Haya bint al-Hussein
La princesse Haya bint al-Hussein (en arabe : هيا بنت الحسين ), née le à Amman (Jordanie), fille du roi Hussein de Jordanie et de la reine Alia al-Hussein, et demi-sœur du roi Abdallah II, est une cavalière, présidente de la Fédération équestre internationale entre 2006 et 2014.
Dynastie | Al-Hashem |
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Naissance |
Amman (Jordanie) |
Père | Hussein de Jordanie |
Mère | Alia Al Hussein |
Conjoint | Mohammed ben Rachid Al Maktoum (divorcée) |
Biographie
modifierElle est la demi-sœur du roi Abdallah II de Jordanie.
Elle est depuis 2004 la sixième épouse de l'émir de Dubaï, Mohammed ben Rachid Al Maktoum, avec qui elle a deux enfants, Al-Jalila, née en 2007 et Zayed, né en 2012[1]. Ils s'étaient rencontrés lors d'un concours hippique en Espagne[2].
Elle participe aux Jeux olympiques d'été de 2000 à Sydney (Australie), représentant son pays en saut d'obstacles. Elle est la première femme jordanienne à passer le permis poids lourds, afin de transporter ses chevaux[2].
En 2007, elle est nommée « Messager de la paix » des Nations unies[réf. nécessaire].
En 2016, elle fonde le centre al-Ma’awa, un domaine jordanien de 140 hectares qui recueille des animaux (20 lions, trois ours et deux tigres en 2018), notamment de zones de conflits où ils subissaient une détresse physique et psychologique[3].
Elle préside l'International Humanitarian City, organisme et centre de logistique destiné à la distribution de l'aide humanitaire situé dans l'émirat de Dubaï[réf. nécessaire].
En , elle fuit vers l'Allemagne puis le Royaume-Uni[4],[5] avec ses deux enfants et une quarantaine de millions de dollars, et demande le divorce[6]. Une audience a lieu le pour déterminer qui aura la garde des enfants[7]. Elle réclame la garde des enfants et une protection de l'un de ses enfants contre tout mariage forcé[8].
Le , elle est nommée diplomate à l'ambassade de Jordanie à Londres par son frère, le roi Abdallah II, situation qui lui confère un statut diplomatique[2].
Le 6 octobre 2021, un tribunal britannique juge que Mohammed Al Maktoum a autorisé l'utilisation du logiciel espion Pegasus pour pirater en août 2020 les téléphones de Haya bint al-Hussein, de ses avocats, de son assistant personnel et de deux membres de son équipe de sécurité à l'été 2020[9]. Le 21 décembre 2021, il est condamné à verser à son ex-épouse 640 millions d'euros dans le cadre de leur divorce[10].
Notes et références
modifier- « RootsWeb's WorldConnect Project: June Ferguson's Royal Genealogy Page », sur wc.rootsweb.ancestry.com (consulté le )
- Vanessa Grigoriadis, « Les prisonnières du désert », Vanity Fair n°79, , p. 96-103.
- Olivier Michel, « Moi, Amir Khalil : vétérinaire de guerre », Le Figaro Magazine, semaine du 11 mai 2018, p. 52-61.
- Marc Roche, « L'étrange fugue à Londres de la princesse Haya, épouse de l'émir de Dubaï », sur Le Point (consulté le )
- Benjamin Barthe, Dubaï, ses malls monumentaux, ses gratte-ciel vertigineux et ses princesses qui s’échappent, Le Monde, 4 juillet 2019.
- « La fuite en Allemagne d’une des épouses du cheikh de Dubaï écorne l’image de l’émirat », sur Le Figaro (consulté le )
- « La fugue de la princesse Haya, nouveau scandale dans la famille de l’émir de Dubaï », sur France 24 (consulté le )
- « L'épouse de l'émir de Dubaï cherche protection contre un mariage forcé », sur RTL.fr (consulté le ).
- « L'émir de Dubaï a fait pirater les téléphones de son épouse Haya et de ses avocats britanniques », sur Le Figaro (consulté le ).
- Dominique Bonnet, « Haya de Jordanie, son ex-époux l’émir de Dubaï condamné à lui verser 640 millions d’euros », sur Paris Match, (consulté le ).
Annexes
modifierArticles connexes
modifier- Latifa Al Maktoum (1985) (une fille de son époux, ayant tenté en vain de fuir l'émirat en 2018)
- Shamsa Al Maktoum (sœur de Latifa, détenue contre son gré à Dubaï après une tentative d’évasion en Angleterre en 2000)