Gustave Lhopiteau

homme politique français (1860-1941)

Gustave Lhopiteau (ou L'Hopiteau), avocat, avoué et homme politique français, est né à Écrosnes, Eure-et-Loir, le et mort le à Chartres.

Gustave Lhopiteau
Illustration.
M. Lhopiteau à Chartres le 31 décembre 1920, hôtel du Grand-Monarque, accompagnant M. Deschanel (détail).
Fonctions
Sénateur français

(18 ans et 6 jours)
Circonscription Eure-et-Loir
Député français

(18 ans, 3 mois et 15 jours)
Élection 20 août 1893
Réélection 8 mai 1898
27 avril 1902
6 mai 1906
24 avril 1910
Circonscription Eure-et-Loir
Législature VIe, VIIe, VIIIe, IXe et Xe (Troisième République)
Groupe politique RDG (1902-1906)
Union démocratique (1906-1910)
GD (1910-1912)
Prédécesseur Noël Parfait
Successeur Gabriel Maunoury
Garde des Sceaux, ministre de la Justice

(11 mois et 27 jours)
Gouvernement Millerand I et Millerand II
Leygues
Prédécesseur Louis Nail
Successeur Laurent Bonnevay
Président du Conseil général d'Eure-et-Loir

(13 ans)
Prédécesseur Émile Labiche
Successeur Maurice Viollette
Conseiller général d'Eure-et-Loir

(30 ans)
Circonscription Canton de Maintenon
Prédécesseur Louis Charles Victor Corbière
Successeur Octave Benoist
Biographie
Nom de naissance Émile Gustave Joseph Lhopiteau
Date de naissance
Lieu de naissance Écrosnes
Date de décès (à 81 ans)
Lieu de décès Chartres
Nationalité Française

Biographie

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« La Nouvelle Chambre : Lhopiteau », Le Monde moderne, décembre 1898, Maurice Dulac.
« La Nouvelle Chambre : Lhopiteau », Le Monde moderne, 1898.

Après des études au lycée de Chartres, Gustave Lhopiteau s'inscrit à la faculté de Droit de Paris dont il ressort diplômé pour s'inscrire au barreau de la capitale. En 1886, il retourne à Chartres où il sera avoué, rue du Cheval-Blanc.

Il entame sa carrière politique en 1892, en étant élu conseiller général du canton de Maintenon. L'année suivante, il est élu député d'Eure-et-Loir sous l'étiquette « républicain radical ». Il est réélu en 1898, 1902, 1906 et 1910. Laïque « modéré », il est à la fois totalement opposé à tout rapprochement des républicains avec les ralliés issus de la droite catholique, et plutôt réticent face à la politique combiste. Il se rapproche ensuite progressivement des « républicains de gauche », c'est-à-dire du centre-droit.

Élu Sénateur en 1912, il est ministre de la Justice du au dans les gouvernements Alexandre Millerand I, Alexandre Millerand II et Georges Leygues.

En 1921, il est réélu sénateur et, en 1923, est élu président de la Commission des travaux publics du Sénat.

Il ne se représente pas à l'élection de 1930 et quitte la vie politique.

Sources

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  • « Gustave Lhopiteau », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Voir aussi

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