HPA-23

composé chimique

HPA-23, parfois nommé antimonium tungstate, est un médicament anti-rétroviral qui a été utilisé pour le traitement du VIH. À partir de 1984, soit quatre ans après l'identification des premiers cas de VIH, son utilisation en tant que traitement efficace contre le SIDA est largement promue[1],[2]. Mais il est ensuite abandonné car les tests ultérieurs ne démontrent pas son efficacité et certains patients souffrent d'effets secondaires graves, dont une défaillance de la fonction hépatique.

HPA-23 est développé par Rhône-Poulenc à l'institut Pasteur dans les années 1970 et utilisé en France à titre expérimental pour traiter les patients atteints du VIH à partir de 1984. Les inventeurs de cette molécule, tel que listés dans le brevet sont Jean-Claude Chermann, Dominique Dormont, Etienne Vilmer, Bruno Spire, Françoise Barré-Sinoussi, Luc Montagnier, et Willy Rozenbaum[3]. Bien que ce médicament n'ait pas été présenté comme pouvant guérir le SIDA, il a été suggéré qu'il pouvait stopper la réplication du virus[4].


Notes et références modifier

  1. (en) Eve K. Nichols, Mobilizing against AIDS, Cambridge, Mass., Harvard University Press, , 337 p. (ISBN 978-0-674-57762-6 et 978-0-674-57763-3, lire en ligne), p. 221
  2. (en-US) « AIDS Drug Approved For Experimental Use », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Novel treatment - US 4759929 A, (lire en ligne)
  4. (en-US) Lawrence K. Altman, M.d et Special To the New York Times, « THE DOCTOR'S WORLD; SEARCH FOR AN AIDS DRUG IS CASE HISTORY IN FRUSTRATION », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )