Grotte du Lait
La Grotte du Lait, en latin Crypta lactea ou Cyptea lactationis, en arabe Meharet-es Sitti, Magharât-as–Saiyidah, غارةآلسثئ (Grotte de Notre-Dame), appelée aussi « Grotte de la Vierge » ou encore jadis « église Saint-Nicolas » du nom de la chapelle au-dessus anciennement un monastère tenu par des Orthodoxes grecs se trouve hors de la ville de Bethléem, non loin de l'église de la Nativité en Palestine.
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Historique de la chapelle
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On y trouve, depuis 2007, des adoratrices perpétuelles du Saint-Sacrement vêtues de blanc avec un scapulaire rouge et un voile noir : elles portent sur la poitrine un ostensoir doré[1].
Description
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Dévotion
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Mark Twain évoque cette grotte dans Le Voyage des innocents :
« We went to the Milk Grotto, of course--a cavern where Mary hid herself for a while before the flight into Egypt. Its walls were black before she entered, but in suckling the Child, a drop of her milk fell upon the floor and instantly changed the darkness of the walls to its own snowy hue. We took many little fragments of stone from here, because it is well known in all the East that a barren woman hath need only to touch her lips to one of these and her failing will depart from her. We took many specimens, to the end that we might confer happiness upon certain households that we wot of. » (Chapitre LV).
Vertu de cette grotte
modifierLa roche de cette grotte est très friable, une craie blanche (tuf) qu'on réduisait en poudre : on en faisait de petits pains qu'on envoyait dans tout le pays. On disait qu'elle avait contractée cette vertu, depuis que la Sainte Vierge s'y étant un jour retirée, donna le sein au petit Jésus, et laissa tomber quelques gouttes de son lait sur une anfractuosité de cette roche : une source en aurait aussitôt jailli, ou bien la grotte serait devenue entièrement blanche. Cette terre blanche portait le nom de « Lait de la Vierge ».[réf. nécessaire]
Légende
modifierVoici une des légendes de la découverte de ses vertus curatives : les Tâamry étaient en guerre avec leurs voisins les Tarabim. Un jour, leur chef Abou Saleh est blessé mortellement. La fuite commence, mais il désire revoir la femme et son enfant nouveau-né avant de mourir. Le voyant blessé, son épouse est bouleversée et le lait de la mère se tarit et elle ne peut lui offrir que de l'eau teintée du sang de son père expirant. L'enfant va mourir lui aussi. Éperdue de désespoir, la pauvre mère invoque Sitti-Mariam. Aussitôt quelques parcelles de la roche se détachent, tombent dans l'eau, s'y dissolvent, la transforment en un lait blanc et pur. Ainsi fut nourri, par la faveur divine, le rejeton du chef des Tâamry jusqu'à ce que des jours plus heureux fussent pour lui et sa tribu. Il devint grand, fut vaillant et hardi[2].[réf. nécessaire]
Notes et références
modifier- (fr) « Guide français-arabe vulgaire des voyageurs et des Francs en Syrie et en ...Par Jakob Bergg. », sur books.google.fr (consulté le ).
- N.-A. François Puaux, La voix de Jérusalem[réf. non conforme].
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Itinera Hierosolymitana crucesignatorum (saec. XII-XIII): Tempore regni latini extremo (1245-1291), Sabino De Sandoli O.F.M., Franciscan Printing Press, 1978, XLI, De Crypta lactis.
- Quaresmius O.F.M., Elucidatio Terrae Sanctae, 1. VI, c1. Antverpiae, 1639, page 678.
- Le Pèlerin véritable de la Terre Saincte, 1615, p. 373-374, Vergoncey
- Le voyage de la Terre-sainte : « La Grotte du Laict », 1657, Jean Doubdan, p. 164
- (en) Medieval History, E. Waterton, Pietas Mariana Britannica, 1879, p. 155-220
- [lire en ligne], Description géographique, historique et archéologique de la Palestine, tome 1, p. 186, Judée, Victor Guérin, 1869.