Gottlieb Jäger, né le à Aarau (originaire de Brugg) et mort le à Brugg, est un juriste et une personnalité politique suisse.

Gottlieb Jäger
Illustration.
Fonctions
Conseiller national

(3 ans et 24 jours)

(11 ans, 11 mois et 28 jours)
Circonscription Argovie
Président du Conseil national

(5 mois et 13 jours)
Juge au Tribunal fédéral

(18 ans)
Président du Tribunal fédéral

(moins d’un an)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Aarau
Date de décès (à 85 ans)
Lieu de décès Brugg
Nationalité Suisse
Profession Juriste

Il est membre du Conseil national de 1848 à 1851 et de 1854 à 1866 et le préside en 1864-1865.

Il est par ailleurs juge au Tribunal fédéral de 1856 à 1874 et le préside en 1860.

Biographie modifier

Gottlieb Jäger naît le à Aarau, dans le canton d'Argovie. Il est originaire de Brugg, dans le même canton. Son père, Samuel, est greffier du tribunal de district[1].

Il fait des études de droit à partir de 1825 aux universités de Bâle, d'Iéna et de Heidelberg[1].

Il obtient son brevet de notaire en 1829 et celui d'avocat en 1831[2]. Il exerce la fonction de secrétaire de la direction de l'éducation du canton d'Argovie[2] de 1832 à 1833, puis fait un voyage en Amérique jusqu'en 1836 avant de devenir avocat à Brugg[1].

Il est juge suppléant au Tribunal fédéral de 1849 à 1856 et de 1874 à 1880 et juge fédéral à temps partiel de 1856 à 1874. Il préside le tribunal en 1860. Il était considéré comme l'un des juristes les plus éminents de Suisse[1].

Il épouse Sophie Siebenmann, fille d'un commerçant, en 1837[1].

Il meurt le à Brugg[1].

Parcours politique modifier

Il est député au Grand Conseil du canton d'Argovie de 1832 à 1834 et de 1837 à 1862. Il est membre en parallèle de la Assemblée constituante argovienne de 1849 à 1852. Il est par ailleurs président de Brugg de 1838 à 1858[1].

Il siège au Conseil national du au et du au . Il le préside du au [3].

En 1845, il dirige les négociations pour payer la rançon des francs-tireurs prisonniers du gouvernement lucernois[1].

Positionnement politique modifier

D'abord situé à la gauche du radicalisme, il se rallie par la suite au courant plus modéré du parti[1].

Bibliographie modifier

  • (de) « Fürsprech Jäger von Brugg », Neujahrsblätter für Jung und Alt, vol. 7,‎ , p. 21 à 28 (lire en ligne)

Notes et références modifier

  1. a b c d e f g h et i Stefan Holenstein (trad. Elena Vuille-Mondada), « Gottlieb Jäger » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. a et b (de) « Aargau », Der Bund,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  3. « Biographie de Gottlieb Jäger », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.

Liens externes modifier