Georges Vandenbeusch

prêtre français et otage en Afrique

Georges Vandenbeusch, né le à Meudon (Hauts-de-Seine), est un prêtre catholique français, otage de l'organisation terroriste Boko Haram entre le et le [1].

Georges Vandenbeusch
Image illustrative de l’article Georges Vandenbeusch
Le père Vandenbeusch célébrant un mariage en l'église d'Ars, le .
Biographie
Naissance (53 ans)
à Meudon
Ordination sacerdotale

Biographie

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Enfance

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Fils unique, Georges, dans la nuit du , accompagne ses parents Jean-Louis Vandenbeusch, ingénieur commercial, et sa femme Janine à bord d'un voilier pour faire le tour de la Corse. L’hélice se bloque, les plaisanciers se jettent à l’eau ; seul le petit Georges, alors âgé de 7 ans, regagne le rivage, aidé par son gilet de sauvetage. On retrouve le corps de sa mère, jamais celui de son père. Maintenant orphelin, Georges Vandenbeusch est élevé par ses grands-parents à Meudon[2].

Vie sacerdotale

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Il étudie au lycée Notre-Dame de Meudon, puis est ordonné prêtre en 1998 pour le diocèse de Nanterre. Le père Georges Vandenbeusch occupe alors la charge de vicaire à Rueil-Malmaison, avant de devenir en 2002, curé de l'église Saint-Jean-Baptiste de Sceaux.

En 2011, il décide de quitter la région parisienne pour devenir prêtre Fidei donum[3] à Nguetchewe dans l’extrême nord du Cameroun, à la frontière nigériane, afin d'aller porter la foi dans des zones reculées et instables[4],[5].

Le , il est enlevé, à Koza, par une quinzaine d'hommes armés se réclamant d'Ansaru et de Boko Haram[6]. Il est libéré sept semaines plus tard[7]. Boko haram déclare alors à l'AFP n'avoir reçu aucune rançon et affirme que : « La direction a décidé de libérer le prêtre par compassion. Le prêtre a offert ses services médicaux à des membres [du groupe] malades pendant sa période de captivité. La direction a senti qu'il n'y avait plus besoin de le garder. » Ces propos sont cependant contestés par Georges Vandenbeusch, qui déclare : « Je ne suis ni infirmier ni médecin. S'ils m'avaient amené quelqu'un à soigner avec une hémorragie, j'aurais fait ce que je pouvais, mais ils ne l'ont pas fait. Ils n'ont de compassion pour personne »[8].

Vie post-otage

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Le , il fait partie de la délégation du président François Hollande lors de sa visite au pape François. La rencontre est alors marquée par la chaleureuse accolade du pape : « Mon frère, je suis très heureux de vous voir »[9],[10].

Très vite, l'abbé Vandenbeusch reprend son ministère au sein de la paroisse Saint-Pierre-Saint-Paul de Courbevoie, dont il est officiellement nommé curé en [11].

Il est nommé vicaire général auprès de l'évêque de Nanterre en juin 2020.[réf. nécessaire]

Références

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  1. Bernadette Sauvaget, « Georges Vandenbeusch, otage sans désespoir », sur liberation.fr, (consulté le )
  2. Jacques Duplessy et Guillaume de Morant, « Otage au Cameroun - Le chemin de croix du père Georges », sur ParisMatch.com, (consulté le )
  3. « Qui est Georges Vandenbeusch, le prêtre français enlevé au Cameroun ? », sur SudOuest.fr, (consulté le )
  4. « Prêtre enlevé au Cameroun: qui est Georges Vandenbeusch? », sur lexpress.fr, (consulté le )
  5. Laurence Valdes, « Prêtre français enlevé au Cameroun : qui est le père Georges Vandenbeusch ? », sur lci.tf1.fr, (consulté le )
  6. Vincent Trémolet de Villers, « L'épreuve africaine du père Georges », sur Le Figaro, (consulté le )
  7. Charles Wright, « Georges Vandenbeusch, otage des islamistes », sur lavie.fr, (consulté le )
  8. Le Monde : Le père Vandenbeusch libéré « par compassion », sans rançon, selon Boko Haram
  9. François Hollande au Vatican, une occasion manquée ?
  10. Le président François Hollande au Vatican, une visite sans faute, ni éclat
  11. Christophe Champin, « La nouvelle vie du père Vandenbeusch, ex-otage de Boko Haram », sur rfi.fr, (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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