Guillaume II de Béarn

Guillaume II de Béarn
Guillaume II de Moncade, vicomte de Béarn, représenté sur une peinture murale de la fin du XIIIe siècle narrant la conquête de Majorque dans la maison de Berenguer d'Aguilar à Barcelone.
Titre de noblesse
Vicomte
Biographie
Décès
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Guilhem II de Montcada ou Guillem II de MontcadaVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Père
Mère
Conjoint
Garsende de Provence (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Gaston VII de Béarn
Constance de Béarn (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflit

Guillaume-Raymond de Moncade fut à partir de 1224 jusqu'à sa mort en 1229 seigneur de Moncade et de Castelviel en Catalogne et en tant que Guillaume II, vicomte de Béarn, de Marsan, de Gabardan et de Brulhois, en succession de son père Guillaume Ier de Béarn.

Vie modifier

Son activité politique fut accaparée par la résolution des problèmes liés à la noblesse catalo-aragonaise, dont les familles se disputaient l'influence du jeune roi Jacques Ier d'Aragon. Il se consacra en particulier à la préparation de l'invasion des Baléares.
Lors de sa dernière visite en Béarn, en , il promit au représentant du roi d'Angleterre de lui prêter hommage pour les terres situées en Aquitaine (Béarn, Gabardan, Brulhois et Captieux). Cet instant marque la sortie du Béarn de l'orbite aragonaise et le début de la soumission progressive à l'Angleterre.
De retour en Catalogne, il soutint une position agressive au conseil qui se tenait à Salou, pour planifier l'invasion. En , la flotte partit vers Majorque, Guillaume commandant le premier vaisseau. Une fois les troupes débarquées, elles entamèrent la bataille de Portopi. Guillaume y trouva la mort, tout comme huit chevaliers de son lignage, dont son neveu Raymond.
La tombe de Guillaume II se trouvait dans l'église du couvent de Sainte-Croix-Volvestre.

Descendance modifier

De son épouse Garsende, fille d'Alphonse II, comte de Provence et de Garsende de Sabran, comtesse de Forcalquier, il eut deux enfants :

Articles connexes modifier

Sources modifier

  • Tucoo-Chala, Pierre (1994), Quand l'Islam était aux portes des Pyrénées, Biarritz: J&D Editions. (ISBN 2-84127-022-X).