Gimel (lettre)

Cet article est une ébauche concernant l’écriture.

Phénicien	Hébreu		Cursive
	ג	ג

Gimel, Gimal, Ghimel, Djimel ou encore Guimel (ג, prononcé /g/ , /ɣ/ ou /d͡ʒ/ ^[1]) est la troisième lettre de l'alphabet hébreu. Elle dérive d'une lettre de l'alphabet phénicien et est donc apparentée au gamma (Γ, γ) de l'alphabet grec et aux lettres latines C et G.

Le mot hébreu גמל signifie « chameau ». La forme de la lettre Gimel évoque la tête et les pattes avant de l'animal.

Sa valeur numérique est 3.

Particularités

Dans le jeu du Dreydel, chacune des 4 faces de la toupie porte une lettre : נ ג ה ש qui sont les initiales de la phrase "Nes Gadol Haya Sham" = "un grand miracle s'est produit là-bas". Lorsque les enfants jouent avec pendant la fête de Hanoucca, si la toupie tombe sur ג (Gimel) - gants, le joueur rafle la mise, et chacun remet un dans le pot (G comme "Gimme!", "Give me!" en anglais, gants = tout en yiddish)

Cette lettre fait partie des 7 lettres qui peuvent être couronnées de 3 taguim (תָּגִים).
Ces 7 lettres sont : ג ז ט נ ע צ ש

Histoire

La version préliminaire du plan d’expulsion des Palestiniens, le plan Daleth (ou D), était le plan C ou guimel^[2].

Voir aussi

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Jīm

Notes et références

↑ La prononciation varie selon la présence ou l'absence du daguesh, un point placé au milieu de la lettre.
↑ Illan Pappé, Le Nettoyage ethnique de la Palestine, Paris : Fayard, 2008. (ISBN 978-221363396-1). Version électronique, p. 48.

[dagesh-1] La prononciation varie selon la présence ou l'absence du daguesh, un point placé au milieu de la lettre.

[2] Illan Pappé, Le Nettoyage ethnique de la Palestine, Paris : Fayard, 2008. (ISBN 978-221363396-1). Version électronique, p. 48.

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