Godefroid Coart
Godefroid Coart (Melveren, 1512 - Gorcum, ) est un prêtre franciscain observant, mort martyr et reconnu saint par l'Église catholique.
Godefroid Coart | |
Saint | |
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Naissance | 1512 Melveren (Principauté de Liège) |
Décès | 9 juillet 1572 (60 ans) Gorcum |
Autres noms | Godefridus Mervellanus, Godefroid Mervellan ou Godfried van Mervel |
Nationalité | Principauté de Liège |
Ordre religieux | Frères mineurs de l'Observance |
Vénéré à | Église Saint-Nicolas (Bruxelles) |
Béatification | 14 novembre 1675 par Clément X |
Canonisation | 29 juin 1865 par Pie IX |
Fête | 9 juillet |
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Martyre
modifierGodefroid Coart, appelé également Godefridus Mervellanus[2], Godefroid Mervellan ou Godfried van Mervel, est mis à mort à Brielle, avec dix-huit de ses confrères, le par les Gueux de Mer, sous les ordres de Guillaume de la Marck ; il fut béatifié le à Rome par le pape Clément X et canonisé le (à Rome) par Pie IX.
Le souvenir de Godefroid Coart, qui appartenait à une famille de cultivateurs du lieu, est resté vivace à Melveren, et sa parenté est loin d’y être éteinte[3].
Les dix-neuf martyrs de Gorcum appartiennent au martyrologe des Pays-Bas pendant les guerres de religion. Le récit de leur martyre a été écrit par un théologien de grand mérite, Guillaume Estius, dont l'ouvrage Historiae martyrum Gorcomiensium[4] demeure la principale et à peu près l'unique source historique des événements qui s'accomplirent à Gorcum et à Brielle en 1572, et cette source, écrit Monseigneur de Ram, recteur de l'Université de Louvain, présente des garanties exceptionnelles d'authenticité.
Dans cet ouvrage il est aussi écrit que :
« Le P. Godefroid, né à Mervel, village près de Saint-Trond, avait, en qualité de sacristain, la surveillance des choses sacrées. Il n'en possédait pas moins de talent, et rendit surtout de grands services dans le tribunal de la pénitence. Il consacrait ses loisirs à imprimer et à colorier des images en l'honneur de Jésus-Christ et des Saints, qu'il distribuait pour rien, jusqu'à ce que par le martyre[5] il participa à la béatitude des Saints. »
Lieux avec représentation des martyrs de Gorcum
modifierCette liste n'est pas exhaustive.
- Église Saint-Nicolas (Bruxelles)
- Église des Clarisses à Tongres
- Église Saint-Joseph - Begijnhof (nl) (Haarlem)
- Église Maria van Jesse à Delft.
Galerie
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Les 19 Martyrs de Gorcum qui subiront une multitude de sévices et de mutilations avant d'être pendus le à une heure de la nuit. Godefroid est en bas à droite sur l'image.
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Une magnifique châsse contenant des reliques des martyrs de Gorcum se trouve en l'église Saint-Nicolas près de la Grand Place à Bruxelles[6]. Godefroid est le troisième en partant de la gauche.
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Au centre, tableau représentant la dernière communion des martyrs de Gorcum. Cette œuvre de Stallaert est exposée en face de la châsse. Le personnage central est probablement Nicolas van Poppel.
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Peinture de Godefroid Coart en l'église Maria van Jesse à Delft.
Références
modifier- Note : En plus du Vatican il existe également des représentations du martyre de Gorcum à l'Église Saint-Nicolas près de la Grand Place à Bruxelles, à l'église des Clarisses à Tongres, à l'église Maria van Jesse à Delft et bien d'autres lieux encore.
- Cajetanus Michelesius Asculanus, Annales minorum seu trium ordinum a. s. Francisco Institutorum, Rome, tome XX, 1794, p. 306 : ".. laudatus Nicolaus Pichius, Hieronymus Werdanus Vicarius, Theodoricus, seu Theodorus Endemus Amersfortius, Nicasius Joannis, Godefridus Mervellanus...".
- Édouard Terwecoren, Collection de précis historiques, Bruxelles-Paris, 1865, p. 449 : "Godefroid Mervellan : note 1 : Godefroid de Mervel. Le nom de famille de ce martyr est Coart. Il est né, vers 1512, à Melveren, village situé près de Saint-Trond, qu’autrefois on orthographiait indisctinctement Mervel ou Melver. Le souvenir de Godefroid Coart est encore très vivace à Melveren, et sa parenté est loin d’y être éteinte" ; Édouard de Moreau, Histoire de l'Église en Belgique, L'Édition universelle, 1952, volume V, p. 187: "Godefroid Coart était né, vers 1512, d'une famille de cultivateurs de Melveren, près de Saint -Trond. Confesseur et sacristain à Gorcum"
- Source : Guilielmus Estius, Historiae martyrum Gorcomiensium maiori numero fratrum minorum ; qui pro fide Catholica à perduellibus interfecti sunt anno Domini M. D. LXXII, Douai, chez Balthasar Bellerus, 1603. Ce livre, écrit dans une élégante langue latine, peut également être considéré comme étant un des premiers ouvrages dénonçant et condamnant ouvertement les crimes de guerre, considérés comme chose normale à l'époque.
- Un témoin aurait entendu Godefroid dire comme Jésus " Mon Dieu, pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font " voir : Geert de Sutter, N'ayez pas peur p. 44
- Note: En face de cette église se trouvait un couvent de franciscains. Lors de l'aménagement des grands boulevards du centre de la ville et l'édification du bâtiment de la Bourse (186?-1871) ce couvent fut démoli. Les reliques conservées dans une châsse en cuivre dorée, œuvre de Höllner, originaire de Kempen en Allemagne, furent confiées à l'église de Saint-Nicolas. Le tableau qui fut placé en face de la châsse représente la dernière communion des martyrs de Gorcum. C'est l'œuvre de Stallaert (1918)