Glandage
Glandage est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Glandage | |||||
Le porche de la mairie | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Die | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Diois | ||||
Maire Mandat |
Marie-Claude Orand 2020-2026 |
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Code postal | 26410 | ||||
Code commune | 26142 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Glandageois, Glandageoises | ||||
Population municipale |
117 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 2,2 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 41′ 20″ nord, 5° 35′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 717 m Max. 2 045 m |
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Superficie | 52,11 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Diois | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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modifier |
Géographie
modifierLocalisation
modifierGlandage est située à 27 km au sud-est de Die et à 17 km à l'ouest de Lus-la-Croix-Haute.
Treschenu-Creyers | Treschenu-Creyers | Saint-Maurice-en-Trièves (Isère) Lalley (Isère) |
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Treschenu-Creyers | N | Lus-la-Croix-Haute | ||
O Glandage E | ||||
S | ||||
Boulc | Saint-Julien-en-Beauchêne (Hautes-Alpes) |
Relief et géologie
modifierSites particuliers :
Géologie
modifierHydrographie
modifierClimat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 046 mm, avec 8,6 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 9,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 126,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −2 | −2,2 | 0,3 | 2,9 | 6,4 | 9,8 | 11,8 | 11,9 | 8,6 | 6 | 1,5 | −1,3 | 4,5 |
Température moyenne (°C) | 2,1 | 2,5 | 5,5 | 8,3 | 12,2 | 16,2 | 18,6 | 18,5 | 14,4 | 11 | 5,7 | 2,7 | 9,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,2 | 7,2 | 10,7 | 13,7 | 17,9 | 22,6 | 25,4 | 25 | 20,2 | 16 | 9,8 | 6,7 | 15,1 |
Record de froid (°C) date du record |
−14,2 05.01.1995 |
−18,5 05.02.12 |
−13,2 01.03.05 |
−5,5 08.04.21 |
−2,1 15.05.1995 |
1,2 03.06.06 |
4,5 11.07.07 |
2,9 31.08.1995 |
0,5 18.09.01 |
−4,5 31.10.1997 |
−10,8 27.11.10 |
−14,1 18.12.10 |
−18,5 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,6 01.01.22 |
21,3 27.02.19 |
21,4 30.03.21 |
24,9 21.04.18 |
31,1 22.05.22 |
33,9 25.06.03 |
35,2 06.07.15 |
36,6 23.08.23 |
31,2 04.09.23 |
29,4 09.10.23 |
21,9 08.11.15 |
19,1 13.12.1994 |
36,6 2023 |
Précipitations (mm) | 90,6 | 65,7 | 71,3 | 104,7 | 103,6 | 84,4 | 62,5 | 68,8 | 95,5 | 117,9 | 150 | 111,2 | 1 126,2 |
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Glandage est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (69,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,7 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), prairies (3,4 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Quartiers, hameaux et lieux-dits
modifierSite Géoportail (carte IGN)[12] :
Logement
modifierProjets d'aménagement
modifierVoies de communication et transports
modifierRisques naturels et technologiques
modifierRisques sismiques
modifierAutres risques
modifierToponymie
modifierAttestations
modifierDictionnaire topographique du département de la Drôme[13] :
- 1224 : castrum de Glandagio (cartulaire de Die, 69).
- 1246 : Glandagium (inventaire de la maison de Baux, 323).
- 1260 : mention du mandement : mandamentum de Glandagio (inventaire Morin-Pons, 653).
- XVe siècle : mention du prieuré : prioratus de Glandagio (pouillé de Die).
- 1509 : mention de l'église Saints-Pierre-et-Paul : ecclesia Beatorum Petri et Pauli loci Glandagii (visites épiscopales).
- 1516 : mention de la paroisse : cura Glandagii (rôle de décimes).
- 1576 : mention de la paroisse : la cure de Glandaige (rôle de décimes).
- 1891 : Glandage, commune du canton de Châtillon-en-Diois.
Étymologie
modifierHistoire
modifier=== Du Moyen Âge à la Révolution ===
La seigneurie[13] :
- Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) était un fief des comtes de Diois, puis des évêques de Die.
- Possession des Isoard d'Aix.
- 1239 : passe (par mariage) aux princes d'Orange de la maison de Baux.
- 1297 : passe aux Artaud d'Aix.
- Avant 1540 : passe aux Lhére.
- Vers 1618 : passe (par héritage) aux La Baume-Suze.
- 1640 : passe (par mariage) aux Châteauneuf de Rochebonne.
- 1720 : passe (par héritage) aux Simiane, derniers seigneurs.
Le mandement de Glandage avait la même étendue que la commune de ce nom[13].
Avant 1790, Glandage était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die dont l'église, dédiée aux saints Pierre et Paul, était celle d'un prieuré de l'ordre Saint-Benoît, filiation d'Aurillac, qui fut uni vers la fin du XVIe siècle à celui de Guignaise (voir ce nom). Les dîmes appartenaient à l'évêque diocésain[13].
De la Révolution à nos jours
modifierComprise en 1790 dans le canton de Lus-la-Croix-Haute, cette commune fait partie de celui de Châtillon-en-Diois depuis la réorganisation de l'an VIII (1799-1800)[13].
Politique et administration
modifierTendance politique et résultats
modifierAdministration municipale
modifierListe des maires
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierPolitique environnementale
modifierJumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2021, la commune comptait 117 habitants[Note 1], en évolution de +1,74 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et équipements
modifierManifestations culturelles et festivités
modifier- Fête : troisième dimanche d'août[1].
- Depuis juillet 2011, le collectif « Rock in Gats » organise chaque été à Glandage, un festival en soutien à des luttes sociales et politiques[réf. nécessaire].
Loisirs
modifierSports
modifierÉconomie
modifierAgriculture
modifierEn 1992 : pâturages (ovins), céréales[1].
Tourisme
modifierEmploi
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Château en ruine[1].
- Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Glandage du XIIIe siècle (IMH) : façade occidentale et porte avec trois statuettes encastrées[1].
- Portail de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul : archivolte à trois voussures lisses, les deux internes supportées par des colonnes à chapiteaux sculptés de feuilles d'acanthe, l'externe par des modillons sculptés de visages grimaçants. L'église est inscrite au titre des monuments historiques depuis pour sa façade occidentale et trois statuettes encastrées[19].
- Église Saint-Jean-Baptiste de Grimone[1].
- Église de l'Assomption de Borne.
- Porche de la mairie (XIe siècle) : curieux arc représentant deux saints (saint Pierre et saint Paul, encadrant le Christ ?), avec des particularités architectoniques : les sommiers sont en total porte-à faux, et ne tiennent que par le poids des matériaux du mur qui les surmonte. La clef de voûte centrale est taillée à l'envers, ses bords s'ouvrant vers le bas. Dans les faits, la pierre est taillée correctement à l'arrière, avec un savant jeu d'emboîtages[réf. nécessaire]
- Pont de la Vière, reconstruit en 2023-24.
-
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Glandage.
-
Le portail de l'église.
-
Église de Grimone.
-
Le monument aux morts.
Patrimoine naturel
modifier- Défilé du Charan (quatre tunnels) à la sortie des gorges des Gas (site inscrit)[1] (ou des Gâts[réf. nécessaire], ou des Gats).
- Itinéraire de la vallée de Borne[1].
- Point de vue de la route du col de Grimone (1318 m)[1].
- Forêt communale (sapins et hêtres)[1].
- Anciennes carrières et grottes[1].
-
Gorge des Gats.
-
Col de Grimone.
-
Les Sucettes de Borne.
Personnalités liées à la commune
modifier- Jean Giono venait en vacances dans les communes voisines de Saint-Julien-en-Beauchêne (05) et de Lalley (38). Pour des raisons euphoniques, il appelle Glandage du nom de Clostre dans plusieurs œuvres (Faust au village, Les Âmes fortes, etc.)[réf. nécessaire].
Héraldique, logotype et devise
modifierGlandage possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Annexes
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Glandage.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Glandage_sapc » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Glandage_sapc » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 161 (Glandage).
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Notice MH de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul », notice no PA00116954, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 1er mai 2015.