Cnaeus Fabius Ambustus
Cnaeus Fabius Ambustus est un sénateur romain du IVe siècle av. J.-C.
Consul | |
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Tribun militaire à pouvoir consulaire |
Naissance | |
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Décès |
Lieu inconnu |
Époque | |
Activité | |
Famille |
Fabii Ambusti (d) |
Père |
Inconnu |
Mère |
Inconnue |
Gens | |
Statut |
Biographie
modifierCnaeus Fabius Ambustus est membre des Fabii Vibulani, branche de la gens patricienne des Fabii ; il est le fils du consul de 442 av. J.-C. Marcus Fabius Vibulanus, et a deux frères : Numerius Fabius Ambustus (tribun consulaire en 406 et 390 av. J.-C.) et Quintus Fabius Ambustus (consul en 412 av. J.-C. et tribun consulaire en 390 av. J.-C.).
Il est tribun militaire à pouvoir consulaire en 404, 401 et 395 av. J.-C.[1].
En 391 av. J.-C., il est envoyé avec ses deux frères, Numerius Fabius Ambustus et Quintus Fabius Ambustus en délégation à Clusium, ville qui n'est pas alliée de Rome, mais qui, menacée par une invasion gauloise, demande son aide ; les ambassadeurs romains prennent part à une offensive des Clusiniens contre les Gaulois et au cours d'une des attaques tuent un chef gaulois et dépouillent son cadavre ; les Gaulois envoient immédiatement des émissaires à Rome pour exiger que les ambassadeurs leur soient livrés. Le Sénat romain désapprouve la conduite des Fabii mais refuse d'accéder à la demande des Gaulois ; ce refus est interprété comme un casus belli par le chef Brennus et ses hommes qui marchent sur Rome pour obtenir réparation. De retour à Rome, les Fabii ne sont pas sanctionnés pour leurs fautes mais au contraire sont élus tribuns militaires à pouvoir consulaire et prennent le commandement de la guerre qui se prépare[2],[3],[4].
Cnaeus Fabius Ambustus est tribun militaire à pouvoir consulaire avec cinq autres collègues dont ses deux frères en 390 av. J.-C. ; face à l'avancée de l'armée gauloise de Brennus, les tribuns ne nomment pas de dictateur ; l'impréparation des commandants et le manque d'expérience d'une partie des troupes réunies conduisent à la défaite de l'Allia et au sac de Rome ; Tite-Live en rend responsables les tribuns consulaires qui n'auraient pas respecté les rites religieux et auraient fait preuve de précipitation dans leur commandement[5].
Références
modifier- Broughton 1951, p. 81, 83, 89.
- Broughton 1951, p. 94.
- Tite-Live, Histoire romaine, V, 35, 5.
- Briquel 2000, p. 220.
- Tite-Live, Histoire romaine, V, 38.
Bibliographie
modifier- Dominique Briquel, « Le tournant du IVe siècle », dans François Hinard (dir.), Histoire romaine : des origines à Auguste, Fayard, , 1075 p. (ISBN 978-2-213-03194-1), p. 203-243.
- (en) T. Robert S. Broughton (The American Philological Association), The Magistrates of the Roman Republic : Volume I, 509 B.C. - 100 B.C., New York, Press of Case Western Reserve University (Leveland, Ohio), coll. « Philological Monographs, number XV, volume I », , 578 p.