Wikipédia

Grégoire Girard (arpenteur-géomètre)

arpenteur-géomètre et homme politique québécois
(Redirigé depuis Grégoire Girard (arpenteur))
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Grégoire Girard et Girard.

Grégoire Girard, né le à Sainte-Rosalie au Québec, est un arpenteur-géomètre et un homme politique québécois.

Grégoire Girard
Fonctions
Maire de Saint-Hyacinthe
–
(5 ans)
Arpenteur-géomètre
–
(76 ans)
Biographie
Date de naissance (99 ans)
Lieu de naissance Sainte-Rosalie, Province de Québec
Nationalité Canadien
modifier Consultez la documentation du modèle

Il fut maire de Saint-Hyacinthe de 1971 à 1976. Pendant son mandat, il a présidé à la première phase de la fusion qui réunit Saint-Hyacinthe, Douville, La Providence et Saint-Joseph[1].

Biographie modifier

Enfance et années de formation modifier

Fils de Conrad Girard et Florence Labonté, Grégoire Girard est né à Sainte-Rosalie le . Après ses études primaires à Sainte-Rosalie, de 1931 à 1937, il entre comme pensionnaire au Séminaire de Saint-Hyacinthe pour des études secondaires et collégiales classiques de 1933 à 1945. Il obtient un Baccalauréat ès Arts de l'Université de Montréal en 1945. Il fait ensuite ses études universitaires à l'Université Laval à Québec, de 1945 à 1949, à La Faculté d'arpentage et de génie forestier. Il obtient un diplôme d'Arpentage en 1948 et de Génie forestier en 1949[2].

Carrière d'arpenteur modifier

Avec son épouse, il s'établit dans la ville d'Ottawa en Ontario, puis à Hull (maintenant Gatineau) au Québec, où Grégoire commence sa carrière d'arpenteur-géomètre. Il fait partie du bureau de Louis-Jules Grégoire. Il revient dans la région maskoutaine en 1951 et ouvre le premier bureau d'arpentage de Saint-Hyacinthe. Son activité professionnelle dure jusqu'en 2000, au cours de laquelle il participe aussi à la formation des étudiants de la Faculté de foresterie et de géométrique de l'Université Laval[3]. Son greffe comprend 21 043 minutes d'arpentage, dont une centaine d'expertises en bornage[4].

Grégoire Girard devient membre de l'Ordre des Arpenteurs-Géométres du Québec, le . Il est membre du conseil de l'Ordre de 1965 à 1971 et il en assumera la présidence en 1970-1971[2]. Il est aussi membre de Association canadienne des sciences géodésiques, de l’Association canadienne d’urbanisme[2], et devient conseiller auprès du ministère de l’Énergie et des Ressources pour le Programme de réforme du cadastre québécois de 1989 à 1994.

Vie sociale et politique modifier

Grégoire Girard participe activement à la vie sociale de Saint-Hyacinthe en tant que Président du Club des Francs[5], de la Chambre de Commerce[6] et de l’Association des Anciens du Séminaire de Saint-Hyacinthe[1]. Il s'implique aussi dans la politique municipale, et le , il devient Maire de la Ville de Saint-Hyacinthe pour un mandat de 5 ans[1]. Il entame le Programme d’amélioration de quartier pour le secteur Christ-Roi[7] et la construction du mur de protection contre les inondations le long de la rivière[1]. Il est aussi à la source de la création du parc urbain Les Salines en 1974[1]. Mais sa réalisation principale est la fusion volontaire des quatre villes de Saint-Hyacinthe, Saint-Joseph, La Providence et Douville sous le nom de Ville de Saint-Hyacinthe, le [7],[8]. Puis en , il se présente comme candidat du parti Progressiste-Conservateur dans le comté de Saint-Hyacinthe-Bagot sous la direction du chef Joe Clark. Il est défait par Marcel Ostiguy dans le gouvernement minoritaire de Joe Clark qui a duré 9 mois[1].

Il est ensuite membre actif de la Corporation de promotion industrielle de Saint-Hyacinthe de 1980 à 1988. En 1999, à 1 ans de sa retraite comme arpenteur-géomètre, il devient membre du Conseil d’administration du Centre d’archives du Séminaire de Saint-Hyacinthe inc.[1], puis le premier , premier président du Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe créé à la suite de la fusion de la Société d’histoire régionale de Saint-Hyacinthe avec le Centre d’archives du Séminaire de Saint-Hyacinthe inc[2].

Vie personnelle modifier

Le [9], il épouse à Québec Mariette Arteau, née le . Mariette participe activement à l'entreprise d'arpentage, surtout les premières années, alors que le bureau fait partie de la maison familiale. Le couple aura 6 enfants, de 1951 à 1964[2].

Enseignement modifier

Il est chargé d'enseigner aux arpenteurs-géomètres dans les années 1980 et 1990, et de les former sur le nouveau Code civil du Québec[3]. Il donne aussi des cours aux étudiants du Diplôme de droit notarial de l’Université de Montréal[10].

Publications, conférences modifier

  • Le certificat de localisation, Répertoire de droit , Chambre des notaires, Titres immobiliers (1986) mis à jour en [11].
  • Survey Law in Canada, a collection of essays on the laws governing the surveying of land in Canada, Carswell 1989. En collaboration avec André Laferrière, a.g., Gérard Raymond, a.g., avocat, et neuf autres auteurs des autres provinces canadiennes (collaboration)[12].
  • Précis de droit de l’arpentage au Québec, en collaboration avec messieurs André Laferrière, a.g. et Gérard Raymond, a.g., avocat, publié par l’Ordre des arpenteurs-géomètres le .(collaboration) [1]
  • Les Opérations cadastrales et l'urbanisme / [par Grégoire Girard... et al.][13]
  • Droit cadastral, Jean-Marc Audet... [et al.]  (collaboration) [14]
  • Diocèse de Saint-Hyacinthe [document cartographique][11]

Notes et références modifier

  1. ↑ a b c d e f et g « Croissance et fusions », sur Histoire de Saint-Hyacinthe (consulté le ).
  2. ↑ a b c d et e « Grégoire Girard 1971-1976 », sur Centre d'histoire de Saint-Hyacinthe Inc. (consulté le ).
  3. ↑ a et b Jean Vigneault, « L’homme qui connaît Saint-Hyacinthe lot par lot », Le Courrier de Saint-Hyacinthe,‎ , p. 22 (lire en ligne)
  4. ↑ « Livre des greffes », sur Ordre des arpenteurs-géomètres du Québec.
  5. ↑ « M.Grégoire Girard nouveau président du Club des Francs », Le Courrier de Saint-Hyacinthe,‎ (lire en ligne)
  6. ↑ Me Denis Hardy, « Message du début de Terrebonne à l'Assemblée Législlative », L'avenir du Nord,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  7. ↑ a et b « Ville de Saint-Hyacinthe »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur ville.st-hyacinthe.qc.ca, .
  8. ↑ Jean Dumont, « Il y a 25 ans, la fusion à Saint-Hyacinthe », sur collections2.banq.qc.ca, .
  9. ↑ « Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe CH555 Arteau, Mariette », sur archivesquebec.com (consulté le ).
  10. ↑ Beaulieu, Berthier, 1948- et Chambre des notaires du Québec., Le certificat de localisation, Chambre des notaires du Québec, , 35 p. (ISBN 978-2-89127-878-2, OCLC 261201543, lire en ligne)
  11. ↑ a et b Grégoire Girard, Diocèse de Saint-Hyacinthe [document cartographique]
  12. ↑ Canadian Institute of Surveying and Mapping, Survey law in Canada : a collection of essays on the laws governing the surveying of land in Canada, Toronto, Carswell,
  13. ↑ Grégoire Girard... et al., Les Opérations cadastrales et l'urbanisme, Saint-Hyacinthe, Association québécoise d'urbanisme, (ISBN 2-9804398-0-0)
  14. ↑ Jean-Marc Audet... [et al.], Droit cadastral, Wilson & Lafleur, (ISBN 2-89127-703-1, 2-89127-698-1 et 2-89127-696-5)

Liens externes modifier

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Grégoire_Girard_(arpenteur-géomètre)&oldid=209234078 ».