Gumery
Gumery est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Gumery | |
Lavoir. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Nogent-sur-Seine |
Intercommunalité | Communauté de communes du Nogentais |
Maire Mandat |
Philippe Bergner 2020-2026 |
Code postal | 10400 |
Code commune | 10169 |
Démographie | |
Gentilé | Guméryaux |
Population municipale |
217 hab. (2021 ) |
Densité | 20 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 26′ 56″ nord, 3° 25′ 53″ est |
Superficie | 10,92 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Nogent-sur-Seine (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Nogent-sur-Seine |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Géographie
modifierSituation
modifierGumery est dans l'est du département de l'Aube, limitrophe du département de Seine-et-Marne et à seulement 7 km du département de l'Yonne au sud. La Seine coule à 2 km au nord et la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine est à 9 km au nord-est[1].
Le village est à 2 km au sud de la D951[1], entre Bray-sur-Seine à 17 km au sud-ouest et Nogent-sur-Seine à 8,7 km au nord-est. Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne) est à 40 km au sud-ouest, Provins (Seine-et-Marne) à 18 km au nord-ouest, Romilly-sur-Seine à 27 km au nord-ouest, Troyes à 60 km au sud-est, Sens (Yonne) à 35 km au sud[2].
Présentation
modifierGumery est un village de la Champagne crayeuse. Le cours d'un petit ruisseau, le ru de Fontenay, explique sans doute l'installation des hommes à cet endroit plutôt sec. Les habitations du villages en craie, blocs de grès et briques sont typiques du Nogentais.
Communes limitrophes
modifierHistoire
modifierPréhistoire
modifierAu sud-ouest de Gumery, le lieu-dit Les Hauts-de-Fourches près du hameau de Cercy[1], un des nombreux fonds de cabane locaux datant du Bronze moyen et du Fer a livré en 1931 une figurine d'argile séchée accompagnée de tessons de poterie de l'âge du Bronze[3]. Cette statuette est une esquisse de représentation humaine féminine, de 65 mm de hauteur et 30 mm de diamètre à l'abdomen. Elle a une tête conique, comme celle de la statuette de Grésine[Note 1] trouvée par Perrin ou comme les statuettes ornées de Cucuteni en Roumanie (culture de Cucuteni-Trypillia)[4].
Moyen-Âge
modifierL'existence du bourg est attestée dès le XIIe siècle[5].
- La Planche
Ancien fief avec son château, aujourd'hui détruit.
Hydrographie
modifierRéseau hydrographique
modifierLa commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Orvin, le canal 01 des Rochères, le canal 02 des Rochères, le ru de Fontenay et divers autres petits cours d'eau[6],[Carte 1].
L'Orvin, d'une longueur de 38 km, prend sa source dans la commune de Saint-Lupien et se jette dans la Seine à Villiers-sur-Seine, après avoir traversé douze communes[7].
Gestion et qualité des eaux
modifierLe territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassée Voulzie ». Ce document de planification concerne le territoire du bassin versant de l'Armançon qui s’étend sur 1 710 km2 et se répartit sur trois départements (l'Aube, l'Yonne et la Marne). Le périmètre a été arrêté le , le diagnostic a été validé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat mixte ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), dont le siège est à Troyes[8].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 685 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bouy-sur-Orvin », sur la commune de Bouy-sur-Orvin à 6 km à vol d'oiseau[11], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,5 °C, atteinte le [Note 3],[12],[13].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[14]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Gumery est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle est située hors unité urbaine[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nogent-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[17]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,8 %), forêts (8,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %), zones urbanisées (2,7 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].
En 2021, la commune comptait 217 habitants[Note 5], en évolution de −15,23 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Voie romaine.
- Église en grès de la fin du XIIe siècle dédiée à saint Sévère[26]. Elle abrite des tapisseries des XVIIe et XVIIIe siècles[27].
- Hameau de Cercy : chapelle Notre-Dame.
Personnalités liées à la commune
modifierHéraldique
modifierVoir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Gumery sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
modifierNotes
modifier- Grésine est une cité lacustre immergée dans le lac du Bourget en Savoie.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Gumery » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Gumery, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
- « Gumery », sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".
- [Hure 1933] Mlle A. Hure, « Une nouvelle Figurine d'argile », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 30, no 4, , p. 261-264 (lire en ligne [sur persee]), p. 261.
- Hure 1933, p. 262.
- Michel de la Torre, Aube : le guide complet de ses 430 communes, éd. Deslogis-Lacoste, .
- « Fiche communale de Gumery », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « l'Orvin »
- « SAGE Bassée Voulzie », sur gesteau.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Gumery et Bouy-sur-Orvin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bouy-sur-Orvin », sur la commune de Bouy-sur-Orvin - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bouy-sur-Orvin », sur la commune de Bouy-sur-Orvin - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nogent-sur-Seine », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Site officiel de la préfecture de l‘Aube
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Marguerite Beau, Essai sur l'architecture religieuse de la Champagne méridionale auboise hors Troyes, Troyes, La Renaissance, , 358 p..
- « Église Sainte-Sévère - Sauvegarde de l’Art Français », sur Sauvegarde de l’Art Français (consulté le ).