Hôpital Mustapha-Pacha
L'hôpital Mustapha-Pacha ou centre hospitalo-universitaire Mustapha-Pacha d'Alger (CHUMA), fondé en 1854 dans la commune de Moustapha, devenue Sidi M'Hamed, est le plus grand hôpital d'Algérie.
Hôpital Mustapha-Pacha | |
Vue de l'hôpital en 2012. | |
Présentation | |
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Coordonnées | 36° 45′ 36″ nord, 3° 03′ 06″ est |
Pays | Algérie |
Ville | Alger |
Adresse | Place de la Concorde Sidi M'Hamed 16000 Alger |
Fondation | 1854 |
Site web | http://www.chu-mustapha.dz |
Organisation | |
Type | centre hospitalo-universitaire |
Services | |
Service d’urgences | oui |
Nombre de lits | 1 500 |
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Cet hôpital est l'un des hôpitaux en Algérie qui relèvent du ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière[1].
Le nom de l'établissement
modifierPlusieurs gouverneurs de la régence d'Alger ont porté les nom et titre de « Mustapha Pacha » ; il s'agit ici de celui qui fut dey de 1798 à 1805, l'hôpital ayant été bâti sur des terrains appartenant à ses descendants, dans la commune alors appelée Moustapha :
« Les jardins font partie d'un vaste ensemble couvrant toute la colline coiffée aujourd'hui par ce bel édifice qu'est le palais du Peuple et qui appartient aux héritiers du dey Mustapha Pacha (1798-1805) ».
Historique
modifierOrigine et débuts
modifierL'origine de l'établissement est un legs d'un riche colon nommé Fortin, originaire d'Ivry, à la ville d'Alger : par testament du , il fait don d'une somme de 1 200 000 francs pour l'érection d'un hôpital civil à Mustapha.
À ses débuts en 1854, il s'agit en fait d'un hôpital de type militaire constitué de baraquements, sur un terrain 8 hectares : « Avec 20 000 planches envoyées de Palma, on monta dans les jardins de la villa Mustapha Pacha située à une demi-lieue de la ville des baraquements pour recevoir malades et blessés » (H. Klein).
Le , les médecins civils ouvrent des cours aux étudiants et, le , les cours officiels sont inaugurés dans le cadre de la nouvelle École de médecine d'Alger créée en 1857.
Développements ultérieurs
modifierC'est après 1877 que sont édifiés les 14 pavillons en dur sur les plans de l'architecte Jules Voinot.
Les premiers services ouverts sont ceux de pédiatrie en 1883 et d'obstétrique en 1884.
Décidés en 1920, les agrandissements, exigés par l'accroissement démographique et les exigences de soins, vont faire que le nombre de pavillons va doubler en 1930 pour atteindre la trentaine. Poursuivis en 1944, ils n'ont jamais cessé, y compris après l'indépendance du pays.
Professeurs et étudiants de renom
modifier- Jean Baptiste Paulin Trolard (1869), anatomiste
- Jules-Aimé Battandier (1876), botaniste
- Louis Charles Trabut (1880), médecin et botaniste
- Jeanine Belkhodja (1962), médecin gynécologue obstétricienne
- Pierre Chaulet (1962), médecin
- Omar Boudjellab (1970), cardiologue
- Tedjini Haddam (1970), chirurgien thoracique
Notes et références
modifier- KITA-YC-05-07-WE3, « Ministere de la sante et de la population », sur sante.dz via Wikiwix (consulté le ).
Article connexe
modifierLiens externes
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