Gouvernement Johnson (1)
Le gouvernement Johnson I (en anglais : First Johnson ministry) est le gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord entre le et le , sous la 57e législature de la Chambre des communes.
(en) First Johnson ministry
Reine | Élisabeth II |
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Premier ministre | Boris Johnson |
Premier secrétaire d'État | Dominic Raab |
Élection | 8 juin 2017 |
Législature | 57e |
Formation | |
Fin | |
Durée | 4 mois et 22 jours |
Parti politique | Conservateur |
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Ministres | 22 |
Femmes | 7 |
Hommes | 15 |
Chambre des communes |
311 / 650 |
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Chef de l'opposition | Jeremy Corbyn |
Il est dirigé par le conservateur Boris Johnson, successeur de Theresa May après sa démission. Il succède au gouvernement May II et cède le pouvoir au gouvernement Johnson II après que le Parti conservateur a remporté la majorité absolue aux élections générales de 2019.
Historique du mandat
modifierCe gouvernement est dirigé par le nouveau Premier ministre Boris Johnson, anciennement secrétaire d'État aux Affaires étrangères et du Commonwealth. Il est constitué par le Parti conservateur, qui dispose seul de 311 députés sur 650, soit 47,8 % des sièges de la Chambre des communes. Il bénéficie du soutien sans participation du Parti unioniste démocrate (DUP), qui dispose de dix députés, soit 1,5 % des sièges de la Chambre.
Il est formé à la suite de la démission de Theresa May, au pouvoir depuis .
Il succède donc au gouvernement May II, constitué et soutenu dans les mêmes conditions.
Formation
modifierTheresa May annonce le son intention de démissionner deux semaines plus tard de ses fonctions de cheffe du Parti conservateur, et indique que l'élection pour la remplacer commencera le [1]. Deux mois plus tard, à l'issue d'un vote des adhérents du parti, l'ancien secrétaire d'État aux Affaires étrangères et ex-maire de Londres Boris Johnson est élu chef des conservateurs avec une très large avance sur son concurrent Jeremy Hunt[2].
Boris Johnson est donc nommé Premier ministre dès le lendemain de la proclamation de son élection, le , à la suite de son audience avec la reine Élisabeth II au palais de Buckingham[3]. Il nomme aussitôt les membres de son gouvernement, promouvant Sajid Javid comme chancelier de l'Échiquier et les eurosceptiques Priti Patel en qualité de secrétaire d'État à l'Intérieur et Dominic Raab au poste de secrétaire d'État aux Affaires étrangères, le secrétaire d'État à la Sortie de l'Union européenne Stephen Barclay étant reconduit[4].
Succession
modifierAu mois de puis d', il appelle par trois fois à la dissolution de la Chambre des communes et à l'organisation de nouvelles élections, en raison de l'incapacité pour son gouvernement de faire voter l'accord organisation le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne[5]. Il obtient gain de cause lors de sa quatrième tentative, le , les députés s'accordant par 438 voix contre 20 pour convoquer des élections anticipées le 12 décembre suivant[6].
Le scrutin étant un succès pour le Parti conservateur[7], qui remporte une victoire d'une ampleur inédite depuis les élections générales de 1987[8], le Premier ministre annonce le la constitution du gouvernement Johnson II[9].
Composition
modifier- Par rapport au gouvernement May II, les nouveaux membres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attributions le sont en italique.
Notes et références
modifier- Philippe Bernard, « Brexit : Theresa May démissionne avec le « regret de ne pas avoir pu le mettre en œuvre » », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
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- « Royaume-Uni: Boris Johnson a été nommé premier ministre britannique », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
- « Boris Johnson dévoile son gouvernement composé d'eurosceptiques », France 24, (lire en ligne, consulté le ).
- « Brexit : Boris Johnson tente de déclencher des élections anticipées », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Royaume-Uni : Boris Johnson peut se réjouir, des élections anticipées auront bien lieu dans un mois », Le Journal du dimanche, (lire en ligne, consulté le ).
- Lucas Médiavilla et Alexandre Counis, « Elections au Royaume-Uni : large victoire de Boris Johnson », Les Échos, (lire en ligne, consulté le ).
- Éric Albert, « Victoire écrasante de Boris Johnson », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
- Thomas Pierre, « Brexit : une semaine au pas de course pour Boris Johnson », RTL, (lire en ligne, consulté le ).