Giedrė Šlekytė

Chef d'orchestre lituanienne
Giedrė Šlekytė
Nom de naissance Giedrė Šlekytė
Naissance à
Vilnius (Drapeau de la Lituanie Lituanie)
Activité principale Chef d'orchestre
Années d'activité 2015-…

Giedrė Šlekytė, née en 1989 à Vilnius, est une cheffe d'orchestre lituanienne.

Formation modifier

Née en 1989 à Vilnius[1], Giedrė Šlekytė est fille d'un mathématicien et d'une dentiste, dans une famille où la musique ne constitue pas une passion particulière. Par l'intermédiaire de sa sœur, qui chante dans un chœur d'enfants, elle est repérée pour sa voix[2].

Giedrė Šlekytė étudie la direction, d'abord à l'école nationale artistique lituanienne, puis à l'Université de musique et d'art dramatique de Graz (de) avec Johannes Prinz et Martin Sieghart[2],[3].

Direction et distinctions modifier

Giedrė Šlekytė a dirigé les orchestres de Dresde, Leipzig, Zurich, Bâle, de Radio France, ainsi que l'orchestre symphonique national de Lituanie[4],[5]. Le , elle dirige pour la première fois un orchestre de son pays natal, l'Orchestre symphonique national de Lituanie[6].

Selon les premières critiques entre 2015 et 2020, Giedrė Šlekytė « dirige […] de main de maître »[7] et « devrait très vite s'imposer comme l'une des interprètes les plus recherchées de sa génération »[1]. Par contre, son interprétation de Rienzi en février 2020 avec l'orchestre national de Lorraine est critiquée pour son « clinquant », et en particulier le choix d'amplifier les contrastes entre mouvements de l'œuvre[8].

Giedre Šlekyte est nommée pour le Young Conductors Award du festival de Salzbourg en 2015 ; elle est également primée au concours international de direction de Malko (en) en 2015[9].

Le , le critique musical Albert Ferrer Flamarich juge que la Troisième symphonie de Bruckner a révélé « un chef aux idées et au geste très clairs, qui sait allier raffinement dans le détail et vigueur dans l'ensemble, [qui] a du style et possède un son ductile et vibrant, […] sans aucun doute, un nom avec lequel il faut compter et [qui] a donné l'une des meilleures performances de l'Orchestre symphonique de Barcelone »[10].

Notes et références modifier

  1. a et b Florent Coudeyrat, « Compte-rendu, opéra. Gand, Opera Ballet Vlaanderen, le 11 janvier 2019. Dvorak : Rusalka. Giedrė Šlekytė / Alan Lucien Øyen », ClassiqueNews,‎ (lire en ligne).
  2. a et b (de) « Das Frauenthema nervt », Salzburger Nachrichten,‎ (ISSN 1015-1303, lire en ligne).
  3. (de) « Profil : Giedre Slekyte », Deutsche Oper am Rhein (consulté le ).
  4. (de) Luisa Reisinger, « Alle mal herhören : Frauen ans Chefdirigentenpult ! », Die Zeit,‎ (ISSN 0044-2070, lire en ligne).
  5. Christian Wasselin, « Prokofiev : Pierre et le Loup, par Lambert Wilson », France Musique, (consulté le ).
  6. (lt) Laima Žemulienė, « Dirigentė Giedrė Šlekytė – apie moterį orkestre ir priklausomybę nuo batutos », Lrytas.lt,‎ (lire en ligne).
  7. Nicolas Blanmont, « Rusalka ne dansera pas à Wuppertal », La Libre Belgique,‎ (ISSN 1379-6992, lire en ligne).
  8. Dominique Adrian, « Giedrė Šlekytė et l’Orchestre national de Metz, la rencontre n’a pas eu lieu », ResMusica,‎ (lire en ligne).
  9. (da) « Tung-Chieh Chuang er vinder af Malko Konkurrencen 2015 », DR,‎ (lire en ligne).
  10. (ca) Albert Ferrer Flamarich, « Šlekytė, una batuta de futur », Revista Musical Catalana (ca),‎ (lire en ligne).

Liens externes modifier