Grandir (entreprise)

entreprise française spécialisée dans l'accueil de la petite enfance

Grandir, anciennement Les Petits Chaperons Rouges, est une marque française de crèches d'entreprises appartenant à la société Lpcr Groupe. L'entreprise possède également la marque Chaperons & Compagnie dédiée aux structures associatives et publiques[1] ainsi que l'ancienne marque Les Petits Chaperons Rouges utilisée jusqu'en 2017.

"Grandir"

(Lpcr Groupe)

Création
Forme juridique Société par actions simplifiée
Siège social Clichy
Drapeau de la France France
Direction Jean Emmanuel Rodocanachi
Activité Accueil de jeunes enfants
Effectif 1 774 en 2016
Siren 528 570 229
Site web www.grandir.comVoir et modifier les données sur Wikidata

Chiffre d'affaires 81 985 700 en 2016
Résultat net 7 626 900 €' en 2016

L'entreprise est accusée, avec d'autres, de risques de maltraitance sur mineur au cours de l'année 2023[2],[3].

Histoire modifier

Le groupe fut fondé en 2000 par Jean-Emmanuel Rodocanachi[4],[5]. L'entreprise acquis en 2014 l'entreprise Crèches et Malices[6], qui comprenait environ 40 crèches[1], se hissant en 2015 comme la deuxième entreprise du secteur avec 225 établissements et un chiffre d'affaires de 125 millions d'euros[1].

En 2016, Eurazeo et bpifrance acqueièrent respectivement une participation de 41 % et de 8 % du capital de Grandir[4].

En , Grandir acquiert une participation de 37 % dans l'entreprise allemande Infanterix (9 crèches, 150 salariés, chiffre d'affaires de 7,5 millions d'euros[7]) et en 2017 les entreprises britanniques Magic Nurseries (16 crèches) et Kiddi Caru (20 crèches, 570 salariés[8]).

Accusations de mauvais traitements modifier

En 2023, le groupe est accusé de mauvaises pratiques et maltraitance à la suite de la publication d'un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales et de deux livres d'enquête[9],[3], aux côtés des trois autres grand groupes de crèches privées français (Babilou, People & Baby, et La maison bleue)[10]. Les responsables de Babilou sont alors convoqués par la ministre Aurore Bergé[11].

Bibliographie modifier

  • Bérangère Lepetit et Elsa Marnette, Babyzness : Crèches privées : l'enquête exclusive, Robert Laffont, , 311 p. (ISBN 2221268709).
  • Daphné Gastaldi et Mathieu Périsse, Le prix du berceau: ce que la privatisation des crèches fait aux enfants, Éditions du Seuil, (ISBN 978-2-02-153498-6)

Voir aussi modifier

Références modifier

  1. a b et c Valérie Leboucq, « Les Petits Chaperons Rouges ou l'art de séduire les parents salariés », sur Les Echos,
  2. « Maltraitance : les crèches privées dans le viseur de deux livres chocs, les groupes visés préfèrent se taire », sur Europe 1, (consulté le )
  3. a et b Lepetit et Marnette 2023.
  4. a et b Anne Drif, « Eurazeo va faire grandir les crèches Les Petits Chaperons Rouges », sur Les Echos,
  5. « Jean-emmanuel RODOCANACHI - Dirigeant de la société Lpcr Sarreguemines - BFMBusiness.com », sur dirigeants.bfmtv.com (consulté le )
  6. « CRECHES ET MALICES (CLICHY) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur SOCIETE.COM - 522014513 », sur www.societe.com (consulté le )
  7. Dominique Malécot, « Les crèches Petits Chaperons Rouges font leurs premiers pas en Allemagne », sur Les Echos,
  8. Dominique Malecot, « Grandir se hisse dans le Top 3 des crèches privées en Angleterre », sur Les Echos,
  9. Gastaldi et Périsse 2023.
  10. « Maltraitance dans les crèches privées : Babilou, People & Baby... les 4 groupes mis en cause convoqués par le gouvernement », sur midilibre.fr (consulté le )
  11. « Maltraitance dans les crèches privées : "Un adulte pour cinq enfants"... la ministre Aurore Bergé veut un meilleur encadrement et plus de contrôles », sur ladepeche.fr (consulté le )