Gianni Schneider

metteur en scène et dramaturge suisse

Gianni Schneider, né le à Anet ou le à Beringen, est un metteur en scène et dramaturge suisse.

Gianni Schneider
Description de cette image, également commentée ci-après
Photo prise en 2011.
Naissance 16 mars 1951 ou 1957
Anet (Berne) ou Beringen
Nationalité Suisse
Activité principale

Biographie

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Origines et famille

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Gianni John Schneider naît le 16 mars 1951[1],[2] à Anet, dans le canton de Berne[3] ou le à Beringen, dans le canton de Schaffhouse[4],[5]. Son père est Allemand[6] ou Suisse allemand[3], d'extraction bourgeoise ; sa mère, Italienne[3], est femme de chambre de la famille du premier avant son mariage[5].

Il a deux frères et une sœur (décédée dans un accident[7] bien avant les années 2000)[3].

Enfance et études

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Il passe son adolescence à Neuchâtel[3]. Plus tard, il effectue des études en lettres à l'Université de Lausanne[4].

Parcours artistique

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Il est assistant de Giorgio Strehler au Piccolo Teatro[6] à Milan dans L'Avare en 1996[4] et Sempre risplende la luna[réf. nécessaire], de Matthias Langhoff[6] dans Macbeth[réf. nécessaire] et de Maurice Béjart[6]dans La Tour, Tod in Wien et Nijinsky, clown de Dieu[réf. nécessaire], puis dramaturge de Thomas Ostermeier en 2000 et 2001[4] dans La Mort de Danton de Büchner et Les Revenants d'Ibsen[8].

Durant les années 1990, lui et plusieurs metteurs en scène fondent le collectif Pull Off, montant des spectacles collectifs pour le Festival de la cité « Hôtel O » l'érotisme au théâtre et l'année suivante une création collective « Les 7 péchés capitaux », L'Envie de Christophe Gallaz (1999)[9].

Avec la Compagnie de théâtre Gianni Schneider qu'il crée en octobre 1988[10], il signe une quarantaine de mises en scène dans des théâtres de Suisse romande, au théâtre de Vidy, T.K.M (Kléber-Meleau), L'Arsenic, le Théâtre 2.21, la Grange de Dorigny, le Pull Off, le CPO ou encore le théâtre du Jorat et à Genève Forum Meyrin, théâtre de Carouge, La Comédie et le théâtre du Grütli[réf. souhaitée].

Parcours politique

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Membre du Parti socialiste[11], il siège à partir de 1999[12], 2001[7] ou 2002 au Conseil communal (législatif) de Lausanne[3].

Vie personnelle

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Il vit dans le quartier de la Cité à Lausanne depuis 1984[13] et a conclu un partenariat enregistré en 2007[12].

Mises en scène

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Récompenses et distinctions

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Notes et références

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  1. « Schneider, Gianni John », sur Base de données des élites suisses,
  2. René Zahnd, « Ces Vaudois qu'on honore », Journal de Genève,‎ , p. 22 (lire en ligne)
  3. a b c d e f et g Michel Caspary, « Sans comédiens, je ne suis rien », 24 heures,‎ , p. 16 (lire en ligne)
  4. a b c d et e François Marin, « Gianni Schneider », dans le Dictionnaire du théâtre en Suisse en ligne.
  5. a b et c Julien Burri, « Les maisons de verre de Gianni Schneider », L'Hebdo,‎ (lire en ligne)
  6. a b c d et e Michel Caspary, « Gianni Schneider veut mourir à Berlin », 24 heures,‎ , p. 38 (lire en ligne)
  7. a et b Florence Schmidt, « Le Valmont de la scène lausannoise », L'Hebdo,‎ , p. 101 (lire en ligne)
  8. « Vidy, un théâtre au bord de l'eau »,
  9. Joël Aguet, Histoire du théâtre en suisse romande, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, , 200 p. (ISBN 9782889154395, lire en ligne)
  10. Christophe Gallaz, En toute liberté, 1982-2010 : compagnie de théâtre Gianni Schneider, Lausanne, Favre, , 120 p. (ISBN 9782828910570)
  11. Monique Keller, « La rumeur Gianni Schneider », 24 heures,‎ , p. 32 (lire en ligne)
  12. a et b Anne-Sylvie Sprenger, « Gianni Schneider. Exubérant et engagé », L'Hebdo,‎ , p. 72 et 73 (lire en ligne)
  13. Philippe Clot, « Chez Gianni Schneider », L'Illustré,‎ , p. 46 et 47 (lire en ligne)
  14. Claudio Poloni, « L'histoire du Major Davel à l'opéra de Lausanne », Revue Musicale de Suisse Romande, vol. 76, no 1,‎ , p. 10-13 (lire en ligne)
  15. Jean Ellgass, « Sa vie est un théâtre », 24 heures,‎ , p. 29 (lire en ligne)
  16. Christophe Passer, « La résistible ascension des traders », L'Hebdo,‎ , p. 80 (lire en ligne)
  17. Isabelle Falconnier, « Moche ? Au trou ! », L'Hebdo,‎ , p. 86 et 87 (lire en ligne)
  18. Florence Michel, « « Lulu », du ciel à Jack l'Éventreur », La Liberté,‎ , p. 31 (lire en ligne)
  19. Yann Gesler, « Le Théâtre de Valère en abattoir », Le Nouvelliste (Suisse),‎ , p. 40 (lire en ligne)
  20. Antonin Scherrer, « Il y a une vie après les bains de sang ! », La Liberté,‎ , p. 45 (lire en ligne)
  21. (de) Pierre Fankhauser, « Robin des Bois a du sang sur les mains », L'Hebdo,‎ , p. 90 (lire en ligne)
  22. AS, « Une star du porno en « Vénus de lavabos » », La Liberté,‎ , p. 34 (lire en ligne)
  23. CTZ, « Gianni Schneider coule le « Ciment » du dramaturge allemand Heiner Müller », L'Impartial (Suisse),‎ , p. 19 (lire en ligne)
  24. René Zahnd, « A Lausanne, le théâtre indépendant s’affirme en dépit des moyens précaires », 24 Heures,‎ , p. 45 (lire en ligne)
  25. Ghania Adamo, « Brecht, grande forme par petit fond », Le Nouveau Quotidien,‎ , p. 23 (lire en ligne)
  26. Christophe Fovanna, « Quand il n'est plus caucasien, « Le Cercle de Craie » est universel », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ , p. 36 (lire en ligne)
  27. Christophe Fovanna, « Des textes de Brecht et Müller invitent à revisiter notre histoire », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ , p. 8 (lire en ligne)
  28. Christophe Fovanna, « Un jardin d'hiver qui sent le renfermé », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ , p. 28 (lire en ligne)
  29. Christophe Fovanna, « Étonnant tour de force théâtral », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ , p. 23 (lire en ligne)
  30. « La vie à vide », L'Express (Suisse),‎ , p. 5 (lire en ligne)

Liens externes

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