HMS Southampton (83)

(Redirigé depuis HMS Southampton (C83))

Le HMS Southampton était un croiseur léger de classe Town en service dans la Royal Navy pendant la Seconde Guerre mondiale.

HMS Southampton
illustration de HMS Southampton (83)
Le Southampton en 1937.

Type Croiseur léger
Classe Town
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Constructeur John Brown & Company
Chantier naval ClydebankÉcosse
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Coulé le
Équipage
Équipage 748
Caractéristiques techniques
Longueur 170 m
Maître-bau 18,80 m
Tirant d'eau 6,55 m
Déplacement 9 100 tonnes
Port en lourd 11 350 tonnes
Propulsion 4 Turbines Parsons
4 chaudières Admiralty
Puissance 75 000 ch
Vitesse 32 nœuds (59,3 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 12 tourelles triples de 6 pouces
8 canons de 102 mm
4 canons Hotchkiss de 47 mm
8 canons de 40 mm
6 tubes à torpilles de 21 pouces (533 mm)
Carrière
Indicatif C83
Localisation
Coordonnées 34° 54′ nord, 18° 24′ est
Géolocalisation sur la carte : mer Méditerranée
(Voir situation sur carte : mer Méditerranée)
HMS Southampton
HMS Southampton

Sa quille est posée le  par la société John Brown & Company, à Clydebank, en Écosse. Il est lancé le .

Historique

modifier
Le Southampton en Norvège en avril 1940.

Avant l'entrée en guerre du Royaume-Uni en 1939, le Southampton participe au transfert de 50 tonnes d'or vers le Canada aux côtés du HMS Glasgow. Craignant une attaque allemande, le Royaume-Uni envoie un échantillon de son trésor vers la colonie. Le succès de cette opération mènera plus tard à la création de l'Operation Fish[1].

Le Southampton débute la Seconde Guerre mondiale en tant que navire amiral de la 2e escadre de croiseurs de la Home Fleet. Le , il intercepte le navire marchand allemand Johannes Molkenbuhr au large de Stadtlandet, en Norvège. Son équipage avait abandonné le navire avant qu'il ne soit capturé, mais a été fait prisonnier par le destroyer Jervis, tandis que le Johannes Molkenbuhr est envoyé par le font par le destroyer Jersey.

Le Southampton est endommagé à l'encrage au large de Rosyth, en Écosse, le , lorsqu'il est touché par une bombe de 500 kg larguée d'un Junkers Ju 88 lors d'un raid aérien allemand. Réparé avant la fin de l'année, il est l'un des navires ayant pris part à la chasse des cuirassés Scharnhorst et Gneisenau après le naufrage du croiseur auxiliaire Rawalpindi. Il sert ensuite avec la Humber Force jusqu'en avant de rejoindre la 18e escadre de croiseurs basée à Scapa Flow. Le , il est de nouveau endommagé au large de la côte norvégienne lors d'une attaque aérienne allemande. Après avoir été réparé, il opère au large de la côte sud de l'Angleterre jusqu'à son retour à Scapa Flow en octobre.

Le , le Southampton quitte le port pour la Méditerranée. Il participe notamment à la bataille du cap Teulada le . En décembre, le croiseur opère en mer Rouge en escortant des convois de troupes tout en prenant part au bombardement de Kismayo, lors de la campagne italienne en Afrique de l'Est. Le , il rejoint la 3e escadre de croiseurs et prend part à l'opération Excess. Le en début d'après-midi, les Southampton et Gloucester sont attaqués par 12 bombardiers en piqué Stuka du Sturzkampfgeschwader 2 de la Luftwaffe. Touché par deux bombes au sud-est de Malte, le croiseur prend feu rapidement. 81 hommes sont tués tandis que les survivants sont secourus par le Gloucester et le destroyer Diamond (en). Fortement endommagé, il est sabordé par une torpille du Gloucester et quatre du croiseur Orion.

Notes et références

modifier
  1. L'histoire nous le dira, « Comment cacher 100 milliards pendant la guerre | L'Histoire nous le dira #107 », sur youtube.com, (consulté le )

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

modifier

Bibliographie

modifier
  • Conway Tous les Navires de Combat, 1922-1946.

Liens externes

modifier