Un gui est un type de bronze chinois destiné aux offrandes de grain dans la Chine antique, ou son prototype en céramique à l'époque néolithique. C'est, le plus souvent, un récipient circulaire à large ouverture et trapu[1]. Il a en général deux anses qui génèrent deux faces ornées, mais quelquefois quatre anses. Parmi les nombreuses variantes on trouve un pied plus élevé, ou une base de section carré.

Vase gui pour les offrandes de céréales [N 1]. Zhou occidentaux. Bronze H : 30 cm. Musée Cernuschi

Les récipients rituels en bronze étaient représentatifs de l'âge du bronze chinois entre 1600 et 300 av. J.-C. On les utilise lors de cérémonies officielles, religieuses ou claniques. Ces objets agissent comme symboles de la position sociale des élites et des nantis de la société. Ils sont fréquemment déposés dans les tombes pour accompagner le défunt dans l'au-delà. D'où le grand nombre qui ont été retrouvés lors de fouilles archéologiques.

Gui de la dynastie Zhou avec motifs spiralés

À partir de Dynastie Zhou, des motifs ornés représentant des créatures à museau avec un corps en forme de spirale apparaissent sur les vases[2].


Références

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  1. Antoine Gournay pour cet article, dans : Gilles Béguin, Ma Chengyuan (dir.) 1998, p. 48. Un tableau de croquis présente une typologie simplifiée des principales formes de bronzes archaïques, dans Danielle Elisseeff 2008, p. 369. Dans : Olivier de Bernon 2013, p. 8-9 : Tableau des types en bronze et de leurs prototypes en céramique.
  2. Musée des beaux-arts de Montréal, Guide : Musée des beaux-arts de Montréal, Montréal, « Musée des beaux-arts de Montréal », , 2e éd. (1re éd. 2003), 342 p. (ISBN 978-2-89192-312-5), p. 61.

Bibliographie

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  • Danielle Elisseeff, Art et archéologie : la Chine du néolithique à la fin des Cinq Dynasties (960 de notre ère), Paris, École du Louvre, Éditions de la Réunion des musées nationaux (Manuels de l'École du Louvre), , 381 p. (ISBN 978-2-7118-5269-7) Ouvrage de référence, bibliographie et Sites Internet.
  • Danielle Elisseeff, Histoire de l'art : De la Chine des Song (960) à la fin de l'Empire (1912), Paris, École du Louvre, Éditions de la Réunion des musées nationaux (Manuels de l'École du Louvre), , 381 p. (ISBN 978-2-7118-5520-9) Ouvrage de référence, bibliographie et Sites Internet.
  • Gilles Béguin, Ma Chengyuan (dir.), Rites et festins de la Chine antique : Musée Cernuschi, Paris, Findakly, , 189 p. (ISBN 2-87900-365-2)
  • Olivier de Bernon (dir.), Trésors de la Chine ancienne : Bronzes rituels de la collection Meiyintang, Paris/Paris, Musée des arts asiatiques Guimet. Mare & Martin, , 197 p. (ISBN 979-10-92054-16-3)
  • Catherine Delacour, De bronze d’or et d’argent : Arts somptuaires de la Chine, Paris, Réunion des musées nationaux, , 307 p. (ISBN 2-7118-4108-1)

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