Guillaume Christophe Marie de Toulouse-Lautrec-Montfa
Guillaume Christophe Marie Pons, comte de Toulouse-Lautrec-Montfa (Paris, - Saint-Mandé, [1]), est un officier de marine français.
Président Yacht Club de France | |
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- | |
Secrétaire perpétuel Académie de marine |
Naissance | |
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Décès |
(à 83 ans) Saint-Mandé |
Nom de naissance |
Guillaume Pons Christophe Marie Joseph Michel de Toulouse-Lautrec Montfa |
Nationalité | |
Formation | |
Activité |
Officier de marine |
Famille | |
Conjoint | |
Parentèle |
Raymond de Toulouse-Lautrec (grand-père paternel) |
Membre de | |
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Grade militaire |
Biographie
modifierIl entre à l'École navale en et en sort enseigne de 2e classe en . Il embarque alors sur le croiseur cuirassé Jules-Michelet puis sur le Montcalm en Extrême-Orient. Il est romu enseigne de 1re classe en . Il embarque ensuite sur les torpilleurs Somali et Tonkinois puis sur la canonnière Alerte avant de commander la canonnière La Grandière en Chine de 1926 à 1928, sur le haut Yangzi Jiang.
Lieutenant de vaisseau (), il embarque sur le navire-atelier Vulcain puis intègre l’École des officiers de transmissions. Il est instructeur sur le croiseur-école Jeanne-d'Arc (1930) avant d'être désigné pour l’État-major général de la marine (1933-1934) puis à celui de la 1re escadre (1935).
Élève de l’École de guerre navale, il en sort breveté et embarque alors sur le cuirassé Provence (1936-1937). Capitaine de corvette (), détaché auprès de l'Amirauté britannique pour établir les codes et instructions utiles à la coopération des deux marines, il devient en commandant en second du contre-torpilleur Triomphant et prend part en 1939 aux opérations de l'escadre de l'Atlantique.
En , il commande le torpilleur Siroco et participe aux opérations de Hollande et de Dunkerque où son bâtiment est coulé le . Il commande ensuite le torpilleur Mistral réfugié en Grande Bretagne qui est saisi par la Royal Navy. Il est promu capitaine de frégate pour faits de guerre. Il est alors désigné pour l'amirauté à Vichy.
Chef de la délégation marine de la Commission d'armistice (), à l'état-major à Paris () puis officier de liaison auprès des forces navales britanniques en Allemagne (), il est désigné comme commandant de la flottille amphibie d'Indochine Sud puis des forces maritimes du Mékong en février 1942.
Capitaine de vaisseau (), commandant du croiseur-école Jeanne-d'Arc (1950-1951), il est affecté à l'état-major de l'inspection générale des forces maritimes puis, à la base navale de Norfolk aux États-Unis à l'état-major du commandement interallié de l'Atlantique.
Auditeur à l'Institut des hautes études de défense nationale (), promu contre-amiral (), il devient adjoint marine du commandant du Collège de défense de l'OTAN puis commande en , les forces maritimes du Pacifique.
Inspecteur des réserves (), vice-amiral (), il est versé en 2ème section en .
Président du Yacht Club de France (1965-1976), membre du conseil de la Société centrale de sauvetage, fondateur et président de la Fédération française des fêtes maritimes, membre de l'Académie de marine dont il est élu secrétaire perpétuel en 1979, il décède à Saint-Mandé le .
Bibliographie
modifier- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, 2002, p. 505-506
Notes et références
modifierVoir aussi
modifierLiens externes
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