Gonzalo Lira

journaliste, romancier et blogueur américano-chilien

Gonzalo Ángel Quintilio Lira López dit Gonzalo Lira, né le 29 février 1968 à Burbank (Californie) et décédé le 12 janvier 2024 en Ukraine est un journaliste, romancier, blogueur, cinéaste et documentariste américain d'origine chilienne.

Gonzalo Lira
Gonzalo Lira en 2022
Biographie
Naissance
Décès
(à 55 ans)
Ukraine
Nom dans la langue maternelle
Gonzalo Ángel Quintilio Lira LópezVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Saint George's College (en) (jusqu'en )
Dartmouth College (Bachelor's degree in history (d)) (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Parentèle

Biographie

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Jeunesse

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Gonzalo Lira est né de parents chiliens à Burbank, en Californie et il grandit dans la vallée de San Fernando à Los Angeles puis à New-York, Guayaquil (Équateur) et à Santiago au Chili. En 1985, il est diplômé du Saint George's College de Santiago puis de 1985 à 1991, il travaille comme professeur d'anglais et voyage en Amérique du Sud. Il revient en 1991 aux États-Unis et entre au Dartmouth College, une université située dans la ville de Hanover (New Hampshire) et il y obtient en 1995 un diplôme en histoire et un diplôme en philosophie.[1].

Carrière

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Après avoir obtenu son diplôme, Gonzalo Lira déménage à Los Angeles pour poursuivre une carrière de scénariste. Sans succès, il se tourne vers l'écriture de romans. En 1997, il publie, en langue espagnole, un roman sur le passage à l'âge adulte intitulé Tomáh Errázurih. Son premier roman en anglais, un thriller d'espionnage intitulé Counterparts (titre original), est publié en janvier 1998 par G. P. Putnam's Sons. Il a reçu une avance d'un million de dollars américains pour le roman et une suite[1] et il a été qualifié par le magazine Qué Pasa de « l'écrivain chilien le mieux payé au monde »[2].

En 1998, après avoir déménagé à New York, Gonzalo Lira écrit, produit et réalise un court métrage comique So Kinky puis il participe à la création de l'histoire du jeu vidéo Soldier of Fortune (2000). En 2002, il publie un autre thriller d'espionnage en anglais intitulé Acrobat (titre original), dont les droits cinématographiques sont achetés par Miramax. En 2005, il tourne le film Secuestro au Chili.

Dans les années 2010, il vit à Kharkiv et épouse une Ukrainienne avec qui il a deux enfants mais avec qui il finit par divorcer[3].

En avril 2022, les amis et la famille de Gonzalo Lira déclarent avoir perdu contact avec lui et le ministère chilien des Affaires étrangères commence à rechercher où il se trouve. La journaliste américaine Sarah Ashton-Cirillo, basée en Ukraine rapporte sa capture apparente par les forces ukrainiennes le 18 avril. Gonzalo Lira fait l'objet de théories du complot autour de son meurtre présumé, mais il réapparait en vie le 22 avril 2022, affirmant qu'il avait été détenu par le SBU pendant la période de sa disparition[4].

Le 12 janvier 2024, Gonzalo Lira Sr., le père de Gonzalo Lira, rapporte que son fils est décédé dans une prison ukrainienne à l’âge de 55 ans[5],[6].

Publications en français

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  • Opération providence (titre original : Counterparts[2],[7], traduction de Sylviane Lamoine, Flammarion (1999) puis Pocket (2000)
  • Double salto (titre original : Acrobat), traduction de Philippe Safavi, Presses de la Cité (2003) puis Pocket (2006)

Références

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  1. a et b (es) Denise Baden, « El hombre del million de dolares », sur El Mercurio,
  2. a et b (es) Pamela Albornoz, « El escritor chileno mejor pagado del mundo », sur Qué Pasa,
  3. Felicia Sideris, « Ukraine : un Américain est-il réellement emprisonné depuis cinq ans "pour avoir critiqué Zelensky" ? », sur TF1,
  4. (es) Diego Hermosilla P., « La historia del chileno que dice que lo secuestró el servicio secreto ucraniano », sur Publimetro,
  5. (en) James Bickerton, « Who Is Gonzalo Lira? Pro-Putin American Expat Dies in Ukrainian Jail », sur Newsweek,
  6. MP, « Guerre en Ukraine : qui est Gonzalo Lira, un réalisateur américain pro-Poutine, mort dans une prison ukrainienne ? », sur La Dépêche,
  7. (en) Patricia Holt, « Some Tough Gals Are Tough to Buy », sur San Francisco Examiner,

Liens externes

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