Goéland cendré

espèce d'oiseaux

Larus canus

Œufs de Larus canus canus - Muséum de Toulouse

Le Goéland cendré (Larus canus) est une espèce d'oiseaux de mer de la famille des Laridae.

Description

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Le Goéland cendré est un goéland de petite taille (39 à 42 cm de longueur pour une envergure de 108 à 119 cm et une masse de 335 à 450 g), puisqu'à peine plus grand que les membres du genre désignés par le nom vernaculaire de mouettes.

Il se distingue de beaucoup d'autres espèces de goélands (le Goéland argenté ou le Goéland leucophée, entre autres) par l'absence de tache rouge sur le bec. Celui-ci, entièrement jaune verdâtre, présente en outre une étroite barre sombre en hiver.

En plumage nuptial, l'adulte a le manteau et une grande partie des ailes gris cendré bleuâtre, la tête, le cou, le dessous du corps et la queue blancs, tandis que les cercles orbitaux sont rouges. Les rémiges primaires sont en partie noires avec la base grise et une tache blanche vers leur extrémité, les secondaires grises à pointe blanche. La mue complète s'effectue de juin à octobre. L'oiseau présente alors son plumage internuptial avec des stries gris brun sur la tête et le cou. Une mue partielle se produit de mars à mai.

Les iris sont bruns à jaunâtres.

Alimentation

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Le Goéland cendré consomme des proies variées : nombreuses espèces de lamellibranches (coques, moule commune, Ensis directus, Spisula solida, etc.), lombrics, etc. Capable de comportements élaborés, pour provoquer l'émersion des lombrics, il frappe le sol de ses pattes palmées alternativement en restant sur place ; parfois, il tourne sur lui-même pour ne laisser échapper aucune proie.

Il peut aussi kleptoparasiter d'autres oiseaux, en particulier des limicoles : Huîtrier pie, Vanneau huppé, Barge à queue noire et Bécasseau sanderling ; mais aussi des grèbes.

Longévité

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L'actuel record de recapture d'un goéland cendré bagué est de 25 ans (oiseau bagué en Irlande puis recapturé 25 ans après[1]). Le record précédent était de 22 ans[1].

Taxinomie

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D'après la classification de référence (version 14.1, 2024)[2] de l'Union internationale des ornithologues, le Goéland cendré possède 3 sous-espèces (ordre philogénique) :

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Bibliographie

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  • Géroudet P. (1999) Les Palmipèdes d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, Paris, 510 p.
  • Grant P.J. (1986) Gulls - a guide to identification. T. & A.D. Poyser, Calton.
  • del Hoyo J., Elliott A. & Sargatal J. (1996) Handbook of the Birds of the World, Volume 3, Hoatzin to Auks. BirdLife International, Lynx Edicions, Barcelona, 821 p.
  • Olsen K.M. & Larsson H. (2005) Gulls of Europe, Asia and North America. Christopher Helm, London, 608 p.
  • Sueur F. (1987) Interactions proies-prédateurs en milieu estuarien : le cas de la Coque Cerastoderma edule (Linné) et de la Macome baltique Macoma balthica (Linné) dans le régime de trois Charadriiformes. Université Paris XI Orsay, Laboratoire Écologie ENS Paris, DEA Écologie Générale, 173 p.
  • Sueur F., Desprez M. & Ducrotoy J.P. (1989) Avifaune et macrozoobenthos dans l'estuaire de la Somme : II. Le Goéland cendré Larus canus et les populations de Coques Cerastoderma edule (Mollusque : Bivalve). L’Oiseau & Revue française Ornithologie, 59 : 56-72.
  • Sueur F. (1993) Stratégies d'utilisation de l'espace et des ressources trophiques par les Laridés sur le littoral picard. Thèse Doctorat Université Rennes, 119 p.

Notes et références

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  1. a et b birdwatch (Royaume-Uni)
  2. « Noddies, skimmers, gulls, terns, skuas, auks – IOC World Bird List », sur www.worldbirdnames.org (consulté le )