Golfe d'Alaska

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Le golfe d'Alaska[1] ou golfe de l'Alaska, Gulf of Alaska en anglais, dans une partie ouverte du Nord de l'océan Pacifique, baigne le Sud de l'Alaska, en Amérique du Nord, depuis Kabuch Point, l'extrémité occidentale de la péninsule d'Alaska , jusqu'au cap Spencer face à l'archipel Alexandre.

Golfe d'Alaska
Golfe de l'Alaska
Gulf of Alaska (en)
Carte du golfe d'Alaska
Carte du golfe d'Alaska
Géographie humaine
Pays côtiers
Drapeau des États-Unis États-Unis
Subdivisions
territoriales
Alaska
Géographie physique
Type
golfe
Localisation
Nord de l'océan Pacifique
Coordonnées 58° 30′ nord, 148° 30′ ouest
Subdivisions
Golfe de Cook, détroit de Chelikhov, baie du Prince-William
Géolocalisation sur la carte : océan Pacifique
(Voir situation sur carte : océan Pacifique)
Golfe d'Alaska Golfe de l'Alaska Gulf of Alaska (en)
Géolocalisation sur la carte : Alaska
(Voir situation sur carte : Alaska)
Golfe d'Alaska Golfe de l'Alaska Gulf of Alaska (en)

Géographie

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L'Organisation hydrographique internationale définit les limites les plus précises de la façon suivante[2] :

Les principales agglomérations l'entourant d'est en ouest sont la capitale de l'état fédéré Juneau, Valdez et Anchorage.

Environnement et climat

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Son principal courant marin est également dit de l'Alaska.

Ce golfe et la mer de Bering qu'il jouxte, écologiquement très riches, notamment en saumon et colin d'Alaska qui ont une grande importance économique, sont deux zones marines concernées par des phénomènes complexes de mélange d'eaux de glace issues de la fonte polaire et d'eaux océaniques plus salées et denses. Ces espaces maritimes sont depuis quelques décennies les plus affectés au monde par le réchauffement des eaux marines, en partie responsable, avec notamment la surpêche, de changements écologiques de long terme[3].

Ce réchauffement est particulièrement net depuis 2014 avec de nouveaux records battus en 2016 et 2017[4]. Il a clairement une cause anthropique selon une étude récente[5],[6]. Il expliquerait les difficultés de reproduction du saumon, normalement très abondant dans la région, et l'apparition d'autres espèces inhabituelles de poissons, par exemple le poisson lune[7].

Notes et références

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  1. Encyclopédie Larousse en ligne - Section Encyclopédie - Golfe d'Alaska. Site internet : http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/Alaska/104531. Consulté(e) le 20 novembre 2017.
  2. « Limites des Océans et des Mers, Publication spéciale no 23, 3e édition », Organisation hydrographique internationale, (consulté le )
  3. Spies R.B (2006). Long-term ecological change in the Northern Gulf of Alaska. Elsevier.
  4. OMM (Organisation météorologique mondiale), 2017 remains on track to be among 3 hottest years on record  ; 19 December 2017.
  5. (Knutson T.R. et al. (2018). Bull. Am. Meteorol. Soc. 99, S11–S15 ; 2018. CMIP5 Model-Based Assessment of anthropogenic influence on record global warmth during 2016 | PDF | 5 pages).
  6. Brubaker M & al. (2018), The hight latitude marine heat wave of 2016 and its impacts on Alaska ; the 2016 Alaska marine heat wave was unprecedented in terms of sea surface temperatures and ocean heat content, and CMIP5 data suggest human-induced climate change has greatly increased the risk of such anomalie ; BAMs/American Meteorological Society |Janvier 2018 | DOI : 10.1175/BAMS-D-17-0105.1.
  7. RTBF : d'étranges poissons apparaissent dans le Golfe d'Alaska .

Voir aussi

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Articles connexes

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Lien externe

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Bibliographie

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  • Bédard, M. P., Gauvin, A., & Penttinen, H. La géodynamique actuelle de la région du sud de l'Alaska et son lien avec le grand séisme de 1964.
  • Rea, D. K., & Snoeckx, H. (1995). Sediment fluxes in the Gulf of Alaska: Paleoceanographic record from site 887 on the Patton-Murray seamount platform. In Proceedings of the Ocean Drilling Program. Scientific results (Vol. 145, pp. 247–256). Ocean Drilling Program.
  • Thomas, F. (1991). Étude des échanges de gaz entre océan et atmosphère (Doctoral(e) dissertation, Paris 7).