Harisadhan Dasgupta

Harisadhan Dasgupta, né le à Calcutta et mort le dans la même ville, est un réalisateur, scénariste et chef opérateur indien. Il était à l'apogée de son succès dans les années cinquante et soixante du siècle. Il jouit d’une réputation particulière en tant que cinéaste documentaire prolifique. Il se spécialisait dans la mise en lumière des questions les plus saillantes de la vie quotidienne au Bengale[1].

Harisadhan Dasgupta
Naissance
Calcutta, Présidence du Bengale
Inde britannique
Nationalité Drapeau de l'Inde indienne
Décès (à 72 ans)
Calcutta, Bengale-Occidental
Inde
Profession réalisateur, scénariste, chef opérateur

Biographie

modifier

Dasgupta a fréquenté l'université de Californie du Sud, puis l'université de Californie à Los Angeles, pour étudier la réalisation de films[2]. Il a étudié pendant un certain temps avec le producteur hollywoodien Irving Pichel[3]. Après avoir terminé son apprentissage, il est retourné à Calcutta pour produire des documentaires.

Au cours de sa longue carrière, Dasgupta a produit de nombreux documentaires, longs et courts[4]. Il était surtout connu pour ses documentaires en langue anglaise sur la situation du peuple bengali, dont des œuvres telles que Panchthupi: A Village in West Bengal (1955), Panorama of West Bengal (1961), Glimpses of India (1965) et The Automobile Industry in India (1969)[5]. Il s'est surtout fait connaître pour son documentaire classique commandé par Tata Steel, la plus grande entreprise privée de l'Inde, intitulé Tata: The Story of Steel[6], un documentaire dont le scénario a été écrit par Satyajit Ray, comme plusieurs de ses films. Tout au long de sa carrière, Dasgupta a également travaillé avec plusieurs autres acteurs de premier plan de la renaissance cinématographique de Calcutta, notamment Hrishikesh Mukherjee, Claude Renoir, Jean Renoir, Ravi Shankar, Chidananda Das Gupta et Asit Sen (en)[2]. En 1947, Dasgupta a cofondé la Calcutta Film Society avec Satyajit Ray, Chidananda Das Gupta, RP Gupta, Bansi Chandragupta (en) et d'autres encore[7].

Dasgupta a été impliqué dans un incident très médiatisé lorsque sa femme Sonali a quitté leur mariage et leur fils de six ans, Raja, pour le réalisateur italien Roberto Rossellini, en emmenant avec elle leur autre fils Arjun Dasgupta, qui sera adopté par Rossellini[8],[9]. Leur fils Raja a plus tard déclaré qu'il n'avait jamais compris pourquoi sa mère les avait quittés, lui et son père, et « qu'il ne lui a jamais manqué »[10].

Filmographie

modifier
  • 1949 : Konarak: The Sun Temple
  • 1953 : Shaher Ki Jhalak
  • 1953 : Gaon Ki Kahani
  • 1953 : Weavers of Maindargi
  • 1955 : Panchthupi: A Village in West Bengal
  • 1956 : Trancuber: the Song of Waves
  • 1958 : Tata: The Story of Steel
  • 1960 : Our Children Will Know Better
  • 1961 : Acharya Prafulla Chandra Ray
  • 1962 : Panorama of West Bengal
  • 1964 : Bade Ghulam Ali Khan Saheb
  • 1965 : Glimpses of India
  • 1965 : Quest for Health
  • 1965 : Malabar Story
  • 1969 : The Automobile Industry in India
  • 1970 : Terracota Temples
  • 1971 : Port of Calcutta
  • 1972 : The Tale of Two Leaves and a Bud
  • 1973 : Bagha Jatin
  • 1980 : This Land is Mine
  • 1981 : From Mizoram with Love
  • 1984 : Acharya Nandalal

Notes et références

modifier
  1. (en) « https://www.bengalfilmarchive.com/new-documentary-3.php?i=Mjg= », sur bengalfilmarchive.com
  2. a et b (en) « Harisadhan Dasgupta », sur bengalibaidyas.co.in (version du sur Internet Archive)
  3. (en) « Harisadhan Dasgupta », sur indiancine.ma
  4. (bn) « কলকাতার কড়চা: বহুবর্ণ জীবনের শতবর্ষ », sur anandabazar.com
  5. (en) « Lost and found: Harisadhan on tape on wife and Italian filmmaker Rossellini », sur timesofindia.indiatimes.com
  6. (en) « Celluloid touch to centenary celebrations », sur telegraphindia.com
  7. (en) « Let’s talk about films again! », sur telegraphindia.com (version du sur Internet Archive)
  8. (en) « Remembering Sonali Dasgupta-Rossellini », sur rediff.com
  9. (en) « The scandal that rocked Calcutta », sur telegraphindia.com (version du sur Internet Archive)
  10. (en) « "Ma didn't miss me" », sur timesofindia.indiatimes.com

Liens externes

modifier

  • Ressource relative à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :