Giorgio Pallavicino Trivulzio

patriote italien (1796-1878)

Giorgio Guido Pallavicino Trivulzio (né à Milan le , mort à Casteggio le ) est un patriote italien.

Giorgio Pallavicino Trivulzio
Fonctions
Préfet de Palerme (d)
-
Député
VIe législature du royaume de Sardaigne
-
Député
Ve législature du royaume de Sardaigne
-
Député
IVe législature du royaume de Sardaigne
-
Député
IIe législature du royaume de Sardaigne
-
Sénateur du royaume de Sardaigne
Sénateur du royaume d'Italie
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
CasteggioVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
italienne ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Blason
Monument à la mémoire de Giorgio Pallavicino, dans la commune de San Fiorano.

Biographie

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Giorgio Pallavicino Trivulzio est né dans une famille aristocratique, il est le fils de Giorgio Pio et de Anna Besozzi. Après avoir voyagé en Europe, il adhère à la société secrète carbonari. Lors des émeutes de 1820-1821, il participe activement à l'insurrection ; en particulier, il se rend dans le Piémont avec Gaetano Castiglia pour inviter Charles-Albert à entrer en Lombardie. Arrêté le , il est interrogé par le magistrat instructeur Salvotti. Le , il fait des aveux incriminant d'autres patriotes, parmi eux Federico Confalonieri. À l'issue de son procès, Pallavicino est condamné à mort ; la peine est commuée en vingt ans de prison qu'il purge dans la prison autrichienne du Spielberg (près de Brno) jusqu'en 1832, puis dans celle de Gradisca et de Lubiana. Il est amnistié en 1835, après une période d'exil forcé à Prague. En 1840, il revient en Lombardie.

Il reprend son activité politique après les cinq journées de Milan en 1848. Puis après la défaite du royaume de Sardaigne, il se réfugie d'abord en Suisse, puis à Paris, où il rencontre Daniele Manin. Il séjourne un long moment à Turin, où il est l'un des fondateurs de la Società nazionale italiana (Société nationale italienne) dont il assume la présidence en décembre 1857 après la mort de Manin. À Turin, il est élu au parlement de la seconde à la sixième législature avant d'être nommé sénateur en .

À l'issue de l'expédition des Mille, Cavour, qui ne se fie pas du secrétaire général du « dictateur » Garibaldi, Agostino Bertani, fait nommer Pallavicino prodictateur de Naples immédiatement après l'entrée de Garibaldi dans la ville en . Pallavicino se bat, contre la volonté de Garibaldi d'annexer immédiate le royaume des Deux-Siciles au royaume de Sardaigne. Il est, à l'issue de cette mission, décoré du collier de l'Annonciade.

Par la suite, il est nommé préfet de Palerme, charge qu'il occupe du au . Le Garibaldi tient un discours enflammé dans lequel il évoque la libération de Rome. Après la journée de l'Aspromonte (), il est destitué par le Président du conseil Urbano Rattazzi qui lui reproche de ne pas s'être opposé aux desseins de Garibaldi. Pallavicino se retire de la vie publique.

Distinctions honorifiques

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Bibliographie

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  • (it) Giovanni Maioli, Il fondatore della Società Nazionale : lettere autografe di G. Pallavicino a F. Foresti, 1856-1858. Rome : Società Nazionale per la storia del Risorgimento Italiano, 1907
  • (it) Anna Koppmann, Memorie di Giorgio Pallavicino, pubblicate per cura della moglie. Turin : E. Loescher, 3 voll. 1882-1895
  • (it) Atto Vannucci, I martiri della libertà italiana dal 1794 al 1848, Florence : Felice le Monnier, 1860, pp. 255-266 [1]

Liens externes

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Article connexe

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Notes et références

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