Grigórios Xenópoulos
Grigórios Xenópoulos (grec moderne : Γρηγόριος Ξενόπουλος ; né à Istanbul, alors Constantinople, en 1867 et mort en 1951 à Athènes) est un écrivain, journaliste, nouvelliste et romancier grec, auteur des pièces de Zante. Il est le principal contributeur et éditeur en chef du magazine De l'éducation des enfants, de 1896 à 1948[1], signant ses contributions sous le nom de Phédon, d'après l'œuvre de Platon. Admirateur de certains de ses contemporains comme Zola, Dickens et Balzac, il mêle dans ses écrits des accents de réalisme[2].
Membre de l'Académie d'Athènes | |
---|---|
Président Société hellénique des gens de lettres (d) |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Γρηγόριος Ξενόπουλος |
Pseudonyme |
G. Fremd |
Nationalité | |
Formation |
Université nationale et capodistrienne d'Athènes (à partir de ) |
Activités |
Membre de |
Société hellénique des gens de lettres (d) |
---|---|
Distinction |
Biographie
modifierNé à Constantinople, il passe son enfance dans l'île de Zante avant de rejoindre Athènes pour suivre des études de mathématiques et de physique en 1883. En 1892, il s'installe de manière permanente à Athènes[3] et épouse, en 1894, Efrosíni Diogenídi, avant de divorcer un an et demi plus tard. En 1901, il épouse, en secondes noces, Christína Kanellopoúlou, avec qui il a deux filles. Il obtient le prix national de littérature, en 1922[3] et devient membre de l'Académie d'Athènes, neuf ans plus tard[4]. En 1927, il co-fonde la revue littéraire Néa Estía et contribue à sa rédaction, jusqu'en 1934. Sa maison et son importante bibliothèque sont détruites dans les bombardements de la Dekemvrianá lors de la libération d'Athènes. Il meurt en 1951 dans la pauvreté, ce qui lui vaut d'être enterré, auréolé de gloire aux frais de l'État grec[5].
Œuvre
modifierIl écrit près de 20 romans et d'une vingtaine de nouvelles[2]. Peu traduite en français, son œuvre est essentiellement composée d'écrits en grec moderne de style démotique, c'est-à-dire dans la langue du peuple. On distingue deux types d'œuvres dans la vaste production littéraire de Grigórios Xenópoulos : la prose et le théâtre[2]. L’Anadyoméni, à la fois mystique et philosophique à travers des inspirations de la Bible et du cycle homérique, comporte de nombreuses allusions à des repas pris en commun[6] et fait une place particulière au discours[7]. Anadyoméni publié le 26 mars 1923, est sans doute le plus caractéristique des romans de Grigórios Xenópoulos[6]. Grigórios Xenópoulos fut l'auteur de quarante-six pièces de théâtre, dont Oncle rêve publiée en 1932.
Liste non exhaustive des œuvres
modifier- Riche et pauvre (1919)
- Honnête et malhonnête (1921)
- Anadyoméni (1923)
- Bien et malchance (1924)
- Oncle rêve (1932)
Notes et références
modifier- « About: Gregorios Xenopoulos », sur dbpedia.org (consulté le ).
- « encyclopedie », sur www.universalis.fr (consulté le ).
- (en-GB) HFC, « “Gregorios Xenopoulos (1867-1951). His Life and Works”. | HFC Odessa » (consulté le ).
- « Gregorios Xenopoulos », sur www.goodreads.com (consulté le ).
- « Gregorios Xenopoulos | Project Gutenberg Self-Publishing - eBooks | Read eBooks online », sur self.gutenberg.org (consulté le ).
- Gunnar De Boel, « Anadyoméni de Grigorios Xénopoulos. Des Lotophages au Banquet de Platon en passant par la Cène », Cahiers balkaniques, no Hors-série, (ISSN 0290-7402, DOI 10.4000/ceb.6779, lire en ligne, consulté le ).
- « L'écrivain et le camelot. Enjeux d'une littérature de presse dans les romans "athéniens" (1913-1945) de Gr. Xenopoulos », sur www.theses.fr (consulté le ).
Bibliographie
modifier- Source secondaire
- Eftychia Amilitou, L'écrivain et le camelot - Littérature médiatique en Grèce (1880-1945), Paris, Honoré Champion, , 552 p. (ISBN 978-2-7453-2647-8).
- Source tertiaire
- Denis Kohler, La littérature grecque moderne, Paris, PUF (Que Sais-Je ?), .
Article connexe
modifierLiens externes
modifier- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Μονεενο Γννοον νεννοοον (Musée Gregorios Xenopoulos à Zante)