Grégoire Bordillon

journaliste français

Grégoire Bordillon (Angers, le [2] - Faye d'Anjou, le ) est un avocat, journaliste et homme politique français[3]. Il fut préfet du Maine-et-Loire en 1848-1849 et préfet de l'Isère en 1849.

Grégoire Bordillon
Buste de Grégoire Bordillon sur la place éponyme d'Angers.
Fonctions
Préfet de l'Isère
-
Préfet de Maine-et-Loire
-
Conseiller municipal d'Angers
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
(à 63 ans)
Faye d'Anjou
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/156/34)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Formation

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Grégoire est le fils de Pierre-André Bordillon, artisan poêlier, et de Sophie Cordeau et le frère de Théodore-Julien Bordillon, ingénieur civil[4]. Grégoire étudie le droit à Rennes de 1820 à 1824. Il est avocat stagiaire à Paris de 1825 à 1827, où il devient républicain et laïc, entre autres sous l'influence de Théodore Simon Jouffroy, auteur de Comment les dogmes finissent (1825) sur la mort des religions, dont il suit des cours[5]. En 1827, il rentre à Angers où il est avoué jusqu'à 1830[6].

Journaliste

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En 1830, il devient rédacteur, avec Alexandre Freslon (futur ministre), du Journal de Maine-et-Loire[7], ancien journal sous la préfecture et de l’évêché acheté cette année par un groupe de bourgeois libéraux. Les bourgeois n'étant pas contents de leurs textes trop républicains, Bordillon et Freslon démissionnent en 1833. En 1840, il fondera avec Freslon et d'autres amis le journal Précurseur de L’Ouest[8], journal libre-penseur, premier quotidien républicain de Maine-et-Loire, qui existera jusqu'à 1851[9].

Grégoire Bordillon et son épouse Lise Baudron sont des amis des nantais Ange Guépin et Floresca Guépin.

Conseiller municipal

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En 1834, il est élu au conseil municipal d'Angers.

Préfet

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À la Révolution française de 1848, il est nommé Commissaire du gouvernement de Maine-et-Loire, les 27-, puis préfet de Maine-et-Loire le . Il est muté préfet de l'Isère le . Fervent républicain, il est destitué de sa fonction de préfet le . Il retourne à Angers, où il devient administrateur des ardoisières de Trélazé.

Sa nécrologie fut rédigée par son amie André Léo[10].

Annexes

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Bibliographie

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  • Élie Sorin (1840-1891) - La vie politique en province - étude sur G. Bordillon, suivie d'un choix de ses lettres - Paris, 1868 [lire en ligne]
  • Philippe Vigier, Grégoire Bordillon, in : Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, Année 1992, Volume 99, Numéro 4, p. 431-440 [lire en ligne]
  • Jean-Luc Marais, Les préfets de Maine-et-Loire, première partie [lire en ligne]
  • Jacques-Guy Petit, Grégoire Bordillon et la République romantique (1848-1849), in : Jean-Luc Marais, Les préfets de Maine-et-Loire, deuxième partie [lire en ligne]
  • Christophe Aubert, Le temps des conspirations: la répression politique en Maine-et-Loire entre 1814 et 1870, Editions Cheminements, 2006 [lire en ligne]
  • Louis-Marie Beauvois, Grégoire Bordillon, 1803-1867 : un républicain angevin : témoin et acteur de son temps Association Cirrus, 2011.

Articles connexes

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Notes et références

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