Guillaume-Philippe Benoist

graveur et éditeur d'estampes français

Guillaume-Philippe Benoist (1725-1770 ou 1800 ?), est un graveur portraitiste et éditeur d'estampes français ayant travaillé à Londres.

Guillaume-Philippe Benoist
Naissance
Décès
Activités

Biographie

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Benoist est né en 1725 dans le diocèse de Coutances en Normandie.

Il est décrit par la plupart des bibliographes comme graveur à l'eau-forte et au burin, ainsi qu'éditeur d'estampes. Le graveur et critique d'art britannique de la fin du XVIIIe siècle, Joseph Strutt, écrit qu'« il s'est principalement consacré à la gravure de petites pièces, certes exécutées avec finesse, mais sans grand éclat. »[1].

Son œuvre de portraitiste, peu nombreux, se compose principalement d'interprétations de tableaux de peintres en de petits formats.

Il est également graveur d'illustrations pour des éditions littéraires : par exemple, en 1744, est publié à Londres le Pamela: or, Virtue Rewarded, un roman épistolaire de Samuel Richardson, comportant une série de douze gravures d'après Joseph Highmore et que Benoist exécuta en compagnie de Louis Truchy[2]. On le trouve également parmi les graveurs qui travaillent à l'illustration du quatrième volume de la Vie des peintres flamands de Jean-Baptiste Descamps (1706-1791), publié à Paris, chez Jombert, entre 1753 et 1760. Portalis et Beraldi écrivent que son travail est loin de valoir celui d'Étienne Ficquet[3].

Strutt affirme qu'il meurt à Londres en 1770. De leurs côtés, Portalis et Beraldi (1880), plus prudents, signalent un certain Antoine Benoist, graveur né à Soissons en 1721, qui serait mort à Londres en 1770. Ils soulignent également la présence à Paris d'une peintre et graveuse française, Marie-Guilhelmine Leroux de La Ville, épouse Benoist (1768-1826) — qui signait ses travaux « La Ville f.e. Benoist ».

Marcel Roux, dans son Inventaire français (1933) se garde bien de conclure et de lever le doute sur la date de décès de Guillaume-Philippe Benoist, mais mentionne bien la présence d'un Guillaume Benoist, graveur à Paris, résidant rue des Fossés Saint-Bernard en 1793, et qu'il y serait mort vers 1800, données bibliographiques en contradiction avec les travaux de Michael Bryan (1757-1821)[4].

Gravures attribuées

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Portraits

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La Bibliothèque nationale de France conserve une quarantaine d'estampes en son fonds.

Notes et références

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  1. (en) « Benoist » dans Joseph Strutt, A Biographical Dictionary Containing All the Engravers, From the Earliest Period of the Art of Engraving to the Present Day, Londres, Robert Faulder, 1786, p. 82 — lire en ligne.<
  2. (en) « Highmore, Joseph » par Lionel Henry Cust, dans Sidney Lee (direction), Dictionary of National Biography, volume 26, Londres, Smith, Elder & Co, 1891 — notice Wikisource en ligne.
  3. Les Graveurs du dix-huitième siècle (Paris, 1880), p. 459-460.
  4. (en) « Benoist, Guillaume Philippe » dans Robert Edmund Graves (direction), Michael Bryan's, Dictionnary of Painters and Engravers, biographical and critical, Londres, George Bell & Co., 1886, tome I [A-K], p. 111 — lire en ligne.
  5. Notice du Catalogue général de la BnF, en ligne.

Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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