lieu de naissance Massat
Date de décès (à 82 ans)
Lieu de décès Massat
Nationalité Française
Parti politique RRRS
Diplômé de Faculté de Droit de Toulouse
Profession Magistrat
Religion Catholique
Résidence Ariège

Biographie

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Fils du député Léon Galy-Gasparrou.

Engagé volontaire en 1914, capitaine d'infanterie, Croix de guerre avec palmes, officier de la Légion d'honneur à titre militaire.

Docteur en droit, avocat puis magistrat, il refuse de prêter serment au maréchal Pétain et est révoqué. Il constitue dès , à l'initiative de l'association des officiers de réserve républicains, un réseau d'évasion, puis devient commandant militaire du maquis d'Ezes[2]. Arrêté le par la Gestapo, interné et condamné à mort par le tribunal militaire allemand de Toulouse, il échappe à l'exécution et sera libéré de la prison Saint-Michel le .

Membre du comité de Libération, il est réintégré dans la magistrature par ordonnance spéciale du général de Gaulle, nommé conseiller à la cour d'appel de Bordeaux, puis procureur général près la Haute Cour de justice.

Maire de Massat et conseiller général de 1923 à 1977, il siège à la Chambre des députés en 1928 après avoir battu le député sortant, l'ancien ministre Paul Laffont de 124 voix. Cette élection, aux multiples et pittoresques rebondissements, invalidée au bout de six mois, reste dans les annales de la Troisième République. Candidat radical favorable au Front populaire en 1936, devancé de quelques voix par le socialiste François Camel, il pratique à son profit le « désistement républicain », favorisant l'ancrage à gauche de l'arrondissement de Saint-Girons.

Élu député radical-socialiste de l'Ariège de 1944 à 1958, proche de Pierre Mendès France, dont il sera le secrétaire d'État à l'Information, il s'oppose à l'investiture du général de Gaulle et à la Constitution de 1958. Battu par René Dejean (SFIO) en 1959, il se retire à Massat où il décède en 1979.

Georges Galy-Gasparrou est le père de Léon-Pierre Galy-Gasparrou, ancien conseiller général de l'Ariège, maire honoraire de Massat.

Fonctions

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Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Louis Claeys, Deux siècles de vie politique dans le Département de l'Ariège 1789-1989, Pamiers, 1994.

Liens externes

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Notes et références

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  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. « Georges Galy-Gasparrou radical et résistant », La Dépêche du midi,‎ (lire en ligne)