Hélène Terré

résistante française
Hélène Terré
Hélène Terré à Londres, par Germaine Kanova.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Hélène Marguerite Marie Geneviève Terré
Nationalité
Activité
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Conflit
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Service historique de la Défense - site de Vincennes (d) (GR 16 P 173684)Voir et modifier les données sur Wikidata

Hélène Terré, née le à Paris et morte le à Paris[1],[2], est une résistante française engagée dans les Forces françaises libres, tout d'abord au sein du Corps des Volontaires françaises où elle remplace à sa tête avec le titre de capitaine le lieutenant Simonne Mathieu, puis après en tant que commandant chargée de la direction des corps et personnels des Auxiliaires féminines de l'Armée de terre[3].

Biographie modifier

Au début de la Seconde Guerre mondiale, Hélène Terré est fonctionnaire à la Croix-rouge. Lors d'une mission en Angleterre, où elle vient récupérer des médicaments et des vitamines pour des enfants français, elle est arrêtée et emprisonnée trois mois à l'initiative de Jacques Meffre, chef des services de sécurité chargé d'identifier les agents infiltrés. Malgré cet épisode, elle s'engage ensuite dans le Corps des Volontaires françaises[4].

Œuvres de Hélène Terré modifier

Ouvrages parus[5] modifier

  • Coucou La Goutte Plays her Part in the War. A tale for children, édition bilingue (anglais et français : Coucou La Goutte joue son rôle dans la guerre. Un conte pour enfants), 55 p. (25 illustrations de l’autrice), Londres, Chatto & Windus, 1942
  • Volontaires pour la France, Ministère de la Guerre, 16 p. (83 illustrations),
  • L’Enseignement aux États-Unis, no 18, Institut pédagogique national, Imprimerie Nationale, 131 p., 1963

Articles modifier

  • « I am still frightened of keys » (sous le pseudonyme de Geneviève de la Salle et en anglais), in Allan A. Michie et Walter Graebner (dir.), Lights of Freedom – The War in the 1st Person[6], éd. George Allen & Unwin (avec Life Magazine), , p. 75-90
  • « Les volontaires féminines. Des forces françaises combattantes », Le Journal de Waterloo (district de Bedford, Québec), 16.04.1943 (62e année, no 13) ; une version numérique est disponible ici.
  • « Amitiés de guerre », Revue de la France Libre, no 64, (disponible sur le site france-libre.net)
  • « Les volontaires françaises à Londres », Revue de la France Libre, no 187, août-septembre-, p. 31-32 (disponible sur le site france-libre.net)

Textes non publiés modifier

  • « Haltes » (journal, 1920-1938), 74 p., coll. part.
  • « Nous entrerons dans la carrière… Une histoire de l'AFAT », 129 p., sans date, Archives Nationales, 72AJ238/III ; le Portail national des Archives a mis en ligne une version numérique du tapuscrit (voir aussi, toujours sur francearchives.fr, la page « Les femmes dans la France libre et l'AFAT »)[7]
  • « Souvenirs… », 29 p., s.d., coll. part.

Références bibliographiques modifier

  • Sébastien Albertelli, Elles ont suivi de Gaulle, Perrin,
  • Jean-Louis Crémieux-Brilhac, La France libre, folio histoire (2 vol., 1470 p.), 2013 (Hélène Terré citée p. 115, 707 et 738)
  • Jean-François Muracciole, Les Français libres. L’autre résistance, Tallandier, 2009 (chapitre « Les oubliés de la France libre : femmes, étrangers, coloniaux »)
  • Elodie Jauneau, « La féminisation de l’armée française pendant les guerres (1938-1962) : enjeux et réalités d’un processus irréversible », thèse (Université Paris Diderot-Paris 7, dir. Gabrielle Houbre), 2011 (disponible en ligne ici)
  • Fabrice Marti, « Françaises en uniforme. Des femmes éprises de liberté (1940-1946) », master II (Montpellier III, dir. Jean-François Muracciole)
  • Janine Hoctin-Boulanger, « Les volontaires féminines de la France libre », 39-45 Magazine, no 118, (p. 7-19) et Revue de la France libre, no 295, 3e trimestre 1996 (p. 11-14) ; cet article peut être lu sur le site www.france-libre.net édité par la Fondation de la France Libre, qui rassemble aussi sur cette page les références (et les liens y menant) de différents articles relatifs au Corps des volontaires françaises qui ont paru dans la Revue de la France Libre.
  • Tereska Torrès, Une Française libre. Journal 1939-1945, Phébus, 2007 (H. Terré citée p. 131, 185, 205, 213, 219, 222)

Références modifier

  1. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. « Dossiers administratifs de résistants du SHD », sur francaislibres.net
  3. Christine Levisse-Touzé, Les femmes dans la résistance en France, Taillandier, , « Les femmes dans la France libre », p. 169-179
  4. Pierre Accoce, Les Français à Londres : 1940-1941, FeniXX, (lire en ligne)
  5. Bibliothèque nationale de France (BnF Data), « Hélène Terré (1903-1993) »
  6. Ce volume fait suite à Their Finest hour, paru à l’automne 1940 (par les mêmes Michie et Graebner) ; leur objet est de rassembler des « récits d’expérience personnelle » (sous-titre du 2nd volume).
  7. Un extrait du discours prononcé par Hélène Terré « Aux étudiants d’Oxford » le 27 novembre 1942, et reproduit dans le tapuscrit « Nous entrerons dans la carrière », est lu par Mélodie Orru, dans l'émission « Le Cours de l'Histoire » du 3 mars 2020 sur France Culture (« Sœurs d'armes, femmes en guerre », invité.e.s Julie Le Gac et Sébastien Albertelli, à partir de 14'30).

Liens externes modifier