Groupe activiste trans

organisation politique française

Le Groupe Activiste Trans (GAT) est un groupe français libertaire de défense de la transidentité.

Groupe activiste trans
Histoire
Fondation
Dissolution
Cadre
Sigle
GATVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Organisation politique, transgender organizationVoir et modifier les données sur Wikidata
Pays
Organisation
Idéologie
Positionnement

Histoire

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Le Groupe Activiste Trans est fondé en 2002. Libertaire, il s'inspire des actions militantes d'Act Up Paris, en particulier du zap, c'est-à-dire d'actions spectaculaires et ponctuelles contre des personnes ou des organisations accusées de perpétuer la transphobie, telles que Colette Chiland en juin 2005 ou Patricia Mercader en juin 2004[1],[2].

De jusqu'à , le GAT anime Bistouri oui ! oui ! sur Les Enfants de StoneWall ; il s'agit de la seule de émission sur la transidentité et l'intersexuation composée de série de chroniques, d'interviews, d'actualité sur la question trans[3]. On y retrouve notamment des entretiens avec Hélène Hazera, Tom Reucher, Bambi (alias Marie-Pier Pruvost), et Sarita Vincent Guillot, ainsi qu'une discussion de la première Université d'Eté de l'intersexualité[4].

En 2006, le GAT, avec d'autres associations, coorganise l'Existrans[5].

En 2007, Cynthia et Mélissa Arra réalisent un documentaire sur le GAT, L'ordre des mots[2].

Revendications

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Le GAT milite pour le retrait de la transidentité des classifications psychiatrique, la suppression de l'obligation de passer par un psychiatre pour pouvoir réaliser un parcours de transition, le libre choix du médecin et non pas l'obligation de suivre un parcours avec des équipes imposées, la possibilité de réaliser un changement de sexe à l'état civil avec ou sans recours préalable à la chirurgie génitale, et que le changement à l'état civil donne la possibilité d'accéder à un acte de naissance avec le prénom et le genre choisi[6].

Le GAT milite aussi pour tous les sujets qui touchent les personnes trans, comme la défense des personnes immigrées, séropositives et précaires[6].

Références

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  1. Maxime Foerster, « Nommer et combattre l'ennemi : la transphobie », dans Elle ou lui? : une histoire des transsexuels en France, (ISBN 978-2-84271-400-0 et 2-84271-400-8, OCLC 795628319)
  2. a et b Arnaud Alessandrin, Sociologie des transidentités, Paris, Le Cavalier bleu, , 136 p. (ISBN 979-1-031-80279-4, lire en ligne), « Les mouvements trans »
  3. « Bistouri oui-oui, la radio trans, faite par des trans...pour tout le monde. », sur bistouriouioui.free.fr (consulté le )
  4. « Archives de l'émission de radio Bistouri Oui! Oui! »
  5. « Manifestation Existrans - Début Octobre - Paris - 2006 », (version du sur Internet Archive)
  6. a et b « Trans, la révolte - Europe Solidaire Sans Frontières », sur www.europe-solidaire.org (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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