Gotō Shōjirō

samouraï
Gotō Shōjirō
Fonctions
Gouverneur de la préfecture d'Osaka
-
Tadaosa Daigo (d)
Nishiyotsutsuji Kiminari (d)
Ministre
Ministère japonais de l'Agriculture et du Commerce
Ministre des communications
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 59 ans)
HakoneVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
後藤象二郎Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
正本Voir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
保弥太, 良輔, 象二郎Voir et modifier les données sur Wikidata
Prénoms sociaux
日曄, 暢谷, 雲濤Voir et modifier les données sur Wikidata
Noms de pinceau
正本, 元曄Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Kaiseijo (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Goto Masaharu (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Gotō Taketarō (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Iwasaki Yanosuke (en) (gendre)
Ōe Taku (gendre)
Shōkichi Nagayo (d) (gendre)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Hōraisha (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Partis politiques
Maîtres
Distinction
Vue de la sépulture.

Le comte Gotō Shōjirō (後藤 象二郎?, né le au domaine de Tosa et décédé à l'âge de 59 ans le à Hakone dans la préfecture de Kanagawa) est un samouraï japonais qui devint homme politique durant l'ère Meiji[1] et fut l'un des meneurs du mouvement pour la liberté et les droits du peuple (自由民権運動, jiyū minken undō?) qui évoluera en parti politique.

Biographie modifier

Natif du domaine de Tosa (actuelle préfecture de Kōchi), il participe au mouvement anti-étrangers avec son compatriote Sakamoto Ryōma. Après avoir été promu par son domaine, il s'empare du pouvoir politique du fief et exerce son influence sur le daimyō Yamauchi Toyoshige pour appeler le shogun Tokugawa Yoshinobu à retourner le pouvoir à l'empereur.

Après la restauration de Meiji, Gotō est nommé à différents postes gouvernementaux, tels que gouverneur d'Osaka et sangi (conseiller), mais quitte le gouvernement de Meiji en 1873 à cause des décisions prises lors du Seikanron sur la question coréenne et, plus généralement, en opposition à la domination Chōshū-Satsuma sur le nouveau gouvernement. Avec Itagaki Taisuke, il propose l'établissement d'un parlement populaire élu. En 1874, toujours avec Itagaki Taisuke, en plus d'Etō Shimpei et Soejima Taneomi de la province de Hizen, il fonde l'Aikoku kōtō (« parti public des patriotes »), en déclarant : « Nous, les trente millions de personnes au Japon, sommes toutes dotées de certains droits, comme ceux d'apprécier et de défendre la vie et la liberté, d'acheter et de posséder une propriété, d'obtenir un travail et de prétendre le bonheur. Ces droits sont innés et appartiennent à tous les hommes, et ne peuvent être retirés par le pouvoir d'un autre homme. » Cette position anti-gouvernementale trouve écho chez les anciens samouraïs, l'aristocratie rurale (qui doit verser de très forts impôts) et les paysans (mécontents des prix élevés et des bas salaires).

Après la conférence d'Osaka de 1875, il retourne brièvement au gouvernement et devient membre du genrōin. Il dirige également la mine de charbon de Takashima à Kyūshū, mais la trouve déficitaire et vend ses intérêts à Iwasaki Yatarō.

En 1881, il revient à la politique et aide Itagaki Taisuke à fonder le parti libéral du Japon qui développe le mouvement de coalition Daidō danketsu en 1887.

En 1889, Gotō est nommé ministre des Communications dans le gouvernement de Kuroda Kiyotaka, et reste à ce poste durant les premiers gouvernements de Yamagata Aritomo et de Matsukata Masayoshi. Il est élevé au titre de comte (hakushaku) selon le nouveau système de pairie kazoku. Dans le second gouvernement d'Itō Hirobumi, il est nommé ministre de l'Agriculture et du Commerce. Il est cependant impliqué dans un scandale sur de futures transactions et est forcé de démissionner. Après un infarctus, il se retire dans sa résidence d'été à Hakone où il meurt en 1896. Sa tombe se trouve au cimetière d'Aoyama à Tokyo.

Source de la traduction modifier

Références modifier

  1. (en) Louis Frédéric, Japan Encyclopedia, , « Gotō Shōjirō », p. 264.

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Liens externes modifier