Gilles Grégoire
Gilles Grégoire (né le à Québec, mort le à Québec) est un homme politique québécois. Il a été député de Lapointe à la Chambre des communes du Canada de 1962 à 1968 et député de Frontenac à l'Assemblée nationale du Québec de 1976 à 1985.
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Député à l'Assemblée nationale du Québec |
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Biographie
modifierGilles Grégoire est le fils de J.-Ernest Grégoire et de Germaine Bolduc[1]. Il étudie à l'université Laval[1]. Il obtient une licence en droit en 1951[1]. Il épouse Yolande Lachapelle le à Québec[1]. Il œuvre comme directeur de publicité, homme d'affaires, journaliste et publiciste[2].
Député à la Chambre des Communes
modifierLors de l'élection fédérale générale du 18 juin 1962, il est élu député de la circonscription de Lapointe à la Chambre des communes du Canada, sous l'étiquette du Parti Crédit social du Canada[2]. Il est réélu lors de l'élection générale du 8 avril 1963[2]. Le , avec d'autres députés du Crédit social, il passe au Ralliement créditiste[2]. Il est réélu sous cette étiquette lors de l'élection générale du 8 novembre 1965[2]. Au Québec, il est élu président du parti Ralliement national le [1]. Au fédéral, il démissionne du Ralliement créditiste. À partir du , il est député indépendant à la Chambre des Communes, jusqu'à l'élection générale du 25 juin 1968, à laquelle il ne se représente pas[2].
Député à l'Assemblée nationale
modifierLe Ralliement national, présidé par Gilles Grégoire, et le Mouvement Souveraineté-Association, présidé par René Lévesque, fusionnent le pour former le Parti québécois. Grégoire est vice-président du Parti québécois de 1968 à 1972[1]. Il est candidat du Parti québécois dans la circonscription de Jonquière lors de l'élection générale québécoise du 29 avril 1970 et il est défait[1]. Il est élu député du Parti québécois de la circonscription de Frontenac à l'Assemblée nationale lors de l'élection générale du 15 novembre 1976[1]. Il est réélu lors de l'élection générale du 13 avril 1981[1]. À partir du , il siège comme député indépendant, jusqu'à l'élection générale du 2 décembre 1985, à laquelle il ne se représente pas[1]. En 1983, il est condamné pour avoir eu des relations sexuelles avec des jeunes filles d'âge mineur. Condamné à deux ans moins un jour de prison, il purge quelques mois à la prison provinciale d'Orsainville[3].
Références
modifier- Gilles Grégoire — note biographique sur le site de l'Assemblée nationale du Québec
- « GRÉGOIRE, Gilles, B.A., B.Ph., LL.L. — Fiche de parlementaire », Parlement du Canada
- « En bref - Gilles Grégoire est décédé », sur Le Devoir, (consulté le )
Liens externes
modifier- « Fonds Gilles Grégoire (P858) », Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) (consulté le ).