Guido Gezelle

poète, journaliste, enseignant, directeur du monastère et prêtre belge (1830–1899)

Guido Gezelle, né le à Bruges et mort le dans cette même ville, est un prêtre catholique et poète belge de langue néerlandaise.

Guido Gezelle
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
BrugesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière central de Bruges à Assebrouck (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Guido Pieter Theodorus Josephus GezelleVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Spoker, Trim, W(est) Vl(aming), LoquelaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domiciles
Formation
Privéschool Jan-Pieter Brans (d) (-)
Collège épiscopal Notre-Dame Ter Duinen (d) (-)
Petit séminaire de Roulers (d) (-)
Séminaire diocésain de Bruges (en) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Rédacteur à
Rond den heerd : een leer- en leesblad voor alle lieden (en), Standaerd van Vlaenderen (d), Het Vlaemsche Land (d), Reinaert de Vos (d), Gazette van Kortrijk (d), Loquela (d), Ons Oud Vlaemsch (d), Biekorf. (d), L'Impartial de Bruges (d) ( - ), 't Manneke uit de Mane (d), 't Daghet in den Oosten (d), 't Jaer 30 (d), 't Jaer 70 (d), Onze Dageraad (d), Almanak voor de leerende jeugd van Vlaanderen (d), Le Muséon (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Pieter Jan Gezelle (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Monica De Vriese (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Romaan Gislijn Gezelle (d)
Louise Gezelle (d)
Joseph Gezelle (d)
Florence Gezelle (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Maria Magdalena Gezelle (d) (nièce)
Maria Constantia Gezelle (d) (tante)
Maria Josepha Gezelle (d) (tante)
Catherine de Kyvere (d) (petite-cousine)
Maria Philomena Lateur (d) (nièce)
Marie Elise Amandine Lateur (d) (nièce)
Dymphna Gezelle (d) (nièce)
Hortense Gezelle (d) (nièce)
Philomena De Smet (d) (belle-sœur)
Pieter Jozef Gezelle (d) (grand-père)
Anna Theresia Morice (d) (grand-mère)
Jozef De Vriese (d) (grand-père)
Isabella Rosa De Riemaecker (d) (grand-mère)
Clara De Vriese (d) (tante)
Coleta De Vriese (d) (tante)
Amelia De Vriese (d) (tante)
Josephus De Vriese (d) (oncle)
Karel De Vriese (d) (oncle)
Eugenius De Vriese (d) (oncle)
Leon De Vriese (d) (oncle)
Rosalie Van Craeymeersch (d) (tante)
Reine De Bal (d) (tante)
Jacobus Gezelle (d) (oncle)
Pieter Frans Gezelle (d) (oncle)
Catharina Gezelle (d) (tante)
Michaël Dominique Gezelle (d) (oncle)
Maria Theresia Debusschere (d) (tante)
Constantia Franciscus Dilgat (d) (tante)
Barbe Theresia Malfait (d) (tante)
Charles Louis Dedeurwaerder (d) (oncle)
Jozef Gezelle (d) (neveu)
Georges Gezelle (d) (neveu)
Caesar Gezelle (d) (neveu)
Mathilde Gezelle (d) (nièce)
Stijn Streuvels (neveu)
Karel Lateur (d) (neveu)
Maria Louisa Lateur (d) (nièce)
Camille Henri Joseph Lateur (d) (neveu)
Melanie De Vriese (d) (nièce)
Mathilde De Vriese (d) (nièce)
Mathilde De Kyvere (d) (petite-cousine)
Ludovica Giselina De Vriese (d) (cousine)
Maria Theresia De Vriese (d) (cousine)
Karel De Vriese (d) (cousin)
Karel Lodewijk De Vriese (d) (cousin)
Karel Lodewijk De Vriese (d) (cousin)
Mathilde Guislena De Vriese (d) (cousine)
Theodorus De Vriese (d) (cousin)
Felix Rigardus De Vriese (d) (cousin)
Henricus De Vriese (d) (cousin)
Clementia De Vriese (d) (cousine)
Gustavus De Vriese (d) (cousin)
Elise Mathilde Maria Gezelle (d) (nièce)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Engels Klooster (d) ( - )
Sœurs de l'Enfant-Jésus ( - )
Davidsfonds afdeling Kortrijk (d) (à partir de )
Congrégation des Soeurs Paulinen (Courtrai) (d) (à partir de )
Congrégation du Très Saint Nom de Marie (d) (à partir de )
Gazette van Kortrijk (d) (à partir du )
Patronaat van de Katrientjes (d) (-)
Diocèse de Bruges ( - )
't Jaer 30 (d) ( - )
Collège anglais (d) ( - )
Séminaire d'anglais (d) ( - )
Petit séminaire de Roulers (d) ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Comité flamand de France (-)
Met Tijd en Vlijt (d) ()
Koninklijke Academie voor Nederlandse Taal- en Letterkunde (-)
Maatschappij der Nederlandse Letterkunde (en) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Maîtres
Pieter Benoit (d), Bernardus Nachtergaele (d), Joannes Brans (d), Pierre Joseph D'Hollander (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Partenaires
Joseph Ryelandt, Johan De Stoop (d), Michel Bianchi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Personnes liées
William Woodlock (d) (épistolier), Katharine Woodlock (d) (épistolier), Johan Winkler (d) (épistolier), Pieter Willems (épistolier), Antoine Wemaer (d) (épistolier)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genres artistiques
Vers libre, satire, poème occasionnel (d), nature poetry (d), poésie religieuse (d), paroles, prose, journalisme, éditorialVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Archives conservées par
Guido Gezelle Archief van de Openbare Bibliotheek Brugge (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Rijmsnoer om en om het jaar (d), Kerkhofbloemen (d), Gedichten, gezangen en gebeden (d), Tijdkrans (d), Laatste Verzen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Biographie

modifier

Guido Pieter Theodorus Josephus Gezelle est le fils de Pieter-Jan Gezelle, jardinier, et de Monica Devriese. Il étudie au petit séminaire de Roulers, puis au grand séminaire de Bruges. Il est ordonné prêtre en 1854. Il est professeur de collège à Roulers, où il est titulaire de la poesis (avant-dernière classe) et responsable des étudiants anglais. Le français domine à l'école, alors que le flamand est traité avec mépris : Gezelle défend la langue flamande. Il écrit ses premières séries de poèmes pour ses élèves : Vlaemsche Dichtoefeningen (« Exercices de poésie flamande ») (1858) et Kerkhofblommen (« Fleurs de cimetière ») (1858). En 1860 il devient professeur du collège anglais de Bruges, puis en 1861 sous-recteur jusqu'à la fermeture du collège anglais cette même année. Il devient alors professeur du Seminarium Anglo-Belgicum.

En 1865 il est nommé vicaire à la paroisse Sainte-Walburge, toujours à Bruges. Cette même année, il fonde la revue flamande Rond den Heerd. La rédaction, tâche lourde, et les problèmes financiers détériorent sa santé; en 1871 il passe Rond den Heerd à Adolf Duclos[Note 1].

Quand il prend la défense du prolétariat, Guido Gezelle est sanctionné par son évêque, qui le nomme en 1872 vicaire (onderpastoor) de la paroisse Notre-Dame à Courtrai, alors une des plus pauvres de Flandre. Il y reste jusqu'en 1889. Il continue d'écrire dans la presse catholique flamande ; et il y participe à la guerre scolaire de 1879-1884. À Courtrai, il fonde la revue Loquelia.

En 1889 il retourne à Bruges. Sa dernière fonction pastorale est directeur du Couvent anglais des sœurs de Notre-Dame-de-Nazareth à Bruges. Il revient à la poésie, qu'il n'a d'ailleurs jamais complètement abandonnée. Il fonde avec des professeurs du Sint-Lodewijkscollege (collège Saint-Louis) la revue Biekorf.

Guido Gezelle meurt à Bruges le .

Le poète

modifier

Guido Gezelle écrivait dans une variante ouest-flamande du néerlandais. Sa poésie est empreinte aussi bien de néologismes que d'archaïsmes (moyen néerlandais) et de tournures dialectales.

Honneurs

modifier

« Il fut décoré, honoré par le roi Léopold II, par l'Académie flamande, l'université de Louvain, et même par son évêque et le pape Léon XIII[2]. »

Sa maison natale à Bruges est aménagée en musée Gezelle depuis 1926[3]. Dans plusieurs villes belges une rue ou un square porte son nom : Guido Gezelleplein à Bruges, Rue Guido Gezelle à Bruxelles, etc. En 2012, Guido Gezelle a été élu le plus grand héros brugeois[4].

Œuvres

modifier
  • 1858 : Vlaemsche Dichtoefeningen.
  • 1860 : Kerkhofblommen.
  • 1860 : Kleengedichtjes (1973: Petits poèmes, traduction par Jan Schepens).
  • 1862 : Gedichten, Gezangen en Gebeden.
  • 1893 : Tijdkrans.
  • 1897 : Rijmsnoer.
  • 1901 : Laatste Verzen.

Une bibliographie extensive de ses œuvres, y compris ceux consultables en ligne, se trouve sur la digitale bibliotheek voor de Nederlandse letteren (bibliothèque digitale des lettres néerlandaises) [5].

  • 1965 : Guido Gezelle, par Liliane Wouters, collection Poète d'aujourdhui, Pierre Seghers, éditeur.
  • 1999 : Un compagnon pour toutes les saisons, anthologie, traduction par Liliane Wouters. (Le nom Gezelle signifie compagnon) [6].
  • 2011 : La Fleur, vingt-sept poèmes traduits du flamand par Paul Claes.

Notes et références

modifier
  1. La revue existera jusqu'en 1902.

Références

modifier

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

modifier

Liens externes

modifier