HMS Chatham
illustration de HMS Chatham (1758)
Plan du HMS Chatham (1752).

Type Navire de ligne de 4e rang
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Chantier naval Portsmouth
Commandé
Acquisition
Statut Démoli en 1814
Caractéristiques techniques
Longueur 44,8 m
Maître-bau 12,3 m
Tirant d'eau 5,4 m
Déplacement 1 052 tonneaux (BOM)
Propulsion trois-mâts carré
Caractéristiques militaires
Armement 50 canons

Le HMS Chatham est un vaisseau de ligne de quatrième rang de 50 canons construit par les chantiers de Portsmouth, suivant les normes navales britanniques de 1745 (en) modifiées en 1752, pour la Royal Navy et lancé le [1].

Histoire modifier

Guerre de Sept Ans (1756-1763) modifier

Le , alors qu'elle faisait le chemin de Rochefort vers Brest, sous le commandement du marquis Vandreuil, l’Aréthuse est interceptée près de la baie d'Audierne par trois bâtiments de la Royal Navy, les HMS Thames, Venus et Chatham[2]. Le vaisseau fait partie de la ligne de bataille anglaise, sous le commandement de John Lockhart-Ross, lors du raid sur Le Havre de . Le Chatham prend part, toujours sous les ordres de John Lockhart-Ross, à la bataille des Cardinaux, le .

Guerre d'indépendance des États-Unis (1775 - 1783) modifier

Le , le Chatham capture la frégate française la Magicienne du capitaine de vaisseau de la Bouchetière. Il rencontra la frégate à 3 lieues au sud du cap Ann[3]. Un combat de trois heures s'engage entre les deux bateaux. Bouchetière perd dans le combat son officier au régiment du Hainault M. de Marmier et 23 hommes de son équipage. Il déplore 54 blessés, dont le chevalier de Villevieille, lieutenant de vaisseau, MM. de Thau, de la Fruglais et Meugras enseignes de vaisseau, MM. de Chauvigny de Blot et de Rosan, gardes de la Marine. De son côté, le Chatham a perdu un homme et un autre a été blessé[4]. La frégate est remise en service dans la Royal Navy sous le nom de HMS Magicienne[5].

Fin de carrière modifier

Le Chatham est transféré au service de port en 1793 jusqu’en 1814, année durant laquelle la décision de le démolir est prise[1].

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. a et b Lavery 2003, p. 174.
  2. (en) « Extract of a letter from Captain Lockhart », The London Chronicle,‎ .
  3. (en) « La capture de la Magicienne » [PDF], sur un site de The London Gazette, (consulté le ).
  4. (en) « La capture de la Magicienne » [PDF], sur un site de The London Gazette, (consulté le ).
  5. « La capture de la Magicienne », sur Naval Database (consulté le ).

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) John Barrow, The life of Richard, Earl Howe, K.G. : Admiral of the Fleet and General of Marine, Londres,
  • (en) Julian S Corbett, England in the Seven years' war, a study in combined strategy, vol. 1, London, Longmans Green, 1907a (lire en ligne)
  • (en) Julian S Corbett, England in the Seven years' war, a study in combined strategy, vol. 2, London, Longmans Green, 1907b (lire en ligne)
  • (en) Brian Lavery, The ship of the line, vol. 1 : The development of the battlefleet, 1650-1850, London, Conway Maritime Press, , 224 p. (ISBN 978-0-851-77252-3) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Daniel Robert Snow, Death or Victory : the battle for Quebec and the birth of Empire, Londres, HarperPress, , 534 p. (ISBN 978-0-00-728621-8, BNF 42326806)
  • (en) David Syrett, Admiral Lord Howe : A Biography, Annapolis, Naval Institute Press, , 176 p. (ISBN 1-59114-006-4)
  • (en) Rif Winfield, British Warships in the Age of Sail 1714–1792 : Design, Construction, Careers and Fates, Seaforth, , 400 p. (ISBN 978-1-84415-700-6, lire en ligne)