Hôtel de ville de Valence
L'hôtel de ville de Valence, situé au 1, place de la Liberté, est l'actuelle mairie de la ville de Valence, préfecture du département de la Drôme. Il héberge les activités de la mairie, avec les bureaux du maire, du conseil municipal et des services administratifs.
Type | |
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Destination actuelle |
Mairie de Valence |
Style | |
Architecte |
Bertsch et Proust-Bischoff |
Construction | |
Propriétaire |
Ville de Valence |
Gestionnaire |
Ville de Valence (d) |
Patrimonialité |
Pays | |
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Département | |
Commune | |
Adresse |
1, place de la Liberté |
Coordonnées |
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L'hôtel de ville est situé au cœur du centre-ville de Valence, dans les rues piétonnes, et se trouve entre la rue du Dauphiné à l'ouest, la rue Madier-de-Montjau au nord, la rue Emile-Augier et la place de l'Hôtel-de-Ville à l'est, et borde la place de la Liberté au sud (juste en face du Théâtre de la ville).
Outre son escalier monumental, le bureau du maire, les salles des mariages et des délibérations sont dotés de leurs décors d’origine : peintures murales, mosaïques et plafonds peints.
Architecture
modifierL'édifice a été inauguré en 1894[1] par Jean-François Malizard, alors maire de l'époque. Son architecture est particulière, puisqu’il possède un beffroi, clocher laïque symbolisant l’indépendance de la ville par rapport à l’Église catholique, une façade classique et un toit de tuiles de différentes couleurs. Les hôtels de ville sous la Troisième République étaient conçus pour exalter les valeurs républicaines.
L’hôtel de ville de Valence est caractéristique de l’éclectisme de la fin du XIXe siècle[1].
Décorations intérieurs
modifierL’aménagement intérieur est particulièrement soigné. L’escalier monumental du hall d’entrée mène au « bel étage », où l'architecture, le mobilier et le décor reflètent un Moyen Âge et une Renaissance remis au goût du jour par Eugène Viollet-le-Duc : hauts plafonds peints à caissons, cheminée postiche et lustres monumentaux, vitraux, mobilier sculpté, cuir décoré de griffons imités de la Renaissance.
Historique
modifierÀ l’époque médiévale, les premières assemblées municipales se réunissent dans le quartier Saint-Jean (Vieux Valence), centre artisanal et économique de la ville. Jusqu’au XIXe siècle, il n’y a pas d’édifice construit spécifiquement pour les fonctions municipales. La vétusté du dernier bâtiment pousse la municipalité à envisager de construire un nouvel édifice. Un concours de projet de construction est lancé. Le , deux architectes parisiens associés, Bertsch et Proust-Bischoff sont retenus[2].
La reconstruction de l’hôtel de ville intervient dans un vaste mouvement de rénovation et d’embellissement de la ville. En 1891, les fondations à peine terminées, les travaux sont stoppés pour réfléchir à un emplacement plus prestigieux. Les nouveaux boulevards suscitent l’intérêt grandissant de certaines élites. Après maints débats, la réhabilitation du centre ancien va l’emporter sur le prestige des nouveaux quartiers.
Finalement, l'hôtel de ville est inscrit au titre des monuments historiques en 2018[3].
En 1998, le grimpeur de haut niveau Alain Robert, surnommé le « Spider-Man français », escalade le bâtiment en solo intégral (à mains nues et sans cordes).
Mairies annexes
modifierPour éviter aux Valentinois un déplacement en centre-ville, la ville de Valence a créé dans les années 1990 cinq mairies annexes dans les quartiers excentrés : Fontbarlettes, Le Plan, Centre-ville, Valence Sud et Chamberlière. Ces mairies annexes sont responsables de certains services administratifs délégués par l'hôtel de ville.
Références
modifier- Ville de Valence, découvrir la ville : patrimoine
- Art et Histoire en Rhône-Alpes
- Notice no PA26000034, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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