Godoncourt
Godoncourt est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
Godoncourt | |
L'église Saint-Remy à Godoncourt. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Neufchâteau |
Intercommunalité | Les Vosges Côté Sud-Ouest |
Maire Mandat |
Jean-Luc Durieux 2020-2026 |
Code postal | 88410 |
Code commune | 88208 |
Démographie | |
Gentilé | Godoncourtois, Godoncourtoises |
Population municipale |
114 hab. (2021 ) |
Densité | 10 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 00′ 00″ nord, 5° 55′ 21″ est |
Altitude | 287 m Min. 234 m Max. 362 m |
Superficie | 11,38 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Darney |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier |
Ses habitants sont appelés les Godoncourtiens.
Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune est à 1,5 km de Fignévelle, 3,9 de Saint-Julien et 6,9 de Monthureux-sur-Saône[1].
Géologie et relief
modifierSismicité
modifierCommune située dans une zone 2 de sismicité faible[2].
Hydrographie et les eaux souterraines
modifierRéseau hydrographique
modifierLa commune est située dans le bassin versant de la Saône au sein du bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par la Saône, le ruisseau Haut Fer, le fossé Sauvage, le ruisseau de la Gouine et le ruisseau Vadry[Carte 1].
La Saône prend sa source à Vioménil au pied du Ménamont, au sud des monts Faucilles à 405 m d'altitude. Elle conflue avec le Rhône à Lyon, à l'altitude de 163 mètres après avoir traversé le val de Saône[3].
Le ruisseau Haut Fer, d'une longueur totale de 12,8 km, prend sa source dans la commune de Lamarche et se jette dans la Saône à Fignévelle, après avoir traversé six communes[4].
Gestion et qualité des eaux
modifierLe territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[5].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 994 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Venisey », sur la commune de Venisey à 19 km à vol d'oiseau[8], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 850,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,4 °C, atteinte le [Note 2],[9],[10].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Godoncourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14] et hors attraction des villes[15],[16].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (60 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (39,8 %), forêts (38 %), terres arables (17,7 %), zones urbanisées (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
modifierHistoire
modifierJusqu'en 1789 Gondoncourt est un village comtois et fait partie des terres dites de surséances. Il sera incorporé au département des Vosges après 1789.
Pendant la Guerre de Trente Ans, le bourg fut brûlé[18] par les mercenaires de Bernard de Saxe-Weimar et les habitants décimés.
Godoncourt, rattaché à Jonvelle jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, a accueilli des moines à partir du XIIe siècle qui ont fondé l'ermitage Sainte Anne. Les derniers ermites[19], issus de la congrégation de Saint-Jean-Baptiste de Besançon, ont occupé l'ermitage jusque dans les années 1760. L'ermitage devient propriété à la suite de la vente des biens nationaux.
Le retable de la chapelle est classé monuments historiques en 1927 et intègre les collections du Musée départemental d'art ancien et contemporain à Épinal en 1932[20]. Il est aujourd'hui visible dans les salles d'exposition permanente[21].
Politique et administration
modifierBudget et fiscalité 2022
modifierEn 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[23] :
- total des produits de fonctionnement : 114 000 €, soit 962 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 62 000 €, soit 519 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 6 000 €, soit 51 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 11 000 €, soit 89 € par habitant ;
- endettement : 139 000 €, soit 1 165 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 17,44 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 40,49 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 15,09 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 16 110 €[24].
Population et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2021, la commune comptait 114 habitants[Note 3], en évolution de −16,79 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierÉtablissements d'enseignements[29] :
- Écoles maternelles et primaires à Monthureux-sur-Saône, Isches, Passavant-la-Rochère, Corre.
- Collèges à Monthureux-sur-Saône, Lamarche, Martigny-les-Bains, Bourbonne-les-Bains, Vauvillers.
- Lycées à Contrexéville, La Vôge-les-Bains.
Santé
modifierProfessionnels et établissements de santé[30] :
- Médecins à Monthureux-sur-Saône, Mont-lès-Lamarche, Passavant-la-Rochère, Corre, Lamarche.
- Pharmacies à Monthureux-sur-Saône, Corre, Lamarche, Martigny-les-Bains.
- Hôpitaux à Lamarche, Vittel, Saint-Rémy, Ville-sur-Illon.
Cultes
modifier- Culte catholique, Paroisse Notre-Dame-de-la-Saône[31], Diocèse de Saint-Dié.
Économie
modifierEntreprises et commerces
modifierAgriculture
modifier- Élevage de vaches laitières.
- Élevage d'ovins et de caprins.
- Élevage d'autres animaux.
Tourisme
modifier- Hébergements et restauration à Monthureux-sur-Saône, Claudon, Bourbonne-les-Bains, Melay.
Commerces
modifier- Commerces et services de proximité.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier-
La chapelle de l'ermitage Sainte-Anne
-
Vue générale sur le village.
-
Église Saint-Rémy
(vue générale). -
Panneau sur l'église Saint-Rémy.
-
Église Saint-Rémy (portail).
-
Église Saint-Rémy (intérieur).
-
Ancien monastère.
-
Retable provenant de l'ermitage Sainte-Anne à Godoncourt[32].
- Église Saint-Rémy classée au titre des monuments historiques par arrêté du [33].
- Autel, retable, exposition, tabernacle, 6 chandeliers d'autel (porte-cierges), antependium (maître-autel)[34].
- Statue Christ en croix[35].
- Statue et sa niche : Vierge de Pitié[36].
- Statue Saint Rémi[37].
- Statue Saint Rémy[38].
- Statue Sainte Anne[39].
- Plaque commémorative de fondation de messe de George Maire, de Godoncourt, chirurgien major des armées du roi et de son épouse D.F.Grave[40].
- Chapelle Saint-Anne, hermitage XVIIIe siècle[41],[42]. On lit dans Le département des Vosges de Charles Charton
« Sur la colline qui est en face de Godoncourt, et qu'on nomme côte Sainte—Anne, existe une chapelle qui porte le même nom. Elle était habitée autrefois par deux frères quêteurs qui y furent assassinés[43]. »
- Chapelle du Crêt, dite du Vœu de Louis XIII[44].
- Couvent du Saint-Cœur de Marie fondé en 1843 par les sœurs Garcin pour l'éducation des jeunes-filles des campagnes[45]. Puis il fut de 2002 à 2013 occupé par les sœurs orthodoxes du monastère du patriarcat de Serbie[46].
- Point de vue sur la vallée de la Saône.
- Monument aux morts[47],[48].
- Une enquête thématique régionale (architecture rurale de Lorraine : Vôge méridionale) a été réalisée par le service régional de l'inventaire[49].
Personnalités liées à la commune
modifierHéraldique, logotype et devise
modifierPour approfondir
modifierBibliographie
modifier- Godoncourt, le Village Frontière
- Généralités historiques
- Église médiévale Saint-Rémy
- Monastère Orthodoxe de Godoncourt
- Godoncourt, le départ des soeurs
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Godoncourt sur le site de l'Institut géographique national
- (fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région
- (fr) Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Carte globale Lorraine CARMEN - DREAL Lorraine]
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Godoncourt » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Plan et voies routières
- Informations sur les risques naturels et technologiques
- Sandre, « la Saône »
- Sandre, « le ruisseau Haut Fer »
- « SAGE Nappe des Grès du Trias Inférieur », sur gesteau.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Godoncourt et Venisey », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Venisey », sur la commune de Venisey - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Venisey », sur la commune de Venisey - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Godoncourt ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Dom Augustin Calmet,Notice de la Lorraine, Tome 1, p. 905, éd. Louis Baurain, Nancy,1756
- Liste d'Ermites de la 3e Vague
- Notice no PM88000410, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture retable : Scènes de la vie de sainte Anne
- Georges Blondeau, Le retable de l'ermitage Sainte-Anne à Godoncourt, .
- Mairie
- [ Les comptes de la commune]
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Établissements d'enseignements
- Professionnels et établissements de santé
- Paroisse Notre-Dame-de-la-Saône
- Début du 16e siècle. Deux pierres superposées en calcaire. Musée d'art ancien et contemporain d'Epinal
- « Église Saint-Rémy », notice no PA00107178, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Autel, retable, exposition, tabernacle, 6 chandeliers d'autel (porte-cierges), antependium (maître-autel) », notice no PM88000409, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Statue : Christ en croix », notice no PM88001475, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Statue et sa niche : Vierge de Pitié », notice no PM88001476, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Statue : Saint Rémi », notice no PM88001477, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Statue : Saint Rémy », notice no PM88000407, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Statue : Sainte Anne », notice no PM88000408, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Plaque commémorative de fondation de messe de George Maire, de Godoncourt, chirurgien major des armées du roi et de son épouse D.F.Grave », notice no PM88001478, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Clocher d'une église de France : Godoncourt, Chapelle Sainte-Anne
- Notice no PM88000410, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture chapelle de l'ermitage Sainte-Anne. Retable : Scènes de la vie de sainte Anne
- Le département des Vosges: statistique historique et administrative, p. 245, Éd. Peiffer, Nancy, 1847
- Le vœu de Louis XIII, par Maurice de Vaulgrenant, Revue d'histoire de l'Église de France. Année 1938 102 pp. 47-58
- Abbé Chapiat, Voyages dans les Vosges, Éd. Ligaran, 2016, (ISBN 2335165070).
- Monastère de Godoncourt
- Monument aux morts
- Godoncourt. Monument aux morts de la Grande Guerre
- enquête thématique régionale (architecture rurale de Lorraine)