Haras de Tersk

haras russe élevant le cheval arabe

Le Haras de Tersk est un haras russe créé en 1921 sur les terres du Comte Sergueï Alexandrovitch Stroganov, sur ordre du Maréchal Semion Boudienny. Ce haras est destiné à restaurer la population de chevaux russes, qui a subi de lourdes pertes pendant la révolution russe.

Haras de Tersk
Présentation
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Histoire

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Dans les années 1880, le comte Sergueï Alexandrovitch Stroganov et son beau-frère le prince Alexandre Grigorievitch Chtcherbatov découvrent un lieu au pied du mont Zmeïka (« petit serpent », en russe) dans le Caucase du Nord, qu'ils estiment idéal pour l'établissement d'un haras[1],[2]. Tous deux voyagent au Moyen-Orient en 1889, et procèdent à l'achat de plusieurs chevaux arabes destinés à se reproduire dans le cadre de leur nouveau programme d'élevage[3].

La population de chevaux russe a subi de lourdes pertes pendant la révolution russe, rendant nécessaire une restauration du cheptel. Dans ce but, le haras de Tersk est officiellement établi par le Maréchal Semion Boudienny[4] sur les terres du comte Stroganov, le [5].

En 1936, les officiels du haras de Tersk visitent le Crabbet Arabian Stud, en Angleterre, afin d'acquérir des chevaux arabes de qualité, dont Naseem, l'un des meilleurs fils du fameux Skowronek[6]. Ils achètent également les juments Makbula et Sobha, et l'étalon Mesaoud, qui venait du haras de Crabbet par celui de Kleniewski, dans l'actuelle Pologne[7].

Le haras de Tersk est le lieu de naissance présumé de Koumir, le cheval du défilé soviétique de la victoire de 1945.

En 1989, Tersk est considéré comme l'un des deux meilleurs haras de l'URSS, avec celui de Khrenov[8].

Races sélectionnées

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Étalon de race Tersk.

Le haras de Tersk est connu pour être à l'origine de la race de chevaux du même nom, issue du reste du cheptel de la race Strelets, amené dans ce haras en 1925[9]. D'après les autorités russes, les lignées de chevaux arabes présentes à Tersk sont des Koheilan et des Siglavy, mais en dehors de la Russie, ces chevaux sont simplement nommés les « chevaux de Tersk »[10].

Dans les années 1950, le cheval d'Azerbaïdjan a été croisé avec des étalons de Tersk[11].

Chevaux

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Références

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  1. (en) Miroslav Marek, « Stroganov family genealogy », Genealogy.EU.
  2. (en) « Count Stroganov & Prince Sherbatov », Troika, Your gateway to Russian horses.
  3. (en) « Arabian Horse - Bloodlines, Russian Horses », Arabian Horse Association.
  4. Porter et al. 2016, p. 507.
  5. (en) Stud Managers' Handbook, vol. 12, Westview Press, , p. 47.
  6. (en) Elwyn Hartley Edwards, The Horse Encyclopedia, Dorling Kindersley Ltd, , 360 p. (ISBN 978-0-241-28142-0 et 0-241-28142-3, lire en ligne), p. 107.
  7. (en) Barbara S. Lewis, « Egyptian Arabians - The Mystique Unfolded », Arabians International.
  8. Kosharov, Pern et Rozhdestvenskaya 1989, p. 261.
  9. Hendricks 2007, p. 415.
  10. Kosharov, Pern et Rozhdestvenskaya 1989, p. 260.
  11. Kosharov, Pern et Rozhdestvenskaya 1989, p. 263.

Annexes

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Article connexe

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Bibliographie

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  • [Hendricks 2007] (en) Bonnie Lou Hendricks, International Encyclopedia of Horse Breeds, Norman, University of Oklahoma Press, , 2e éd., 486 p. (ISBN 0-8061-3884-X, OCLC 154690199), « Tersk ». Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.Voir et modifier les données sur Wikidata
  • [Kosharov, Pern et Rozhdestvenskaya 1989] (en) A. N. Kosharov, E. M. Pern et G. A. Rozhdestvenskaya, « Horses », dans Animal Genetic Resources of the USSR. Animal Production and Health Paper Publ., Rome, FAO, , 517 p. (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • [Porter et al. 2016] (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J. G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e éd., 1 107 p. (ISBN 1-84593-466-0, OCLC 948839453).Voir et modifier les données sur Wikidata