Guillaume Eder (né au château de Beaumanoir en Le Leslay[1], mort le ) est un ecclésiastique breton qui fut abbé commendataire et évêque de Cornouaille de 1540 à sa mort.

Guillaume Eder
Biographie
Naissance Château de Beaumanoir en Le Leslay
Décès
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
par Louis d'Acigné
Évêque de Cornouaille
Autres fonctions
Fonction religieuse
Abbé de Saint-Gildas-des-Bois
et de Notre-Dame de Boquen

Libertas
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

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Guillaume Eder ou Éder appartient à la noble famille Eder, seigneur de la Haye-Eder près de Missillac, connue depuis Guillaume Eder souscripteur du Traité de Guérande le dont le fils un autre Guillaume Eder fut évêque de Saint-Brieuc en 1428. Guillaume Eder est le fils de Robert Eder seigneur de la Haye-Eder, de l'Ongle, de Beaumanoir et de la Motte-Ysar et de son épouse Mauricette de Penmarc'h. Son frère ainé René Eder est le père du célèbre Guy Éder de La Fontenelle[2]

Guillaume Eder est pourvu en commende dès 1532 de l'abbaye de Saint-Gildas-des-Bois puis de Notre-Dame de Boquen dans le diocèse de Saint-Brieuc le [3]. Chanoine du chapitre et chantre de la cathédrale de Nantes, il devient le le coadjuteur de l'évêque incapable Claude de Rohan. Il lui succède à l'évêché de Cornouaille en juillet 1540 et il est consacré dans la chapelle du château de Goulaine le et prend possession de son diocèse le . Dans son testament du , il demande la célébration d'une messe annuelle en sa mémoire et meurt deux jours plus tard[4].

Héraldique

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Ses armoiries sont : de gueules à la fasce d'argent accompagné de trois quintefeuilles de même[réf. nécessaire].

Notes et références

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  1. Joachim Gaultier du Mottay, Géographie départementale des Côtes-du-Nord, Saint-Brieuc, Guyon frères, (lire en ligne), pages 263-264.
  2. J. Baudry, Histoire généalogique de la Maison Eder, 1911, « Tableau généalogie ».
  3. J. Geslin de Bourgogne, Anciens évêchés de Bretagne, volume 3, « Diocèse de Saint-Brieuc: Abbaye de Ste Marie de Boquen », p. 216
  4. J. Baudry, op. cit., p. 41