Hamid Frangié

homme politique libanais

Hamid Frangié (arabe : حميد فرنجيّة), né le à Zghorta et mort le à Beyrouth, est un homme politique libanais de la grande famille libanaise Frangié[1]. Il fut député maronite de Zghorta et occupa plusieurs postes ministériels.

Hamid Frangié
Fonction
Député
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
BeyrouthVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
حميد فرنجيّةVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité

Jeunesse

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Il est né à Ehden au Mont-Liban, fils de Kabalan Soleimane Frangié et de Lamia Raffoul d'Ejbah, Liban. La famille avait une longue histoire de service public, son grand-père, Kabalan Frangié (1847-1908), agissant en tant que gouverneur de district; son père, un député (en 1929); et son frère Suleiman devenant président du Liban.

Hamid a fréquenté l'école « Frères des Écoles chrétiennes » à Tripoli, pour son éducation primaire, puis à Aintoura pour son éducation secondaire. Il fut diplômé en droit en 1930 de l'université Saint-Joseph de Beyrouth.

Il entama une carrière de journaliste dans Le Jour en 1933 parallèlement à sa carrière politique.

Carrière

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À l’âge de 25 ans, il devint député au Parlement en 1932. Il sera réélu à toutes les élections législatives entre 1937 et 1957 avant qu’il ne se retire de la vie politique pour des raisons de santé. Il fut l'artisan principal de l'évacuation des forces françaises du Liban, le et celui de l'Accord monétaire (1948) qui servit de base à la monnaie nationale libanaise, la livre, et qui lui donna une force exceptionnelle. Il fut également le président de la troisième Conférence générale de l'UNESCO qui se tint à Beyrouh en 1948.

Au cours de son mandat à titre de député, il a également occupé des postes ministériels, notamment :

  • Ministre des Finances (1938, 1944)
  • Ministre des Affaires étrangères et ministre de l'Éducation (1945 - 1949)
  • Ministre des Affaires étrangères et de l'Émigration, démissionné 2 mois plus tard pour cause de maladie (1941, 1955)

Vie privée

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En 1941, il épousa sa cousine et ils ont eu six enfants : Kabalan, Samir, Nabil, Marie-Claude, Zeina et Liliane.

Son frère, Soleimane Frangié, lui succédera et sera élu en 1970 président de la République. Son fils, Samir Frangié a également été député au Parlement libanais entre 2005 et 2009.

Notes et références

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  1. L. G, « Liban mort de M. Hamid Frangié un des pères de l'indépendance », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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