Guillaume-Egon de Fürstenberg

cardinal de l'Église catholique romaine
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Guillaume-Egon de Fürstenberg (en allemand : Wilhelm Egon, Fürst von Fürstenberg-Heiligenberg), dit le « cardinal de Fürstenberg » ( à Heiligenberg, Saint-Empire - à Paris), a été le 90e évêque de Metz puis le 88e évêque de Strasbourg.

Guillaume-Egon de Fürstenberg
Image illustrative de l’article Guillaume-Egon de Fürstenberg
Portrait du cardinal de Fürstenberg au XVIIe siècle.
Biographie
Nom de naissance Guillaume-Egon de Fürstenberg
Naissance
Heiligenberg (Saint Empire)
Père Egon von Fürstenberg (en)
Ordre religieux Ordre de Saint-Benoît
Ordination sacerdotale par Ercole Visconti (it)
Décès (à 74 ans)
Paris (France)
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal
par le pape Innocent XI
Titre cardinalice Cardinal-prêtre de Saint-Onuphre-du-Janicule
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par Ercole Visconti (it)
Prince-évêque de Strasbourg
Prince-évêque de Metz
Autres fonctions
Fonction religieuse

Blason
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

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Son père, le comte Egon VIII de Fürstenberg-Heiligenberg (de), était un général de l'armée impériale. Il participe notamment en 1629 à la guerre de Succession de Mantoue et en 1631 à la bataille de Breitenfeld.

Il est dès son enfance un proche du prince Maximilien-Henri de Bavière, sur lequel il eut une influence considérable. Il commence sa carrière comme soldat au service de la France, avant d'entrer en religion.

Fait sous-diacre le , il est élu par le chapitre de Metz le , devenant ainsi le 90e évêque de Metz, et succédant à son frère François-Egon de Fürstenberg. Cette élection n'ayant pas été validée par le pape, il démissionne en 1668.

En 1672, son frère François et lui obtiennent la signature d'un traité d'alliance entre la France et le prince-archevêque de Cologne en vue de la guerre de Hollande.

L'enlèvement de Guillaume-Egon.

Enlevé au monastère Saint-Pantaléon de Cologne le , il est emprisonné à Vienne par l'empereur Léopold Ier. Une intervention du nonce apostolique prévient son exécution. Il est libéré en , après la signature du traité de Nimègue.

Le il est nommé évêque de Strasbourg, puis confirmé dans ses fonctions par le pape le .

En 1684, il intervient dans la résolution du conflit entre le prince-évêque de Liège et les bourgeois de cette cité. Le celui-ci lui confie le château de Modave.

Lors du consistoire du , il est créé cardinal. Mais il ne reçoit son titre de cardinal-prêtre de Saint-Onuphre-du-Janicule que le .

Il participe au conclave de 1689 pour élire le pape Alexandre VIII. Il n'assiste pas à ceux de 1691 et 1700.

Devenu coadjuteur du prince-archevêque de Cologne[1] dès 1667, Louis XIV l'imposa sur ce siège en 1688, en succession de Maximilien-Henri de Bavière. Confronté à la colère des princes allemands, le pape opposa son veto et nomma à sa place Joseph-Clément de Bavière. L'échec de Louis XIV dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg lui ôta enfin toute perspective pour Cologne et Guillaume-Egon de Fürstenberg retourna en France.

Il était abbé de Saint-Remi de Reims de 1668 à 1680, il devint abbé de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés en 1697 où il décéda à l'âge de 74 ans le . Ce fut lui qui fit ouvrir, dans l'enclos du monastère, le passage de la Petite-Boucherie, les rues Cardinale et de Furstenberg[2].

Armoiries

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Selon Rietstap
D'or, à la bordure nébulée d'argent sur azur, le champ ch. d'une aigle de gueules, becquée et membrée d'azur (de Fürstenberg), ch. sur l'estomac d'un écusson écartelé : aux 1 et 4, de gueules, au gonfanon d'argent (de Werdenberg (de)) ; aux 2 et 3, d'argent, à la bande vivrée de sable (de Heiligenberg (de)).[3]
Selon le père Anselme
D'or, à l'aigle aigle de gueules, becquée et membrée d'or à la bordure nébulée d'argent et d'azur ; l'aigle chargée en cœur d'un écusson écartelé : aux 1 et 4, d'argent au gonfanon de gueules, qui est Montfort ; aux 2 et 3, d'argent, à la barre vivrée d'azur, qui est Heiligenberg.[4]

Notes et références

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  1. Le prince-archevêque était l'un des sept électeurs du Saint-Empire romain germanique. Il y avait là un enjeu politique majeur pour la France.
  2. Jacques Hillairet, Connaissance du Vieux Paris, Paris, Rivages, (1re éd. 1956), 255 p. (ISBN 2-86930-648-2), p.201 de la partie Rive Gauche.
  3. Rietstap 1884.
  4. Popoff 1996, p. 63.

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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