Gréez-sur-Roc

commune française du département de la Sarthe
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Gréez-sur-Roc est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 333 habitants[Note 1].

Gréez-sur-Roc
Gréez-sur-Roc
La mairie et la salle des fêtes.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Sarthe
Arrondissement Mamers
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de l'Huisne Sarthoise
Maire
Mandat
Myriam Morand
2020-2026
Code postal 72320
Code commune 72144
Démographie
Gentilé Gréezois
Population
municipale
333 hab. (2021 en évolution de −1,77 % par rapport à 2015)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 08′ 14″ nord, 0° 47′ 41″ est
Altitude Min. 131 m
Max. 251 m
Superficie 25,38 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction La Ferté-Bernard
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Calais
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Gréez-sur-Roc
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Gréez-sur-Roc
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Gréez-sur-Roc
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Gréez-sur-Roc

Bien que située dans la région naturelle du Perche sarthois, la commune fait partie de la province historique du Maine[1].

Géographie

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Gréez est située sur un promontoire à l’est de la Sarthe, aux confins de l’Eure-et-Loir et du Loir-et-Cher, dans la région naturelle du Perche. Enserrée entre la vallée de la Braye et le ruisseau de Saint-Almire, elle est dominée par le plateau de la Croix-Champagne, plus boisé et plus aride. Elle est bordée au sud par les communes de Montmirail et de Melleray ; à l’ouest par Courgenard, Saint-Jean-des-Échelles, Théligny, au nord Saint-Ulphace, et à l’est par deux communes d'Eure-et-Loir : La Bazoche-Gouet et Chapelle-Guillaume. Le chef-lieu d’arrondissement est Mamers, le chef-lieu du département est Le Mans. La commune dépend du canton de Saint-Calais.

Elle est située entre deux grands axes de communication : l’autoroute A11 et le TGV Paris - Le Mans. De ce fait, Gréez est à l’écart des axes routiers et reste une contrée calme et paisible au détriment de son développement économique. Nota : Braye en parler sarthois signifie boue.

Lieux-dits et écarts

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Hameau de la Croix Champagne et celui de Vaufargis.

Lieux aujourd'hui disparus :

la Corne de Cerf, le Fief Noir, la Durandelière, la Pellisserie, la Bruyère, la Normandie, la Brière, les Fourches, le Petit Charme, le quartier du Jeu de Paume (au bourg).

Les moulins disparus sans aucune trace de bâtiments : le moulin de la Carrelière, le moulin d'Yvry ou Saint-Almer, le moulin de la Pinellière.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 759 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Cormes à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 759,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Gréez-sur-Roc est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Ferté-Bernard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,9 %), terres arables (28 %), forêts (16,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), zones urbanisées (1,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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  • Gréez tout court avant 1801, puis Grez et enfin Gréez-sur-Roc.

Diverses mentions citées de la commune :

Ecclésia de Gres (fin XIIe siècle), Décima de Gresso (XIIIe siècle), Parrochia de Gressu 1545, Gres près Montmyrail 1557, Greez (carte de Jaillot), Notre Dame des Grees (Nolin), Notre Dame de Gres (1741 revue du Maine XIII 238), Grez (1790), Greez sur Braye (dans Pesche tome 11 p 518), Grees, Gres, Notre Dame des Grès, 1790, Gréez sur Roc, 1847,

source : Monographie de Gréez[13]

Le gentilé est Gréezois.

Histoire

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Gréez-sur-Roc en 1789 : l'époque des cahiers de doléances

Une grande partie des habitants actuel de Gréez ont donc eu des ancêtres parmi ces paroissiens, dont on retrouve les noms lors des « assemblées des habitans ». Paroissiens, parce que les communes, n’existaient pas encore. C’était alors la paroisse Saint-Almire (ou Saint Almyre, ou Saint Almer) de Gréez-sur-Roc, et non pas, comme il est dit souvent, la paroisse Notre-Dame de Gréez, nom réservé à la chapelle du Bas-Bourg). La paroisse était d’aussi grande étendue que la commune actuelle, et certains baptêmes se faisaient à Soizé, vu l’éloignement du bourg ou les mauvaises conditions du temps. Peut-être Gréez était-elle moins isolée que maintenant du fait que l’ancien Grand Chemin de Paris à Chartres passait par Vaufargis pour aller rejoindre Soizé et Brou. C’était le « chemin aux Bœufs » par où s’acheminaient les longs troupeaux de bêtes destinées à l’alimentation de la capitale. Ce chemin était utilisé dans le même but pour les troupeaux de cochons, beaucoup plus lents et aux sabots plus fragiles. Il y avait à Vaufargis deux auberges, et un « enclos aux cochons », où l’on faisait reposer ces bêtes, la mare au cochons est toujours existante. La commune était essentiellement agricole. Les terres étaient exploitées par les laboureurs (les plus aisés), les bordagers et les journaliers.

Les artisans habitaient soit le bourg, comme le maréchal, les « tireurs d’étain » (fabricants d’étanures, ou de toiles, les cordeurs, le cordier, et aussi l’aubergiste, soit au hameau, comme à Saint-Antoine où travaillaient des sabotiers et des charbonniers (proximité des bois ?). Gréez comptait en 1789 environ 1 140 habitants.

L’église faisait office de la mairie, ou de la salle de réunions actuelles. C’est à l’issue de la messe paroissiale que se tient « l’Assemblée des habitans » ou « Général » de la paroisse, pour décider en commun des affaires importantes du village. Les membres du « conseil de fabrique », ou « fabriciers », la direction du Curé, se recrutaient parmi les notables locaux. Le procureur de la Fabrique était élu chaque année. En 1789, c’était Piau Jacques, laboureur, qui avait succédé à Louis Laverton. Grâce à ces assemblées périodiques des habitants, il est possible de connaître les noms d’un certain nombre de paroissiens cités dans les actes comme « faisant et représentant la plus grande et la plus saine partie des habitants de la paroisse », qui ont été assemblés « au son de la cloche, en la manière accoutumée ».

Il y a peu de documents permettant de savoir ce qui s’est passé à Gréez en 1789. Le plus important est le cahier de doléances, qui fut rédigé le 1er mars. Il est probable que Boutroüe en fut le rédacteur, vu le vocabulaire assez recherché et la forme quelque peu « notariale ». Les principales revendications :

  • suppression de l’impôt dit du « franc fief »,
  • suppression de la gabelle (impôt sur le sel),
  • suppression des lettres de cachet,
  • réforme du droit criminel,
  • réforme de l’établissement de l’impôt,
  • établissement d’une loi unique pour tout le pays.

source : Monographie de Gréez[14]

Politique et administration

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Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
31 octobre 1947 septembre 1951 Gustave Gouhier    
1er septembre 1951 27 septembre 1951 Adrien Martin   Délégué maire
27 septembre 1951 mars 1971 Adrien Martin    
28 mars 1971 mars 1977 Julien Chatillon    
25 mars 1977 mars 1989 Maurice Debon    
25 mars 1989 juin 1995 Cyrille Bothereau    
17 juin 1995 mars 2001 Guy Lardeyret    
24 mars 2001 mars 2008 Charles Cousin    
21 mars 2008[15] mai 2020 Gérard Clément EELV Retraité des assurances
mai 2020[16] En cours Myriam Morand SE Retraitée cadre de gestion
Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].

En 2021, la commune comptait 333 habitants[Note 3], en évolution de −1,77 % par rapport à 2015 (Sarthe : −0,42 %, France hors Mayotte : +1,84 %). On observe une forte augmentation de la population à partir de 1821, avec un pic en 1841, puis un déclin qui s'accentue du fait de la Première Guerre mondiale. Après une relative stabilisation, une nouvelle courbe descendante après la Seconde Guerre mondiale : disparition de l'industrie du bois, regroupement des exploitations agricoles (140 vers 1850, en 2008 environ une dizaine). Cette évolution a entraîné la fermeture de nombreux commerces. Stabilisation depuis l'an 2000.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0721 0311 3371 3351 4811 5471 5591 5291 520
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4811 3901 4281 3901 3801 2471 2641 3061 308
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3181 3121 2841 0161 0351 0101 009914863
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
757638519436410398421414390
2014 2019 2021 - - - - - -
343327333------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Économie

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Activité et manifestations

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Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Population municipale 2021.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 2, , p. 99
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Gréez-sur-Roc et Cormes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Cormes », sur la commune de Cormes - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Cormes », sur la commune de Cormes - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Gréez-sur-Roc ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Ferté-Bernard », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a et b Histoire de la commune de Gréez-sur-Roc
  14. Les cahiers de doléances à Gréez-sur-Roc
  15. « La nouvelle équipe autour de Gérard Clément », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  16. « Gréez-sur-Roc. Myriam Morand, élue maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. « Logis de la Pinellière », notice no PA00109997, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.