Glassdoor est un site Internet où les employés actuels et anciens employés d’entreprises évaluent leur environnement de travail de manière anonyme.

Glassdoor
logo de Glassdoor
Logo de Glassdoor depuis 2023.

Création 2007
Fondateurs Robert Hohman, Rich Barton, Tim Besse
Siège social Mill Valley
Drapeau des États-Unis États-Unis
Direction Robert Hohman, PDG
Activité Internet
Site web glassdoor.com glassdoor.fr glassdoor.be glassdoor.ch glassdoor.ca glassdoor.de

Histoire

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Glassdoor a été fondée en 2007 par Tim Besse, Robert Hohman (PDG) et Rich Barton (fondateur d’Expedia) dans la région de Silicon Valley, le hub technologique des États-Unis[1]. Le siège social de la société a été établi à Mill Valley, au nord de la Baie de San Francisco[2]. Depuis sa fondation, Glassdoor a implanté des bureaux autour des États-Unis, y compris à San Francisco, à Chicago[3],[4] et à Green, en Ohio. Les bureaux européens de Glassdoor sont situés à Paris[5], Hambourg[6], Londres et dans la capitale Irlandaise, Dublin[7].

Glassdoor a lancé son site de notation d’entreprise en juin 2008. Selon TechCrunch, le site « recueille les avis d'entreprises et les salaires réels des employés de grandes et petites entreprises et les affiche anonymement pour que tous leurs membres puissent les voir. »[8]

Glassdoor décerne le Prix Glassdoor basé sur le retour des employés d'entreprises.

Utilisation des données de Glassdoor

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Glassdoor génère des rapports basés sur les données que ses utilisateurs partagent sur le site[9]. Ces rapports traitent de sujets tels que l’équilibre entre le travail et la vie privée, la rémunération des PDG, les différents bureaux d’entreprises ou la culture d’entreprise. Les données de Glassdoor ont également été utilisées par des sources externes pour produire des estimations concernant les tendances salariales et ainsi que les variations des revenus des entreprises[10].

En 2015, Tom Lakin, directeur chez Career Design, a produit la première étude de Glassdoor au Royaume-Uni, concluant que Glassdoor et des sites similaires étaient considérés comme des sources d'informations plus fiables que les guides de carrière ou les documents officiels de l'entreprise[11],[12].

Financement

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Glassdoor a effectué une première levée de fonds de 3 millions de dollars de Benchmark, une société de capital-risque américaine responsable du financement de démarrage de nombreuses startups, en 2008, avant de lancer son site Internet[13]. En 2012, Glassdoor a reçu 20 millions de dollars de capital risque suivi par un autre financement de 50 millions de dollars. En 2015, Glassdoor a levé 70 millions de dollars supplémentaires, grâce à un investissement de Google Capital, ce qui lui a permis d’obtenir une valorisation de près de 1 milliard de dollars.

En 2016, Glassdoor a reçu 40 millions de dollars de plus, ce qui a amené le total des investissements à 200 millions de dollars[14].

Remise en cause de l’anonymat

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En novembre 2017, la Cour d'appel fédérale des États-Unis a exigé que l'identité des utilisateurs anonymes de Glassdoor soit divulguée aux procureurs enquêtant sur d'éventuelles infractions pénales commises par leurs employeurs. Les enquêteurs ont cherché à parler aux auteurs des critiques qui auraient pu être témoins de délits[15].

En juin 2022, Glassdoor perd un procès en diffamation l’obligeant à dévoiler l’identité des utilisateurs qui avaient laissé anonymement des commentaires négatifs sur leur ancien employeur Zuru, une entreprise néo-zélandaise fabricante de jouets[16],[17].

En 2024, à la suite d’un changement de politique qui exige que tous les utilisateurs vérifient leur identité, des noms réels et d’autres informations personnelles ont été automatiquement ajoutés aux profils des utilisateurs. Selon les conditions générales d’utilisation de Glassdoor, les données sont fournies par des sources tierces et d’autres services similaires[18],[19]. Bien que les utilisateurs puissent toujours laisser des avis anonymes, le site d'information Ars Technica affirme que cela rend le service vulnérable aux risques de fuites de données en cas de piratage informatique et de citations à comparaître[20].

Identités visuelles

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Références

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  1. « The Art of ‘Something From Nothing’ », The New York Times, .
  2. (en) Contributor, « Stealth Startup Glassdoor.com Takes $3 Million Series B », TechCrunch,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Glassdoor, « MAYOR EMANUEL JOINS GLASSDOOR TO OPEN COMPANY’S NEW CHICAGO OFFICE IN FULTON MARKET DISTRICT » Accès libre, (consulté le ).
  4. « Glassdoor expands its Chicago office, leasing additional space for its growing software engineering team », sur Chicago Tribune, (consulté le ).
  5. Glassdoor, « Glassdoor ouvre ses premiers bureaux en France, à Paris ! » Accès libre, (consulté le ).
  6. (en-US) Rebeka Shaid, « Glassdoor opens first German office - AIM Group » Accès limité, sur aimgroup.com, (consulté le ).
  7. (en) Glassdoor, « Glassdoor expands in Europe; launches in Ireland, announces plans to open office in Dublin » Accès libre, (consulté le ).
  8. (en-US) Erick Schonfeld, « At Glassdoor, Find Out How Much People Really Make At Google, Microsoft, Yahoo, And Everywhere Else. » Accès libre, sur TechCrunch, (consulté le ).
  9. « Glassdoor: Of the top 25 U.S. jobs for work-life balance in 2015, 10 are in the tech industry - VentureBeat - Business - by Emil Protalinski », VentureBeat.
  10. Maxwell Murphy, « Glassdoor Offers Sneak Peek Into Coming CEO Pay-Ratio Disclosures », WSJ.
  11. Tom Lakin, « Why you shouldn't ignore Glassdoor ».
  12. Becky Frith, « Glassdoor trusted more than employers ».
  13. Duncan Riley, « Stealth Startup Glassdoor.com Takes $3 Million Series B », TechCrunch, AOL, .
  14. Julie Verhage julieverhage, « Glassdoor Raises New Funding at a Higher Valuation While Public Markets Struggle », sur Bloomberg.com, (consulté le ).
  15. (en-US) Lindsay Huber, « Court requires Glassdoor reveal identities of anonymous users » Accès libre, sur The American Genius, (consulté le )
  16. (en) Jane Thier, « Glassdoor ordered to unmask employees who left scathing reviews » Accès libre, sur Fortune, (consulté le )
  17. (en-GB) Tess McClure, « Glassdoor ordered to reveal identity of negative reviewers to New Zealand toymaker », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne Accès libre, consulté le )
  18. (en) Glassdoor, « Glassdoor Terms of Use », sur glassdoor.com, (consulté le )
  19. (en-US) Amanda Hoover, « Glassdoor Wants to Know Your Real Name », Wired,‎ (ISSN 1059-1028, lire en ligne Accès limité, consulté le )
  20. (en-US) Ashley Belanger, « Users ditch Glassdoor, stunned by site adding real names without consent » Accès libre, sur Ars Technica, (consulté le )

Liens externes

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