Goven

commune française d'Ille-et-Vilaine

Goven est une commune française située dans le département d’Ille-et-Vilaine en région Bretagne.

Goven
Goven
Église de Goven.
Blason de Goven
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Redon
Intercommunalité Vallons de Haute-Bretagne Communauté
Maire
Mandat
Norbert Saulnier
2020-2026
Code postal 35580
Code commune 35123
Démographie
Gentilé Govenais
Population
municipale
4 309 hab. (2021 en évolution de −5,36 % par rapport à 2015en évolution de −5,36 % par rapport à 2015)
Densité 108 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 00′ 24″ nord, 1° 50′ 46″ ouest
Altitude 105 m
Min. 15 m
Max. 116 m
Superficie 39,73 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Goven
(ville isolée)
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Guichen
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Goven
Liens
Site web www.goven.fr

Géographie

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Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
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Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

Localisation

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La commune est située à environ 17 km au sud-ouest de Rennes. Les communes limitrophes voisines sont : Guichen (le chef-lieu du canton), Lassy, Baulon, Bréal-sous-Montfort, Mordelles, Chavagne, Bruz. Traditionnellement, la commune fait partie du Pays pourpre.

Goven n’est pas limitrophe de Saint-Thurial mais les deux frontières sont distantes d’une cinquantaine de mètres seulement.

Géologie et relief

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Goven est situé sur des affleurement de grès armoricain et de schistes pourprés, dits schistes pourprés de Pont-Réan ; l'érosion a particulièrement attaqué les schistes pourprés, plus tendres que le grès armoricain, ce qui a favorisé l'aménagement de plusieurs étangs (étang des Noës Cherel, étang du Pont aux Ânes, étang des Chassouillères, le Grand Étang, étang de Lampâtre,...)[1].

Les sols situés sur les bancs de schistes briovériens, tendres, argileux et friables, situés dans la partie nord de la commune, sont les plus fertiles ; ceux situés sur le grès armoricain, notamment aux alentours du bourg, sont plus légers, mais nécessitent un épierrage en raison des cailloux anguleux qu'ils contiennent ; les sols glaiseux des bas de versants et des fonds de vallée, lourds et humides, sont moins fertiles, écrit Pierre Biays en 1943.

Le relief est en pente générale vers l'Est en direction de la vallée de la Vilaine, laquelle sert de limite orientale à la commune, entrant sur son territoire vers 20 mètres d'altitude à la confluence du Meu (proche du château de Blossac) et en sortant vers 16 mètres d'altitude en amont de Pont-Réan. Les altitudes les plus élevées sont dans la partie occidentale de la commune (116 mètres entre la Jouannelaye et les Cucuères). Le bourg est vers 90 mètres d'altitude.

Hydrographie

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Carte du réseau hydrographique de la commune de Goven.
Goven se trouve intégralement dans le bassin versant de la Vilaine.

La commune de Goven est traversée ou longée par trois cours d'eau : le fleuve côtier Vilaine (à l'est) et deux de ses affluents de rive droite le Meu (au nord) et le Canut (à l'ouest) ; certains des modestes affluents de ces cours d'eau comme le Ruisseau de la Tournerais et celui de la Croix Macé pour la Vilaine, le Ruisseau de Lampâtre (il sert un temps de limite communale avec Lassy) pour le Canut, traversent ou longent aussi le finage de Goven.

Outre les étangs précités situés sur son territoire, le lit majeur de la Vilaine est parsemé de nombreux plans d'eau, traces de l'ancienne exploitation en carrière des alluvions, notamment des gravières pour les besoins en matériaux de construction principalement de la ville de Rennes toute proche.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 796 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Rheu à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 720,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Transports

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Le bourg de Goven est situé au carrefour de deux routes secondaires : la D 44 (axe est-ouest qui vient de Pont-Réan et va vers Baulon) et la D 39 (en provenance de Guichen; via la D 38). La partie nord-est de la commune est traversée par la D 36, un axe routier plus important qui vient côté Est de Bruz et va vers l'Ouest en direction de Bréal-sous-Montfort ; cet axe routier s'embranche au niveau de la zone artisanale de la Corbière sur la route la plus importante qui concerne Goven, la D 177 (ancienne Route nationale 177), axe routier Rennes-Redon, aménagé en voie express, qui traverse la partie orientale de la commune, desservie par deux échangeurs, celui de la Corbière au nord-est de la commune, et celui des Terres, à sa limite sud, qui se raccorde à la D 776 (ancienne Route nationale 776), laquelle longe à plusieurs reprises le territoire communal sans y pénétrer.

Habitat et paysages

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Goven présente un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé en de nombreux écarts formés de hameaux ("villages") et fermes isolées. La commune, malgré la proximité de Rennes, a peu été touchée par la rurbanisation ; par contre le bourg, traditionnellement d'importance modeste, a beaucoup grossi avec la création de plusieurs lotissements à sa périphérie depuis la décennie 1980.

Urbanisme

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Typologie

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Au , Goven est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Goven[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (38,4 %), terres arables (23,3 %), prairies (15,7 %), forêts (15,4 %), eaux continentales[Note 3] (2,5 %), zones urbanisées (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Gouen (1101), Goven en 1202, Guoven (1330), Govain (XVIe siècle), Gauvan (1630), Gauvain (1665)[15].

Goven tiendrait son nom de saint Goulven (évêque de Léon dans le Finistère). Cette étymologie est contestée par Erwan Vallerie, pour qui l'attribution de saint Goulven au toponyme Goven paraît abusive. Cette tradition signale toutefois que ce nom, Goven, est perçu comme celui d'un saint fondateur. L'association de ce saint repose peut-être sur une remarque de l'abbé Henri Le Breton, citée par E. Vallerie, selon laquelle saint Goulven ou Golven, évêque de Léon « d'après certains érudits aurait été jadis honoré à Goven à cause d'un séjour qu'il y aurait fait »[16],[17]. Dans la liste des saints et des lieux où ils sont honorés, établie par Joseph Loth, la commune de Goven est absente. On peut y observer que tous les lieux cités conservent le -l- de Gou-l-ven[18].

En gallo, le nom s’écrit Govin[19],[20].

Histoire

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Antiquité

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De nombreuses données archéologiques (série d'enclos, gisements d'imbrices, et de tegulae, dépôt monétaire, etc.) issues de divers points du territoire de la commune indique que celui était peuplé probablement dès l'époque gauloise. Il est possible que la voie romaine de Vannes à Rennes ait traversé le territoire de Goven selon un tracé non décrit mais connu localement sous le nom de "Chemin ferré"[21].

Moyen-Âge

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D'après Amedée Guillotin de Corson, Goven est une "très-ancienne" paroisse. Elle est attestée indirectement dès 1085, car elle devait payer la dîme levée dans le fief des seigneurs de Blossac à l'abbaye de Paimpont, d'où éventuellement le nom du hameau Paimpont au Nord de la commune actuelle sur le bord de la route départementale 36. Selon Erwan Vallerie, Goven compte parmi les "paroisses primitives" fondées autour du vie siècle au moment de la colonisation de l'Armorique par les Bretons, dont la limite orientale était marquée par la Vilaine depuis Redon et du Meu jusqu'à Talensac. Cette limite correspond également à la frontière entre l'évêché d'Alet (plus tard Saint-Malo), auquel appartenait Goven, et l'évêché de Rennes sur les rives gauches du Meu et de la Vilaine. La paroisse englobait d'après l'auteur les terres de Lassy, Baulon, Saint-Thurial, Bréal-sous-Montfort, et, avec quelques doutes, celles de Guichen. Cet ensemble occupait un territoire estimé à 16 900 ha (169 km2) environ. La croissance démographique et l'urbanisation au xie et xiie siècles entrainaient la création de bourgs et la construction de nouvelles églises. La paroisse de Goven était alors démembrée en plusieurs trèves. devenant ultérieurement des paroisses à leur tour La plus ancienne paroisse née de ce démembrement est sans doute Baulon au ixe siècle, puis Guichen avec Lassy, et enfin Saint-Thurial qui précède Bréal[22].

Au Sud du bourg, près de la limite avec Bréal-sous-Montfort, se situe la butte de Gourmalon, en fait une motte de 6 m de haut. Pour Paul Banéat, il semble certain, qu'elle ait servi d'assiette (assise) pour un château antérieur au xiie siècle, dont on n'a cependant pas trouvé de traces. L’historien évoque des hypothèses de "certains auteurs" selon lesquelles le comte Gourmailhon de Cornouaille y aurait construit une forteresse au xe siècle, qu'il s'agirait d'un ancien oppidum gaulois ou bien d'un tumulus ayant servi de défense. Plusieurs légendes se racontent au sujet de ce lieu[23].

Une enceinte fortifiée entourait jadis le bourg de Goven : elle consistait en un épais rempart de terre battue entouré d’une large douve profonde de plus de trois mètres ; des lieux-dits tels que « La Porte Yvon » et « Le Portail » en gardent le souvenir[24].

A la fin du XVIIe siècle, Jean Ogée et ses continuateurs pensaient pouvoir dater la naissance de Goven à 1020, fondé par Judicaël, seigneur de Lohéac[25],[26]. Or, il s'agit d'une erreur, car l'auteur a confondu le lieu du nom « Govent » voisin du château du seigneur de Lohéac avec Goven. Une deuxième erreur de la part de J. Ogée concerne la date de 1031, quand le seigneur Simon de la Rochebernard aurait donné une terre nommé « Goven » à l'abbaye Saint-Sauveur de Redon. Il s'avère cependant que dans la source citée par Ogée, on parle d'un lieu appelé "Gaveli"[27],[28].

Temps modernes

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Marie-Anne Colbert, duchesse de Mortemart, prétendit en 1695, à cause de sa châtellenie de Bréal, aux droits de supériorité et de fondation dans l'église de Goven. Mais au XVIIIe siècle le seigneur de Blossac, considéré comoe le véritable seigneur de la paroisse, réclama pour lui-même ce droit de prééminence[29].

Dédiée à saint Martin et à saint Roch, la première église paroissiale dont l'histoire a conservé la mémoire datait du XIVe siècle. La flèche de son clocher était très élevée « haute de 75 pieds au-dessus des cloches » et tomba le , lors d'une forte tempête[29].

Le manoir de Blossac (ou Beloczac) était le fief seigneurial le plus important pourvu des trois degrés de haute, moyenne et basse justice ; son possesseur avait le titre de "grand-écuyer de Bretagne" ; le manoir fut érigé en châtellenie, probablement en 1677[30]. Les seigneuries de la Tournerais, de la Cucuère et de Buris exerçaient aussi la haute justice et celle de Noyal la basse justice.

De nombreux autres manoirs existaient dans la paroisse : Turais, Verrerie (Vairie), Baulac, Champ-Blanc, Haut-Boris, Bas-Boris, Noyal, Talanzac (D'Amansac), Rivière, Feuillée (Feillée), Saint-Samson, Caffort, Hayrie, Cucuère, Tourneraye, ainsi que le château de Lampastre (dit aussi des Étangs) ; la chapelle Saint-Vincent, disparue de nos jours, était une chapelle frairienne[30]. D'autres chapelles, également disparues, existaient : Saint-Samson, Saint-Julien-des-Bois, Saint-Jean de-Baulac et les deux anciennes chapelles de Blossac, Sainte-Catherine et Saint-Sauveur, et plusieurs autres, la paroisse de Goven disposant alors de 14 chapelles en tout. Une confrérie du Saint-Sacrement existait dans l'église de Goven[29].

Carte de Cassini de la paroisse de Goven et de ses environs (1786).

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Goven en 1778 :

« Goven : au Sud-Est de Saint-Malo, son évêché ; et à 3 lieues deux tiers de Rennes, sa subdélégation et son ressort. Cette paroisse, dont la cure est à l'alternative, a une haute justice, et compte 2 000 communiants[Note 4]. M. le comte de Blossac en est le seigneur. (...) On trouve, dans cette paroisse, plusieurs vestiges d'anciens retranchements faits du temps des Ducs de Bretagne. Ce territoire produit du froment, du seigle, du blé noir, et de l'avoine. On y voit, avec peine, une grande quantité de landes qui, si elles étaient défrichées, feraient le bonheur des habitants de lieu. On y remarque un bois taillis[31]. »

Révolution française

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Le corps politique (assemblée des notables de la paroisse) de Goven se réunit le dans le cadre de la préparation des États généraux ; une première réunion organisée le 2 avril avait abouti à un désaccord entre le sénéchal de Goven, Filly du Perray, qui avait voulu imposer son point de vue en leur présentant un cahier rédigé préalablement, et les paroissiens. Un nouveau cahier de doléances fut rédigé par l'écrivain Guyet, certains passages étant empruntés aux cahiers de Bruz, et d’Orgères, et signé par les douze paroissiens présents ; les paroissiens demandent notamment la suppression des corvées royales et seigneuriales, le droit de construire des moulins ou d'aller au moulin de son choix. René Thébault[Note 5] et Pierre Cloteaux[Note 6] furent désignés pour représenter la paroisse à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Rennes. Le texte presque complet du cahier de doléances est consultable sur un site Internet[32].

Marc-Olivier Huet des Landes fut recteur de Goven du jusqu'en 1791 et fut réinstallé en 1803 jusqu'à sa mort en 1813. L'abbé Joseph Hamery[Note 7], vicaire à Goven lors du déclenchement de la Révolution, se réfugia pendant la Terreur à Saint-Thurial, y célébrant la messe dans les champs et attirant des centaines de fidèles ; arrêté, il fut guillotiné à Rennes le [33].

Le Monsieur de La Bourdonnaye de Blossac[Note 8] se plaint que son chateau de Blossac situé paroisse de Goven, a été dévasté, que les titres et papiers ont été incendiés, que ces excès ont été commis par une troupe de cinq à six cent personnes depuis les quatre heures du soir du mercredi vingt-sept janvier dernier, jusqu'au lendemain midi[34].

Jean Baptiste Mathurin Rouault[Note 9], seigneur de Livoudray, fut fusillé par une colonne mobile à 2 km de son domicile du château de la Tournerais le 2 pluviose an IV ().

Le XIXe siècle

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A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Goven en 1843 :

« Goven (sous l'invocation de saint Martin) : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : la Jouannelais, la Hunelais, la Lucinière, le Bois-Martin, les Landes, Paimpont, la Vallée de Bury, le Tertre, Amansac, le Plessix-des-Carvesais, Jeux, Haut et Bas-Louvain, Saint-Samson, la Gauchère, la Riotais, la Freuchère, la Hillandais, la Reaudais, la Platonnière, la Cuenais. Maisons remarquables : château de Blossac, maisons de la Feuillée, de la Tournerais, l'Ampâtre, la Harie, Bolac. Superficie totale : 2 972 hectares 67 ares, dont (...) terres labourables 2 077 ha, prés et pâturages 349 ha, bois 248 ha, vergers et jardins 52 ha, landes et incultes 1 065 ha, étangs 42 ha (...). Moulins : 3 (de la Tournerais, de l'Ampâtre, de la Chaise). Le château de Blossac; propriété de M. de La Bourdonnaye, est un des plus beaux de Bretagne, et mérite d'être vu. Il est situé dans un fond, entre la rivière de Vilaine et l'entrée du Meu dans celle-ci, à l'extrême limite nord-est de la commune. Tout autour du corps principal s'étendent de vastes jardins anglais, et de grands bois séculaires forment une ceinture imposante à cette belle habitation. Goven contient, outre le bois de Blossac, ceux du Lohon, de l'Enclos et du Bougan, de la Riotais, de la Haute-Verrie, de l'Hermitage, de la Boucherie. On y voit les étangs des Noës-Chérel, du Pont aux Ânes, du Lohon, des Chassouillères, de l'Ampâtre, du Moulin d'A-haut. Elle est limitée nord-est et est par par le Meu et la Vilaine. Il y a foire le 11 novembre. Géologie : le quartzite est la roche dominante. On parle le français [en fait le gallo][35]. »

L'église paroissiale actuelle, dédiée à saint Martin et saint Goulven, a été construite en 1849-1850 par l'architecte Jacques Mellet.

Pie de La Bourdonnaye fait reconstruire le château de Blossac entre 1893 et 1898.

Le XXe siècle

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La Belle Époque

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Au début du mois de mars 1906 l'inventaire de l'église de Goven ne put avoir lieu, « la foule s'y étant opposée. M. le recteur a fait une protestation en son nom et au nom du conseil de fabrique ; puis il a interrogé les habitants : « Voulez-vous que j'ouvre votre église ? » ; aussitôt la foule de répondre : « Non! Non! » ; « Vous entendez, reprend le recteur : cette église ne sera ouverte que par la force et alors ce sera un attentat au droit de Dieu, de l'Église et de cette population ». Au nom du conseil municipal et de la commune, M. le maire déclare à son tour que les portes ne seront ouvertes que par la force. Le receveur a alors été obligé de se retirer »[36].

Selon le journal Le Nouvelliste de l'Est en février 1910 « dans d'Ille-et-Vilaine, les enfants désertent les écoles communales pour les écoles libres », par exemple l'école communale (école laïque) de Goven n'a aucun élève[37].

Une ligne de tramway à voie métrique et voie unique des TIV (Compagnie des tramways à vapeur d'Ille-et-Vilaine) dessert Goven à partir de 1912 : les trams, qui roulaient à 25 km/heure maximum, mettaient environ 3 heures pour rejoindre Rennes ! La ligne, venant de Bréal-sous-Montfort, allait jusqu'à Redon via Baulon et Maure-de-Bretagne. Elle cessa de fonctionner en 1937, faute de rentabilité, mais reprit un temps du service pendant la Seconde Guerre mondiale[38].

Le château de la Massaye, situé près Pont-Réan, communes de Guichen et Goven (comprenant « le château proprement dit, maison de garde, communs, pelouse, jardins potager et d'agrément, verger, douves, avenues, parc, futaies et ses réserves comprenant terres, prairies, landes, carrières et bois taillis, le tout d'un seul tenant, d'une contenance totale de 66 hectares 58 ares 04 centiares ») et ses dépendances, ainsi que la ferme de la Massaye et plusieurs autres fermes, sont mis en vente par licitation en 1913[39].

La Première Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Goven porte les noms de 96 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 7 sont morts en Belgique (dont 5 le même jour le et un, Ange Bougot, des suites de ses blessures à l'hôpital de Liège le , donc après l'armistice) ; Jean Arthur est mort de maladie en Grèce le , donc également après l'armistice ; Paul Bougot est mort en captivité en Allemagne le  ; tous les autres sont morts sur le sol français[40].

L'Entre-deux-guerres

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Une fête dénommé "Assemblée de Blossac" était organisée chaque année le dimanche de la Trinité : une fête foraine et en cette occasion il y avait « gage de domestiques »[41].

En avril 1934 le comte Roger de La Bourdonnaye[Note 10], maire de Goven et Croix de Feu, dans une lettre qu'il envoie à l'Inspecteur d'académie, blâme l'institutrice publique qui a fait grève le (grève organisée par la CGT et la CGTU en protestation de la manifestation violente du 6 février 1934 organisée par des ligues d'extrême-droite et des associations d'anciens combattants), l'accusant de « s'être solidarisée avec les pires éléments révolutionnaires » ; il poursuit : « la Municipalité veillera, bien entendu, à ce que les enfants, heureusement encore peu nombreux à Goven, dont les parents sont assez aveugles pour les laisser à de tels éducateurs, ne souffrent pas d'un manque d'aménagement hygiénique à l'école, mais ne consentira pas de sacrifices pour l'aménagement du logement personnel de l'institutrice »[42].

Le comte de La Bourdonnaye était aussi président des Comités royalistes d'Ille-et-Vilaine et l'un des animateurs, avec Henri Dorgères, d'une publication bi-hebdomadaire La Province; qui soutenait l'Action française ; lors d'une perquisition organisée au château de Blossac en mars 1935 « les enquêteurs trouvèrent (...) une lettre signée d'un royaliste et l'invitant à provoquer une révolte paysanne, afin de prendre le pouvoir par la violence »[43].

Le est bénie par le chanoine Lemoine, représentant Mgr Mignen, en présence d'une foule de pèlerins venus de toutes les paroisses avoisinantes, la nouvelle chapelle de Sainte-Anne-de-l'Hermitage. Le journal L'Ouest-Éclair souligne « l'admirable population de Goven qui, par ses dons et ses charitables « corvées » dignes du Moyen-Âge, a permis une aussi pieuse initiative »[44].

La Seconde Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Goven porte les noms de 9 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : parmi elles, André Arthur est mort lors de Bataille de France au printemps 1940 ; Eugène Allo est mort en captivité en Allemagne en 1940 ; Armand Daniel, résistant, est mort en déportation, après être passé par les camps de concentration de Dachau et Mauthausen, à Melk (Autriche) le  ; Marcel Jouet, est mort en déportation le au kommando de travail de Watenstedt-Salzgitter (Allemagne)[40].

Émile Gernigon[Note 11], qui habitait la ferme de Bolac, cacha des résistants FTP et des armes. Il fut arrêté par les nazis le . L'un de ceux qu'il avait abrités l'avait dénoncé sous la torture de la Gestapo. Après leur arrestation, Emile Gernigon, son frère André et un ouvrier agricole, Armand Daniel, furent enfermés et évacués dans une voiture. Sur la route de Goven, on les obligea de regarder leur ferme en proie de flammes. Avec d'autres camarades, Émile Gernigon, à l'âge de 32 ans fut fusillé le au camp de la Maltière[45] en Saint-Jacques-de-la-Lande[46] ; son frère André Gernigon et Amand Daniel furent déportés en Allemagne[47].

La 12ème Compagnie du 3ème Bataillon F.F.I. d'Ille-et-Vilaine est constituée le sous les ordres du capitaine Jubin[Note 12] et installe ses quartiers au Monterfil et à Paimpont ( elle est baptisée Henri Moras[48], pour honorer cet homme abattu en service à l'entrée de Paimpont par un officier SS qui fuyait se cacher en forêt). Tous les groupes qui en sont membres avaient, avant cette date, déjà participé à des actions de sabotage et à des embuscades contre des convois allemands. Elle reçut comme mission le nettoyage de la présence allemande en forêt de Paimpont, en coopération avec l'armée américaine. Sur les 800 Allemands faits prisonniers en Forêt de Paimpont, environ 350 le furent par la 12e compagnie FFI et furent remis aux Américains ou convoyés au camp de prisonniers de Vezin-le-Coquet[49].

L'après Seconde Guerre mondiale

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4 soldats originaires de Goven (André Chapin, Joseph Monnier, Marcel Richomme et Édouard Ruffet) sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine[40].

Héraldique

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Blason Blasonnement :
De vair à la fasce de gueules chargée d’un huchet d’or lié de sable.

Économie

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La ZA de la Corbière est située au nord-est de la commune de Goven. Elle longe la voie express Rennes-Redon. 24 entreprises sont implantées dans la ZA, les d’activités développées sont : la chaudronnerie, le transport, la construction, la maçonnerie, l’isolation, l’aluminium, la nutrition animale, la distribution de produits industriels…

De nombreux commerces sont implantés dans le bourg de Goven. Une cinquantaine d’artisans et commerçants Govenais sont regroupés au sein de l’association GOVAEC.

La commune de Goven compte trente-six exploitations agricoles.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Mairie de Goven
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1793 1797 Louis Julien Filly[Note 13]   Sieur du Perray, avocat à la cour et sénéchal de Blossac.
1797 1799 Thomas Anne Gralan[Note 14]   Notaire.
1800 1803 Claude Hubert de La Hayrie[Note 15]   Comte.
1804 1805 Jean-Pierre Crespin[Note 16].   Percepteur.
1805 1810 Jean Blain de Saint-Aubin[Note 17]   Maire entre le et le . Garde du corps du roi. Habitait l'ancien château de la Tournerais.
1810 1812 A. Aubin ? (nom quasi illisible)    
1812 1815 Bronnais    
1815 1829 Claude Hubert de la Hayrie   Déjà maire entre 1800 et 1803.
1830 1830 Henry Rouault de Livoudray[Note 18]   Ancien officier des gardes du corps du roi. Maire entre le 13 juillet 1830 et le 19 septembre 1830
1830 1834 Jean Mény[Note 19]   Cultivateur.
1834 1837 Pierre Piel[Note 20]   Laboureur.
1837 1872 Joseph Boutin[Note 21]   Propriétaire. Cultivateur.
1872 1891 Roger de La Bourdonnaye[Note 22]   Marquis de La Bourdonnaye-Blossac (Fils d'Arthur Charles Esprit de La Bourdonnaye, qui fut député du Morbihan.) et Conseiller Général du Morbihan.
1891 1906 Pie de La Bourdonnaye[Note 23]   Marquis de La Bourdonnaye, Comte de Blossac, Vicomte de Coëteon. Sous-lieutenant aux Mobiles d'Ille-et-Vilaine pendant la Guerre de 1870-1871.
1906   Charles de Lancrau[Note 24]   Comte de Bréon[Note 25]. Polytechnicien. Chef d'escadron au 7e régiment d'artillerie. Officier de la Légion d'honneur. Il fut l'un des deux juges qui, lors du procès de Rennes en 1899 osèrent voter pour l'innocence d'Alfred Dreyfus.
avant 1923 1944 Roger de La Bourdonnaye[Note 10]   Fils de Pie de la Bourdonnaye, maire entre 1891 et 1906. Confirmé par le Régime de Vichy. Frappé d'inégibilité en avril 1945[50].
         
1964 juin 1995 Robert Garel   Agriculteur, maire honoraire
Vice-président de l'ACSOR.
juin 1995 Marcel Petry DVG Agriculteur.
avril 2018 Philippe Gourronc DVG Professeur.
Président de Vallons de Haute-Bretagne Communauté(2014 → 2018).
avril 2018 En cours Norbert Saulnier[51] DVG Retraité.
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[53].

En 2021, la commune comptait 4 309 habitants[Note 26], en évolution de −5,36 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7659211 9262 0312 0682 0201 9982 0032 177
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 1592 1522 1672 2522 3502 3572 3542 3722 209
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 0952 0522 0191 8351 8091 7601 7151 6601 648
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 6901 7632 1492 2702 6382 9673 6873 8904 417
2018 2021 - - - - - - -
4 3244 309-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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La commune abrite un monument historique :

  • Le château de Blossac, construit à partir du XVIIe siècle près de l'ancien manoir renaissance transformé en grosse ferme, restauré lui-même à la fin du XIXe siècle[56].
Le château de Blossac vers 1910 (photographies de Gustave William Lemaire)
Le château de Blossac (photographies plus récentes)

Autres monuments :

  • La chapelle Notre-Dame de l'Hermitage, construite en 1938[58] après démolition d'une chapelle du XVIIe siècle et bénie par le chanoine Lemoine, représentant Mgr Mignen le [59]. Elle contient :
    • un groupe sculpté du XVIe siècle représentant sainte Anne[60]
    • un maître-autel en marbre[61]
    • un retable architecturé à niche[62]
    • une clôture de chœur[63]
  • Le manoir de la Feuillée (détruit ; il datait du XVIIIe siècle[64].
  • Le manoir de Beaulac (détruit, seule subsiste la chapelle)[65].
  • Le château de Lampâtre, ou dit des Étangs, construit par les de Bréon (noblesse d'Empire en remplacement d'un ancien château datant du XVIIe siècle) ; il a brûlé mystérieusement en 1962 et reconstruit en villa[66].
  • Le château de la Tournerais (il date du milieu du XIXe siècle ; il a été construit par Jacques Mellet pour le comte de Pioger)[67].
  • La butte de Gourmalon, ancienne motte féodale datant du Xe siècle. C’est le plus vieux monument de la commune[68].
  • l'ancien manoir de la Cucuère[68].
  • l'ancien manoir de la Hayrie[68].
  • l'ancien manoir de Caffort[68].
  • l'ancien manoir de Saint-Samson[68].
  • l'ancien manoir de la Rivière[68].
  • l'ancien manoir de Talanzac ou d'Amansac[68].
  • l'ancien manoir de Noyal[68].
  • l'ancien manoir du Bas-Buris[68].
  • l'ancien manoir du Haut-Buris.
  • l'ancien manoir du Champ-Blancs.
  • l'ancienne Chapelle Saint-Vincent.
  • des traces de fortifications dans les lieux-dits tels que La Porte Yvon et Le Portail.
  • l'ancien manoir de la Turais.
  • l'ancien manoir de la Verrerie ou de la Vairie.
  • la tombe des seigneurs de Blossac.
  • les deux croix situées dans le nouveau cimetière, ainsi que d'autres croix très anciennes visibles dans les coins les plus ruraux de la commune.
  • le moulin de la Roche (en fait situé dans la commune limitrophe de Bréal-sous-Montfort, mais proche de la limite communale avec Goven)[69].
  • Plusieurs fermes présentent un intérêt patrimonial[70].

Personnalités liées à la commune

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  • En 1942, Émile Gernigon entre en contact avec le groupe de la résistance du Front national[Note 27]. Sa ferme de « Bolac » à Goven sert de boîte aux lettres et de dépôt de matériel. Il héberge également des résistants de passage. Le , Émile Gernigon est arrêté. La Gestapo et la milice incendient sa ferme. Il est incarcéré et torturé à la prison Jacques-Cartier à Rennes. Le , il est condamné à mort puis fusillé le à la MaltièreSaint-Jacques-de-la-Lande). Une rue de Goven et une rue de Bruz portent son nom.
  • Yves Mény, un universitaire et chercheur en sciences politiques français, est né à Goven en 1943.
  • L'astéroïde (8371) Goven fut nommé en l'honneur du village par l'astronome américain Charles P. de Saint-Aignan qui y séjourna pendant un an dans les années 1980.

Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Personnes en âge de communier.
  5. René Thébault, né le à Les Landes en Goven, décédé le à Goven.
  6. Pierre Cloteaux, né le au Breil en Goven, décédé le ä La Goulière en Goven, laboureur.
  7. L'abbé Joseph Hamery [Emery], né le à la Tébaudière en La Chapelle-Bouexic.
  8. Paul Esprit de La Bourdonnaye, né le au château de Blossac, émigré en 1792 en Angleterre, revint en 1797 dans son château de Blossac, où il mourut le .
  9. Jean Baptiste Mathurin Rouault, né le à Langourla.
  10. a et b Roger Marie Esprit de La Bourdonnaye, né le au château de Blossac en Goven, saint-cyrien, cité à 4 reprises pendant la Première Guerre mondiale pour sa brillante conduite, démobilisé en 1919 avec le grade de capitaine, fait chevalier de la Légion d'honneur en 1920, interné par les Allemands en tant que maire de Goven après un acte de sabotage ; il fut président de la Chambre départementale d'agriculture d'Ille-et-Vilaine en 1937 et par la suite de la Chambre régionale d'agriculture de Bretagne. et fait Officier de la Légion d'honneur en 1957 ; il est décédé le à Rennes.
  11. Émile Gernigon, né le à Goven.
  12. Elle est constituée par des groupes de résistance de Monterfil, Beignon, Saint-Méen-le-Grand, Baulon, Goven, Bréal, Bédée, Plélan-le-Grand, Maxent et Montauban-de-Bretagne.
  13. Louis Julien Filly, né le à Goven, décédé le à Saint-Marc en Guichen.
  14. Thomas Anne Gralan, né le au bourg de Goven, décédé le à Goven
  15. Claude Félix Hubert de La Hayrie, né le , paroisse Saint-Sauveur à Cayenne (Guyane française), décédé le au château de La Hayrie en Goven
  16. Jean-Pierre Crespin, né vers 1774 à la Gourrière en Ruffiac (Morbihan), décédé le à Goven
  17. Jean Blain de Saint-Aubin, baptisé le à Rennes, paroisse Saint -Étienne, décédé le à Rennes.
  18. Henry François Bonnaventure Rouault de Livoudray, né le au château de la Tournerais en Goven, décédé après janvier 1851.
  19. Jean Mény, né le à Goven, décédé le à Goven.
  20. Pierre Julien Piel, né le à Goven, décédé le à Goven.
  21. Joseph Boutin, né le à Goven, décédé le à Goven.
  22. Roger Esprit Charles de La Bourdonnaye, né le à Rennes, décédé le à Goven.
  23. Pie Claude Esprit Arthur de La Bourdonnaye, né le à Goven, décédé le à Goven.
  24. Charles François de Lancrau, né le au château de Blossac en Goven, décédé le au château de Blossac en Goven.
  25. En Marigné-Peuton (Mayenne).
  26. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  27. Le réseau de résistance Front national n'a aucun lien avec le parti politique actuel ; c'était un réseau de résistance proche du Parti communiste français.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  5. « Orthodromie entre Goven et Le Rheu », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Le Rheu-inra » (commune du Le Rheu) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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  25. Jean Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, Tome 2., Nantes, Vatar, (lire en ligne), p. 142/143
  26. Jean Ogée, A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne. Nouvelle édition. Tome I, Rennes, Mollieux, (lire en ligne), p. 311
  27. Pierre-Hyacinthe Morice (Dom Morice), Memoires pour servir de preuves a l'histoire ecclesiastique et civile de Bretagne. Tome 1, Paris, 1742-1746 (lire en ligne), p. 373 (Autre fait à Redon par Simon de la Rochebernard)
  28. Amedée Guillotin de Corson, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes. [Volume 4], Rennes, 1881-1886 (lire en ligne), p. 669/670
  29. a b et c Amédée Guillotin de Corson, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes, vol. 4, 1880-1886 (lire en ligne), pages 670 à 675.
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  31. Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, vol. 2, Rennes, Molliex, (lire en ligne), pages 142 et 143.
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    « La liste de Norbert Saulnier est arrivée en tête du deuxième tour des élections municipales de Goven, qui se déroulait dimanche . Philippe Gourronc, maire depuis 2008, est maintenant dans l’opposition. »
  52. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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  55. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  66. Notice no IA00007420, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture et « Manoir, Lampatre (Goven) », sur patrimoine.bzh, (consulté le ).
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  70. « Les fermes de la commune de Goven », sur patrimoine.bzh, (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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