Friedrich Hebbel
Christian Friedrich Hebbel, né le à Wesselburen (Dithmarse), mort le à Vienne, était un poète et un dramaturge allemand.
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Christian Friedrich Hebbel |
Pseudonymes |
Dr. J. F. Franz, J. F. Franz |
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Conjoint |
Christine Enghaus (en) (à partir de ) |
Mouvement | |
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Distinctions |
Ordre bavarois de Maximilien pour la science et l'art () Prix Schiller (d) () |
Biographie
modifierAllemand du Holstein qui était un territoire peuplé d'Allemands, et un domaine personnel du roi du Danemark (bien que n'appartenant pas au Danemark lui-même) de 1859 jusqu'en 1864, Hebbel était fils d'un maçon sans fortune, il montra très tôt un talent pour la poésie et parvint à faire publier ses vers au Hamburg Modezeitung, grâce à l'appui d'Amalie Schoppe (1791-1858), journaliste populaire et auteur de contes de nourrices à qui il les avait envoyés. Celle-ci lui permit, en outre, d'entrer en 1836 à l'université de Hambourg. Un an après, il partit à Heidelberg étudier le droit, puis à Munich, où il se consacra à la philosophie, à l'histoire et à la littérature. En 1839, il retourna à Hambourg, où il retrouva Elise Lensing, qui l'avait soutenu, lors de ses crises de dépression, dans la capitale bavaroise et qui devaient l'inspirer dans ses poèmes et ses tragédies. La même année, il écrivit sa première tragédie, Judith (de) (éditée en 1841). Jouée l'année suivante à Hambourg et à Berlin, cette pièce le fit connaître dans l'ensemble de l'Allemagne. En 1840, il écrivit la tragédie Genoveva et finit, en 1841, la comédie Le Diamant qu'il avait commencée à Munich.
En 1842, il se rendit à Copenhague, où le roi Christian VIII de Danemark lui accorda une bourse, qui lui permit de visiter Paris et de passer deux ans (1844-1846) en Italie. À Paris, il écrivit sa tragédie Maria-Magdalena et Tragédie de la vie courante (1844). À son retour d'Italie, Hebbel rejoignit Vienne, où deux frères bolonais, les Zerboni di Sposetti, enthousiasmés par son génie, l'avaient invité à séjourner. Il ne devait plus quitter la capitale autrichienne. En 1846, il épousa la belle et riche actrice Christine Enghaus, abandonnant Elise Lensing (qui lui resta fidèle jusqu'à sa mort). En 1849, il devint rédacteur d'une page littéraire. Ses œuvres complètes ont été éditées pour la première fois en douze volumes par E. Kuh à Hambourg en 1866-1868. Son Requiem, texte poétique (Seele, vergiss sie nicht, Seele, vergiss nicht die Toten !, usw/ Mon âme, ne les oublie pas, Mon âme, n'oublie pas les morts !, etc) a inspiré des musiciens (Peter Cornelius, Max Reger).
Richard Wagner utilisa ses travaux pour créer sa gigantesque tétralogie de L'Anneau de Nibelung.
Tragédies
modifier- Judith (de) (1841)
- Hérode et Mariamne (1850)
- Michel Angelo (1850), en deux actes
- Julia (1851)
- Agnès Bernauer (1855)
- Gygès et son anneau (1856)
- Les Nibelungen, trilogie (1862)
- Demetrius (1864)
Comédies
modifier- Une Tragédie en Sicicle (1845)
- Le Diamant (1847)
- Le Rubis (1850)
Poésie
modifier- Mère et enfant (1859)
Bibliographie
modifier- Heinz Ludwig Arnold: Kindlers Literatur Lexikon. 3. Auflage, 18 Bände, Metzler, Stuttgart 2009, (ISBN 978-3-476-04000-8).
- (de) Felix Bamberg, « Hebbel, Friedrich », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 11, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 169-188
- Manfred Durzak (de): Kleist und Hebbel. Zwei Einzelgänger der deutschen Literatur. Königshausen & Neumann, Würzburg 2004, (ISBN 3-8260-2740-X).
- Hilmar Grundmann (de): „Ich sah des Sommers letzte Rose stehn.“ Vom aktuellen didaktischen Wert der Gedankenlyrik Friedrich Hebbels. (= Beiträge zur Literatur- und Mediendidaktik, Band 8) Lang, Frankfurt am Main 2004, (ISBN 3-631-51161-2).
- Friedrich Kittler: Hebbels Einbildungskraft: Die dunkle Natur. Lang, Frankfurt 1999. (= Forschungen zur Literatur- und Kulturgeschichte; 65) (ISBN 3-631-31572-4).
- Herbert Kraft (de): Poesie der Idee, Die tragische Dichtung Friedrich Hebbels. Tübingen 1971.
- Helmut Kreuzer (de) Hg.: Friedrich Hebbel. WBG (de) Darmstadt 1989. Reihe: Wege der Forschung, 642. (ISBN 3-534-02234-3).
- Ludger Lütkehaus (de): Friedrich Hebbel „Maria Magdalene“. Fink, München 1983. (= Text und Geschichte; 11) (ISBN 3-7705-2068-8).
- Heinz Stolte (de): Im Wirbel des Seins. Erkundungen über Hebbel. Boyens, Heide 1991, (ISBN 3-8042-0544-5).
- Richard Maria Werner (de): Hebbel, ein Lebensbild. 1904.
- (de) Wolfgang Wittkowski, « Hebbel, Christian Friedrich », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 8, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 160–164 (original numérisé).
- (de) Constantin von Wurzbach, « Hebbel, Christian Friedrich », dans Biographisches Lexikon des Kaiserthums Oesterreich, vol. 8, Vienne, L. C. Zamarski (lire sur Wikisource, lire en ligne), p. 164-179
Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :
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- Ressource relative à la littérature :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Site du Musée Hebbel à Wesselburen