Guy de Bar, dit Le Veau de Bar, seigneur de Presles (commune de Cussy-les-Forges, Yonne), chevalier, conseiller et chambellan des ducs de Bourgogne Jean sans Peur et Philippe le Bon, est un capitaine bourguignon qui participa activement à la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons dans les années 1410 et 1420 et mourut en 1436.

Guy de Bar
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Prévôt de Paris
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Conflit

Un membre d'un lignage de la bonne noblesse locale bourguignonne

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Origines

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Dès 1323, un certain Jean de Bar, damoiseau, tenait un fief de Perrin de Saint-Francon dans la ville et finage de Presles[1]. C'est sans doute le même homme que ce Jean de Bar, écuyer, qui eut trois fils également écuyers, Oudot, Guy et Jean, qui se distinguèrent par des actions d'éclat dans l'Auxois contre les Grandes Compagnies, dans les années 1360[2].

Ce premier Guy de Bar, bientôt mentionné comme chevalier et seigneur de Presles et de Bierry (commune de Sauvigny-le-Bois, Yonne), marié à Marie de Digoine, qui était issue de la famille des seigneurs d'Arcy-sur-Cure, qui combattit dans les armées de Philippe le Hardi et mourut avant 1401, est le père de Guy de Bar[3].

Le Veau de Bar, un énigmatique surnom

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Les chroniqueurs du XVe siècle, qui sont nombreux à mentionner Guy de Bar, l'appellent « Le Veau de Bar » ou « Le Viau de Bar »[4]. Les sources de la pratique, comme les comptabilités de l’État bourguignon, emploient aussi, quoique moins systématiquement, ce surnom[5].

Décontenancés par ce curieux sobriquet, les éditeurs des chroniques et les historiens ont échafaudé des hypothèses qui laissent dubitatif, voire paraissent franchement hasardeuses[6]. Celle qui a connu la plus grande vogue consiste à considérer qu'il faut lire non pas « Le Veau », mais « Le Beau » : elle s'appuie sur le journal d'un bourgeois de Paris[7] et a rallié des historiens de renom comme Ernest Petit[8].

Pourtant, la grande majorité des occurrences ne laissent pas de doute sur la lecture « Le Veau » et la chronique du Vénitien Antonio Morosini, qui le nomme « Lo Vechio de Bar », achève de la corroborer[9].

Une carrière au cœur du conflit entre Armagnacs et Bourguignons

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Un « gentilz capitaine bourguignon » (Jean de Wavrin)

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En 1408, Guy de Bar apparaît comme capitaine de la ville d'Avallon[10].

Dès 1411, il sert dans les armées du duc de Bourgogne, à la tête d'une compagnie de 17 écuyers, d'un arbalétrier et d'un archer[11].

En 1412, il participe, chevalier bachelier, au siège de Château-Chinon à la tête d'une compagnie de 48 écuyers[12].

En , alors que la noblesse bourguignonne est mobilisée et reçue à montre à Châtillon-sur-Seine par Jean de Neuchâtel et Antoine de Vergy, en vue de rejoindre le duc en Artois pour faire face à la reconquête des Armagnacs, Guy de Bar se présente en compagnie de 4 autres chevaliers bacheliers, de 133 écuyers, d'un trompette, de 3 ménétriers et de 56 archers[13].

De 1417 à 1418, il participe à l'offensive bourguignonne en direction de Paris. À la fin du mois d'août, il est reçu à montre à Beauvais en compagnie de trois autres chevaliers bacheliers, de 133 écuyers, de 40 hommes de trait, de deux trompettes et de trois ménétriers[14]. Le , il se voit confier avec d'autres seigneurs du parti bourguignon le gouvernement des villes de Mantes, Meulan, Pontoise, Poissy et du pays alentour[15]. Enfin, le , il est l'un des trois capitaines bourguignons – avec Villiers de L’Isle-Adam et Claude de Chastellux – qui prennent la ville de Paris aux Armagnacs[16].

Offices

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Il fut bailli d'Auxois pour le duc de Bourgogne du , date à laquelle il remplaça Jean de Rochefort, écuyer, au , où il fut remplacé par Jean de Cussigny, chevalier[17]. Situé au nord-ouest du duché de Bourgogne, l'Auxois était le bailliage bourguignon le plus immédiatement en contact avec les régions contrôlées par les Armagnacs.

Après la prise de Paris par les Bourguignons, Guy de Bar fut investi de la charge de prévôt de Paris le . En , ayant été nommé lieutenant général en Normandie, il céda l'exercice de son office à Jacques Lamban, bailli de Vermandois, tout en en conservant le titre. Il retrouva la plénitude de la charge de prévôt de Paris le et la conserva jusqu'en , où il fut remplacé par Gilles de Clamecy[18].

Le , Guy de Bar retrouva son office de bailli d'Auxois et le conserva jusqu'au , date à laquelle il fut remplacé par maître Jean de Digoine[19].

Guy de Bar occupa ensuite l'office de bailli de Sens (Yonne) et d'Auxerre, de 1423 à 1435 au moins[20].

Honneurs et distinctions, missions spéciales

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En 1411, Guy de Bar est chargé d'escorter la duchesse Marguerite de Bavière jusqu'à Paris, pour la protéger des compagnies errantes[21].

De 1413 à 1420 au moins, Guy de Bar est conseiller et chambellan des ducs de Bourgogne Jean Sans Peur[22], puis Philippe le Bon[23].

Il est également conseiller et chambellan du roi Charles VI, attesté en 1419[24].

Il est lieutenant du roi en Normandie en 1418[25].

En , il est chargé avec Jacques de Courtiambles par Jean Sans Peur d'une ambassade auprès du duc de Savoie[26].

Fortunes de Guy de Bar

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Le patrimoine et les revenus

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À la fin de sa vie, Guy de Bar apparaît comme un seigneur bien possessionné dans l'Auxois : il est seigneur de Presles (commune de Cussy-les-Forges, Yonne), de Mussy-la-Fosse (Côte-d'Or), de Villars-Frémoy (commune de Courcelles-Frémoy, Côte-d'Or), de Bierry (commune de Sauvigny-le-Bois, Yonne) et du Saulce (commune d'Island (Yonne), Yonne)[27]. Il détient par ailleurs des seigneuries dans d'autres bailliages du duché de Bourgogne, en Nivernais, en Berry ou encore en Bourbonnais[28].

Le métier des armes n'est pas étranger à la constitution par Guy de Bar d'une belle fortune. Au cours des années 1410 et 1420, il apparaît comme un véritable « entrepreneur de guerre » qui certes est au service du duc de Bourgogne, mais n'en est pas moins attentif aux profits qu'il peut retirer de la guerre. De Jean Sans Peur puis de Philippe le Bon, il reçoit les « gaiges et soldées » de lui et des hommes de sa compagnie, mais aussi une pension et des dons exceptionnels[29]. L'obtention de dons est favorisée par le fait que grâce à sa participation aux campagnes militaires du duc, Guy de Bar jouit d'un accès direct à la personne du prince, qui lui permet de solliciter sa générosité, comme le montre le don qui lui est fait vers 1419 par Jean Sans Peur d'une mine de métaux située dans le finage de la ville d'Avallon[30]. Il bénéficie aussi de dons d'Henri VI, « roy de France et d'Angleterre », en 1423 et 1425[31].

À côté des profits licites, il y a aussi les produits des exactions. En en Auxois, Guy de Bar n'hésite pas à faire extorquer par ses gens la somme de 250 fr. aux gens du maître de la monnaie de Chalon pour le duc et obtient sans difficulté la régularisation de l'opération de la part de la duchesse et du receveur général de Bourgogne au titre de l'entretien de ses compagnons[32]. Dans le même ordre d'idées, Juvénal des Ursins estime que les trois capitaines bourguignons qui prirent Paris en 1418, retirèrent chacun 100 000 écus de profit des « pilleries, robberies et rançons » qui accompagnèrent leur entrée dans la ville[33]. Il est vrai qu'au début de sa carrière de capitaine, Guy de Bar eut aussi à faire les frais des misères de la guerre : en 1414, il fut fait prisonnier et dut « pay[er] grande finance à celui qui l'avoit pris »[34].

Deux mariages mais pas de descendance

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Guy de Bar épouse successivement deux veuves qui ont toutes deux eu des enfants de leur premier lit, mais n'en ont pas avec lui, Yolande de Châteauvillain, fille de Jean, seigneur de Thil et de Châteauvillain[35] et Jeanne de Ternant[36].

À la mort de Guy de Bar le [37], c'est Geoffroy de Beauvoir, dit d'Auxerre, qui hérite de la majeure partie du patrimoine de Guy de Bar[38].

Bibliographie et sources

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  • Françoise Autrand, Charles VI : la folie du roi, Paris, Fayard, 1986
  • Alain Demurger, « Guerre civile et changement du personnel administratif dans le royaume de France de 1400 à 1418 : l’exemple des baillis et sénéchaux », in Francia, t. 6, 1978, p. 151-298.
  • Opération Charles VI, fiche consacrée à Guy de Bar : http://www.vjf.cnrs.fr/charlesVI/consultation.php?type=nom&requete=bar(de)guy&fiche=individu&num=1177&debut=&fin=
  • Ernest Petit, « Gui de Bar, dit le Beau de Bar, seigneur de Presles, bailli d'Auxerre et d'Auxois, prévôt de Paris », in Ernest Petit, Avallon et l’Avallonnais, étude historique, Auxerre, Gallot, 1867 (et réimp. Avallon, Voillot, 1992), p. 76-83
  • Ernest Petit, « Gui de Bar, dit le "Beau de Bar", prévôt de Paris, bailli d'Auxois, d'Auxerre et de Sens », in Mémoires de la société bourguignonne de géographie et d'histoire, t. 29, 1914, p. 341-369
  1. Ernest Petit, Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne, avec des documents inédits et des pièces justificatives, Paris, Lechevalier, 1885-1905, 9 vol., t. 8, p. 272, n° 7025.
  2. Ernest Petit, « Gui de Bar, dit le "Beau de Bar", prévôt de Paris, bailli d'Auxois, d'Auxerre et de Sens », in Mémoires de la société bourguignonne de géographie et d'histoire, t. 29, 1914, p. 345-347, et Archives départementales de Côte-d'Or, B 2746, f° 19v°, et B 2751, f° 2
  3. Aimé Chérest, « Etude historique sur Vézelay », in Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, t. 22, 1868, p. 233-234, Ernest Petit, « Gui de Bar, dit le « Beau de Bar », prévôt de Paris, bailli d'Auxois, d'Auxerre et de Sens », in Mémoires de la société bourguignonne de géographie et d'histoire, t. 29, 1914, p. 346-347, Archives départementales de l'Yonne, G 2035-2, f° 24v°, et Archives départementales de Côte-d'Or, B 2779-3, f° 14v°.
  4. Jean Alexandre Buchon, Choix de chroniques et mémoires sur l’histoire de France, avec notices biographiques, Œuvres historiques inédites de sire George Chastellain, Paris, Desrez, 1837, p. 45, Louis Douët-d’Arcq (éd.), La chronique d’Enguerran de Monstrelet, en deux livres, avec pièces justificatives, 1400-1444, Paris, Renouard, 1857-1862, 6 volumes, t. 3, p. 14, 251, 261, 263, 270, 314 et 375, William Hardy et Edward Hardy (éd.), Recueil des croniques et anchiennes istories de la Grant Bretaigne, à présent nommé Engleterre par Jehan de Wavrin, seigneur du Forestel, London, Longman, 1864-1891 (et réédition, Cambridge University Press, 2012), 4 volumes, t. 3, p. 50 et 58, et t. 4, p. 227, et Jean Juvénal des Ursins, Histoire de Charles VI, roy de France, et des choses mémorables advenues durant 42 années de son règne depuis 1380 jusques à 1422, Paris, Imprimerie royale, 1653, p. 280, 348, 349, 351 et 353.
  5. Michel Mollat, et Robert Favreau (éd.), Comptes généraux de l’État bourguignon entre 1416 et 1420, Paris, Imprimerie nationale-Klincksieck, « Recueil des historiens de la France. Documents financiers », t. 5, 1965-1976, 6 vol., deuxième partie, deuxième fascicule, article 5145.
  6. Gabriel Daniel, Histoire de France depuis l’établissement de la monarchie françoise dans les Gaules, t. 6, Qui comprend les règnes depuis 1364 jusqu’en 1422, Paris, Les libraires associés, 1755, p. 530-531.
  7. Colette Beaune (éd.), Journal d’un bourgeois de Paris de 1405 à 1449, Paris, Le Livre de Poche, 1990, p. 109, 133, 135 et 139.
  8. Ernest Petit, « Gui de Bar, dit le Beau de Bar, seigneur de Presles, bailli d'Auxerre et d'Auxois, prévôt de Paris », in Ernest Petit, Avallon et l’Avallonnais, étude historique, Auxerre, Gallot, 1867 (et réimp. Avallon, Voillot, 1992), p. 76-83, Ernest Petit, « Gui de Bar, dit le "Beau de Bar", prévôt de Paris, bailli d'Auxois, d'Auxerre et de Sens », in Mémoires de la société bourguignonne de géographie et d'histoire, t. 29, 1914, p. 358, Germain Lefèvre-Pontalis, « Épisodes de l'invasion anglaise. La guerre de partisans dans la Haute Normandie, 1424-1429 (suite) », in Bibliothèque de l'École des chartes, t. 57, 1896, p. 41, n. 9, et Aimé Chérest, « Etude historique sur Vézelay », in Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, t. 22, 1868, p. 233-234.
  9. Germain Lefèvre-Pontalis et Léon Dorez (éditeurs), Chronique d’Antonio Morosini. Extraits relatifs à l’histoire de France publiés pour la Société de l’histoire de France, 4 volumes, Paris, Renouard, 1898-1902, vol. 3, p. 146-147.
  10. Ernest Petit, « Gui de Bar, dit le Beau de Bar, seigneur de Presles, bailli d'Auxerre et d'Auxois, prévôt de Paris », in Ernest Petit, Avallon et l’Avallonnais, étude historique, Auxerre, Gallot, 1867 (et réimp. Avallon, Voillot, 1992), p. 76, et Anonyme, « Comptes des recettes et dépenses de la ville d’Avallon, 1e partie : 1404-1500 », in Bulletin de la Société d'études d'Avallon, t. 14, 1873, p. 40.
  11. Jean-Baptiste Peincedé, Inventaire de la chambre des comptes de Bourgogne, 36 volumes manuscrits conservés aux Archives départementales de Côte-d’Or, fin du XVIIIe siècle, t. XXIV, p. 141 et 171 (numérisé et consultable sur le site des Archives : www.archives.cotedor.fr).
  12. Jean-Baptiste Peincedé, Inventaire de la chambre des comptes de Bourgogne, 36 volumes manuscrits conservés aux Archives départementales de Côte-d’Or, fin du XVIIIe siècle, t. XXVI, p. 146 (numérisé et consultable sur le site des Archives : www.archives.cotedor.fr).
  13. Jean-Baptiste Peincedé, Inventaire de la chambre des comptes de Bourgogne, 36 volumes manuscrits conservés aux Archives départementales de Côte-d’Or, fin du XVIIIe siècle, t. XXVI, p. 155 et 165-167 (numérisé et consultable sur le site des Archives : www.archives.cotedor.fr).
  14. Jean-Baptiste Peincedé, Inventaire de la chambre des comptes de Bourgogne, 36 volumes manuscrits conservés aux Archives départementales de Côte-d’Or, fin du XVIIIe siècle, t. XXVI, p. 300 et s. (numérisé et consultable sur le site des Archives : www.archives.cotedor.fr).
  15. Henri-Paul-César de Chastellux, Histoire généalogique de la maison de Chastellux, avec pièces justificatives, Auxerre, Perriquet, 1869, p. 81 et 389-390, preuve CLXXI, et père Anselme, Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, t. 7, Paris, Libraires associés, 1733, p. 2.
  16. Colette Beaune (éd.), Journal d’un bourgeois de Paris de 1405 à 1449, Paris, Le Livre de Poche, 1990, p. 108-111, et abbé de Choisy, Histoire de Charles VI, roi de France, Paris, Coignard, 1695, p. 364.
  17. Jean Bouault, « Les bailliages du duché de Bourgogne aux XIVe et XVe siècles », in Annales de Bourgogne, t. 2, 1930, p. 20.
  18. Colette Beaune (éd.), Journal d’un bourgeois de Paris de 1405 à 1449, Paris, Le Livre de Poche, 1990, p. 111, 133, 135 et 139.
  19. Jean Bouault, « Les bailliages du duché de Bourgogne aux XIVe et XVe siècles », in Annales de Bourgogne, t. 2, 1930, p. 20, et Jean-Baptiste Peincedé, Inventaire de la chambre des comptes de Bourgogne, 36 volumes manuscrits conservés aux Archives départementales de Côte-d’Or, fin du XVIIIe siècle, t. V, p. 70 (numérisé et consultable sur le site des Archives : www.archives.cotedor.fr).
  20. Jean Lebeuf, Mémoires concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre, Paris, Durand, 1743, 2 vol., t. 2, p. 449. Dans la Gallia Regia, Gustave Dupont-Ferrier indique cependant qu'il occupa ces offices du 11 mai 1424 au 5 octobre 1427 au moins, jusqu'en 1435 et au delà peut-être ; cf. Gustave Dupont-Ferrier, Gallia Regia ou état des Officiers royaux des bailliages et des sénéchaussées de 1328 à 1515, Paris, Imprimerie nationale, 1942-1966, 7 vol., t. 1, p. 204-205, n° 2530-2536.
  21. Ernest Petit, « Gui de Bar, dit le "Beau de Bar", prévôt de Paris, bailli d'Auxois, d'Auxerre et de Sens », in Mémoires de la société bourguignonne de géographie et d'histoire, t. 29, 1914, p. 348
  22. Archives départementales de Côte-d'Or, 12 H 190 et B 2784-1, f° 23, et Carla Bozzolo et Hélène Loyau, La cour amoureuse, dite de Charles VI, Paris, Le Léopard d’or, 1982-1992, 3 tomes en 2 volumes, vol. 1, p. 159, notice 248.
  23. Michel Mollat, et Robert Favreau (éd.), Comptes généraux de l’Etat bourguignon entre 1416 et 1420, Paris, Imprimerie nationale-Klincksieck, « Recueil des historiens de la France. Documents financiers », t. 5, 1965-1976, 6 vol., deuxième partie, deuxième fascicule, articles 5145, 5495 et 5504.
  24. Michel Mollat, et Robert Favreau (éd.), Comptes généraux de l’Etat bourguignon entre 1416 et 1420, Paris, Imprimerie nationale-Klincksieck, « Recueil des historiens de la France. Documents financiers », t. 5, 1965-1976, 6 vol., deuxième partie, premier fascicule, article 3548, et Carla Bozzolo et Hélène Loyau, La cour amoureuse, dite de Charles VI, Paris, Le Léopard d’or, 1982-1992, 3 tomes en 2 volumes, vol. 1, p. 159, notice 248.
  25. Carla Bozzolo et Hélène Loyau, La cour amoureuse, dite de Charles VI, Paris, Le Léopard d’or, 1982-1992, 3 tomes en 2 volumes, vol. 1, p. 159, notice 248.
  26. Michel Mollat, et Robert Favreau (éd.), Comptes généraux de l’Etat bourguignon entre 1416 et 1420, Paris, Imprimerie nationale-Klincksieck, « Recueil des historiens de la France. Documents financiers », t. 5, 1965-1976, 6 vol., deuxième partie, premier fascicule, articles 3842 et 4214.
  27. Archives départementales de Côte-d'Or, B 11515, f° 84v°, 90, 101v°, 134 et 150v° (numérisé et consultable sur le site des Archives : www.archives.cotedor.fr).
  28. Auguste Longnon, Paris pendant la domination anglaise (1420-1436) : documents extraits des registres de la chancellerie de France, Paris, Champion, 1878, p. 193.
  29. Michel Mollat, et Robert Favreau (éd.), Comptes généraux de l’Etat bourguignon entre 1416 et 1420, Paris, Imprimerie nationale-Klincksieck, « Recueil des historiens de la France. Documents financiers », t. 5, 1965-1976, 6 vol., deuxième partie, premier et deuxième fascicules, articles 2493, 2510, 2514, 2522, 2538, 2545, 2587, 2643, 2674 (pension), 5145 (don), 5495 et 5510 (gages et soldes), et Ernest Petit, Itinéraires de Philippe le Hardi et de Jean Sans Peur, ducs de Bourgogne (1363-1419), d’après les comptes de dépenses de leur hôtel, Paris, Imprimerie nationale, 1888, p. 602-603.
  30. Jean Rigault, « Documents sur les mines de Bourgogne au XVe siècle », in Comité des travaux historiques et scientifiques, Actes du 98e Congrès national des Sociétés savantes, Saint-Etienne, 1973. Mines et métallurgie (XIIe – XVIe siècles), Paris, B.N., 1975, p. 95-106
  31. Auguste Longnon, Paris pendant la domination anglaise (1420-1436) : documents extraits des registres de la chancellerie de France, Paris, Champion, 1878, p. 192-195.
  32. Michel Mollat, et Robert Favreau (éd.), Comptes généraux de l’Etat bourguignon entre 1416 et 1420, Paris, Imprimerie nationale-Klincksieck, « Recueil des historiens de la France. Documents financiers », t. 5, 1965-1976, 6 vol., deuxième partie, deuxième fascicule, articles 4680 et 5504.
  33. Jean Juvénal des Ursins, Histoire de Charles VI, roy de France, et des choses mémorables advenues durant 42 années de son règne depuis 1380 jusques à 1422, Paris, Imprimerie royale, 1653, p. 351.
  34. Jean Juvénal des Ursins, Histoire de Charles VI, roy de France, et des choses mémorables advenues durant 42 années de son règne depuis 1380 jusques à 1422, Paris, Imprimerie royale, 1653, p. 280.
  35. Jean-Baptiste Peincedé, Inventaire de la chambre des comptes de Bourgogne, 36 volumes manuscrits conservés aux Archives départementales de Côte-d’Or, fin du XVIIIe siècle, t. IX, p. 39 (numérisé et consultable sur le site des Archives : www.archives.cotedor.fr).
  36. Archives départementales du Nord, B 1682 (lettre de rémission accordée par le duc de Bourgogne à Philippe de Bourbon, fils de Jeanne de Ternant, 1438), http://www.archivesdepartementales.cg59.fr/accounts/mnesys_ad59/datas/medias/inventaires/pdf7.pdf.
  37. Ernest Petit, « Gui de Bar, dit le "Beau de Bar", prévôt de Paris, bailli d'Auxois, d'Auxerre et de Sens », in Mémoires de la société bourguignonne de géographie et d'histoire, t. 29, 1914, p. 367-368
  38. Jean-Baptiste Peincedé, Inventaire de la chambre des comptes de Bourgogne, 36 volumes manuscrits conservés aux Archives départementales de Côte-d’Or, fin du XVIIIe siècle, t. IX, p. 39 (numérisé et consultable sur le site des Archives : www.archives.cotedor.fr), et Archives départementales de Côte-d’Or, B 6232, f° 14v°.