Hellfest

festival de musique

Hellfest
Hellfest Open Air
Image illustrative de l’article Hellfest
Le Hellfest en 2022, vu de la grande-roue.

Genre Musiques extrêmes[1],[2] :
Heavy metal, hard rock, punk rock, punk hardcore, grindcore, stoner, thrash metal, death metal, glam metal, black metal
Lieu Clisson, Loire-Atlantique,
Drapeau de la France France
Coordonnées 47° 05′ 45″ nord, 1° 16′ 05″ ouest
Période Troisième week-end de juin
Scènes Depuis 2012 : 6 principales
+ 1 tremplin :
Capacité 180 000 festivaliers
sur 3 jours (2018)

450 000 festivaliers
sur 7 jours (2022)

Date de création 2006
Fondateurs Ben Barbaud
et Yoann Le Nevé
Organisateurs Hellfest Productions
Médias associés 20 Minutes, Arte, CSTAR, L'Énôrme TV, La Grosse Radio, Metal Hammer, Metallian, OÜI FM, Rock Hard, VS-Webzine
Site web hellfest.fr
Image illustrative de l’article Hellfest
Géolocalisation sur la carte : Clisson
(Voir situation sur carte : Clisson)
Hellfest
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Hellfest
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Hellfest

Le Hellfest, également appelé Hellfest Open Air, est un festival de musique français spécialisé dans les musiques extrêmes, annuellement organisé au mois de juin à Clisson en Loire-Atlantique. Sa forte fréquentation le fait figurer parmi les plus importants festivals de musique français. Il est aussi l'un des plus grands festivals de metal en Europe et le premier en France.

Il trouve son origine dans un autre festival musical, le Furyfest, qui se tenait de 2002 à 2005 dans différents lieux de la région des Pays de la Loire ; le Hellfest en prend la suite en 2006 puis connaît, en quelques années, une hausse continue de sa fréquentation, passant de 22 000 pour la première édition à 152 000 entrées payantes en 2015. En 2022, avec plus de 420 000 entrées payantes, il est le plus grand festival de France.

Sa programmation est avant tout centrée sur le hard rock, le heavy metal et le metal alternatif pour les deux scènes principales, tandis que chacune des quatre autres scènes du festival est consacrée à un style plus particulier comme le black metal, le death metal, le punk hardcore, le doom metal ou le stoner rock, s'assurant ainsi la présence de groupes et d'artistes internationaux de renom comme Metallica, Scorpions, Iron Maiden, Deep Purple, ZZ Top, Motörhead, Aerosmith, Lynyrd Skynyrd, Kiss, Guns N' Roses, Black Sabbath, Linkin Park, Alice Cooper, Korn, Slipknot, etc., tout autant que celle de groupes plus spécialisés dans leur genre : Slayer, Megadeth, Sepultura, Cannibal Corpse, Anthrax, etc.

Histoire modifier

Lancements et débuts modifier

Une première association est créée en 2000 à Clisson sous le nom de « CLS CREW » dans le but d'organiser des concerts de hardcore et de punk dans la région de Nantes, ce qui permet de programmer des groupes comme Arkangel ou Poison the Well. Le succès rencontré par ces concerts permet de lancer un premier festival en . Celui-ci prend le nom de Furyfest et réunit 400 personnes devant huit groupes dont Agnostic Front, à Clisson, dans une salle du complexe sportif du Val-de-Moine[3],[4].

Le festival est relancé les années suivantes. Celui-ci attire 7 000 personnes pour une trentaine de groupes dont Sick of It All et Youth of Today en 2003. Le format passe à deux jours et, faute de disponibilité de salle à Clisson, la Halle de la Trocardière (Rezé) héberge cette seconde édition. Le fonctionnement du festival est lui aussi revu : l'association « MAN.IN.FEST » est créée pour se charger de l'organisation de celui-ci[3], l'édition 2003 ayant dégagé 30 000  de bénéfice, Benjamin Barbaud, un des fondateurs, devient salarié de la structure[5]. En 2004[3], le festival déménage au Mans et se tient dans les halles du circuit des 24 Heures[6] où il attire 21 000 spectateurs pour plus de 70 groupes dont Slipknot et Soulfly,[7].

Après un déficit en 2004, l'édition 2005 héritant du passif, l'équipe organisatrice se décide à léguer les droits du festival à d'autres promoteurs et à se limiter à l'organisation. Cette fois-ci 30 000 entrées sont enregistrées au Mans, en trois jours, pour assister sur trois scènes aux concerts de plus de 90 groupes dont Slayer, Motörhead et Anthrax, mais les problèmes financiers s'aggravent[3] avec la disparition des promoteurs partis avec 600 000  de recette[5], ce qui signe la fin de ce festival[3],[8].

Création et essor modifier

Gene Simmons, le bassiste du groupe, sur scène, en costume, et avec son maquillage blanc et noir.
Gene Simmons (Kiss), en 2013.

Un nouveau projet de festival est relancé par deux anciens salariés du Furyfest, Benjamin Barbaud et Yoann Le Nevé. Ceux-ci proposent aux élus de Clisson de créer un « petit festival dans l'esprit des Vieilles Charrues », mais sans parler de hard rock, de peur de ne pas être suivis par la municipalité[9]. L'événement prend le nom de Hellfest, et se tient pour la première fois en plein air, accueillant 22 000 personnes en trois jours en , venues assister aux concerts de 72 groupes dont Motörhead, Apocalyptica et Dead Kennedys[3]. Cette première édition est déficitaire de 200 000 , ce qui n'empêche pas la tenue d'une nouvelle édition l'année suivante[9],[10].

En l'espace de trois ans, le nouveau festival se hisse à la plus haute place des festivals régionaux, puis nationaux. Si l'édition 2007 doit faire des économies à la suite du déficit de la première édition, et subir des conditions climatiques difficiles, 40 000 entrées sont enregistrées, avec une programmation de 84 groupes incluant Slayer ou Megadeth. L'année suivante la structure se renforce avec l'embauche de quatre permanents, et le choix d'un nouveau site permet de porter la fréquentation à 45 000 personnes pour l'édition 2008[3]. Dans le même temps les relations avec les collectivités locales s'améliorent, ce qui permet au festival de signer des conventions de partenariats pluriannuels avec elles, alors que jusqu'à cette date, la tenue du festival était tous les ans dépendante d'un vote du conseil municipal[11]. Les 60 000 entrées sont atteintes lors de l'édition 2009, bénéficiant de la présence de Marilyn Manson comme tête d'affiche. La notoriété du festival s'établit définitivement l'année suivante avec Kiss, Deftones, Alice Cooper et 110 autres groupes qui permettent de porter la fréquentation à 70 000 visiteurs[3].

Les premières critiques relayées dans les médias[n 1] arrivent en 2010. Plusieurs personnalités politiques conservatrices le prennent pour cible ; Christine Boutin parle de « la culture de la mort » et Philippe de Villiers de satanisme[5]. Ces attaques sont relayées les années suivantes par des groupes catholiques plus ou moins radicaux comme la Confédération nationale des associations familiales catholiques[6] ou Civitas[13],[14], ainsi que par des groupes politiques royalistes ou d'extrême-droite comme le Cercle des Trois Provinces[15]. Les groupes les plus polémiques comme Taake[16], Anal Cunt ou Satanic Warmaster[17] sont déprogrammés lors des éditions suivantes. Néanmoins, le festival peut compter sur des soutiens politiques comme le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand[5] ou le député PS Patrick Roy[6]. De plus, au fil des éditions suivantes, les critiques émises par des groupes politiques ou religieux se font plus discrètes[18]. Dès l'édition 2010, il est mis en place un accueil PMR-PSH (Personne à mobilité réduite - Personne en situation de handicap) avec une équipe de bénévoles spécialisée dans ce domaine.

Notoriété à l'échelle européenne modifier

Portrait photo de Patrick Roy en veste rouge vif.
Le député Patrick Roy, lors de l'édition 2010, quelques mois après avoir apporté son soutien au festival à l'Assemblée nationale.

Un hommage est rendu au député Patrick Roy, en 2011, mort peu de temps auparavant, sous la forme d'un feu d'artifice final[19] ; celui-ci avait défendu le Hellfest à l'Assemblée nationale et joué sur scène avec le groupe Mass Hysteria, lors d'un autre festival[20]. La même année, avec Rob Zombie, Scorpions, et Ozzy Osbourne en têtes d'affiches, 75 000 personnes et 118 groupes se réunissent pour la dernière fois sur le site du Val-de-Moine avant de rejoindre celui du Champ-Louet l'année suivante[21]. Ce changement de site, dû à la construction d'un lycée sur l'espace destiné au festival, entraîne sa croissance, lors de l'édition 2012, grâce à une surface d'accueil supérieure, passant de 14 à 21 hectares. L'affluence au festival connaît donc une augmentation importante, passant de 25 000 à 35 000 spectateurs par jour ; le nombre de scènes passe quant à lui dans le même temps de quatre à six[22]. La barre symbolique des 100 000 entrées est franchie cette année-là, avec 165 concerts dont ceux les têtes d'affiche Mötley Crüe, Lynyrd Skynyrd, et Guns N' Roses[23].

Plusieurs groupes principaux de l'édition 2013, tels que ZZ Top ou Kiss, tendent à rendre plus grand public le festival[18],[24]. La structure doit cependant subir la même année la concurrence du Sonisphere Festival dont l'organisation est transférée du mois d'août au mois de juin, entraînant une hausse des cachets des artistes[25].

L'édition 2014 programme des groupes comme Iron Maiden, Aerosmith, ou encore Deep Purple, alors que la jauge se stabilise autour de 167 groupes et des 150 000 entrées en trois jours[3], faisant de ce festival le troisième de France en termes de fréquentation, derrière Solidays[26].

En 2015, Ben Barbaud signe avec Gérard Drouot un partenariat permettant à ce dernier de créer un éventuel "Hellfest" en dehors de la France[27].

Récompenses modifier

Début 2018, le site Festival Awards décerne au Hellfest le prix du « Meilleur grand festival » pour la troisième fois[28] (2014, 2015 et 2017), devançant les Vieilles Charrues d'un peu plus de 700 voix[29], deux fois « Meilleur camping » (2015 et 2016) et une fois « Meilleure ambiance » (2013), parmi 204 festivals français inscrits en 2017.

Impacts Covid-19 modifier

À cause de la pandémie du coronavirus, l'édition 2020 (Beyond this Road) du Hellfest, qui devait être la 15e, est reportée à 2021[30],[31].

L'évolution de cette pandémie amène le gouvernement, le , à limiter la jauge des festivals d'été à 5 000 personnes assises ; Ben Barbaud annonce de nouveau le report de cette 15e édition aux 17, 18 et [32],[33].

Le en soirée, France 3 diffuse, uniquement sur France 3 Pays de la Loire, la prestation de Ultra Vomit enregistrée au Hellfest 2019[34]. Le au soir, trois groupes nantais[35],[36] (Stinky, Ultra Vomit et Regarde Les Hommes Tomber) donnent un concert sans public, au carré VIP du site Hellfest. Ces 3 concerts sont diffusés en direct sur le site internet ARTE Concert.

Dès le , Hellfest Productions organise le Hellfest From Home[37] en proposant 45 concerts enregistrés de 2012 à 2019, diffusés sur Internet, du vendredi au dimanche, à partir de midi.

En 2021 (Hellfest From Home II), en mai et juin, plusieurs prestations sont enregistrées en condition live puis diffusés les 17, 18, 19 et 20 juin ; quinze concerts plus anciens (2015 à 2018 : Deep Purple, Slash feat. Myles Kennedy & The Conspirators, Foreigner, Of Mice & Men, Testament, Killswitch Engageetc.), des reportages et documentaires[38],[39],[40],[41].

La quinzième édition, initialement prévue en 2020, reportée à 2021 puis à 2022 est qualifiée par Ben Barbaud d'« édition du siècle »[42] : c'est une double édition, pendant deux weekends consécutifs, du 17 au totalisant 350 groupes (dont Metallica pour la première fois).

Les éditions 2023 (United We Stand) et 2024 (Welcome to Infernopolis) se déroulent sur quatre jours. Parmi les nouveautés 2023, la scène the Valley est déplacée face à la Warzone, en plein-air, gagnant en surface, et remplacée par The Sanctuary (grand stand de merchandising Hellfest)[43],[44],[45].

Des festivaliers déambulant devant les stands de restauration.
Allée de la restauration.

Fonctionnement modifier

Organisation et budget modifier

Une bénévole portant un sac poubelle et une pince à détritus.
Une bénévole affectée au ramassage des détritus.

L'association organisatrice emploie treize personnes à l'année, auxquelles viennent s'ajouter 3 000 bénévoles pendant le festival[46],[25]. Son siège est localisé à Cugand (Vendée), à proximité de Clisson, et elle est dirigée, depuis sa création, par Benjamin Barbaud[47].

Le festival fonctionne, en 2013, avec un budget annuel de près de huit millions d'euros, à l'équilibre cette année là. Les recettes sont constituées à 66 % de la billetterie, des bars à 16 %, le reste provenant de recettes commerciales ou de sponsoring. Les subventions publiques participent à hauteur de 1 % de celui-ci, versées par la région Pays de la Loire, le département de la Loire-Atlantique, ou la municipalité de Clisson[25].

Les dépenses vont en premier lieu dans l'enveloppe artistique avec un budget de 4,5 millions d'euros pour l'édition 2014, en hausse d'un million d'euros par rapport à celle de 2013, soit la plus élevée des festivals français[48]. Le reste du budget, environ les 2/3 des postes de dépenses des années précédentes, sont alloués à la technique, au matériel, et à l'organisation en général[49].

Selon Ben Barbaud, le budget 2016 du festival représente le double de celui des Eurockéennes[50] soit 16 M€. Le budget 2017, estimé à 20 M€ (dont 12 M€ provenant de la billetterie et 0,2 % de subventions publiques), consacre 7 M€ à la programmation[51].

Scènes et programmation modifier

Grâce à son essor, le festival passe de deux scènes à sa création, en 2006, à trois en 2007, puis à quatre en 2009, sept à partir de 2012 (incluant le Metal Corner, tremplin rock) ; une huitième, celle du Kult, est créée en 2017 pour accueillir The Voice of Hell[52], autre scène de promotion de nouveaux talents, parodiant l'émission The Voice.

Depuis le changement de site, en 2012, les activités du festival sont structurées autour de six scènes consacrées chacune à un style de musique différent. Elles fonctionnent par alternance, trois scènes accueillant un concert, les trois autres procédant aux balances[53] ou à l'installation d'une scénographie personnalisée, comme celle de Rammstein, en 2016, composée de 17 semi-remorques de matériel, faisant des deux Mainstages la plus grande scène d'Europe d'après l'organisateur[54].

Le duo de scènes majeures, « Mainstages » 1 et 2, situé en plein air, accueille des groupes les plus orientés vers le grand public : la Main 1 est ouverte au heavy metal comme Iron Maiden, KISS ou Guns N' Roses, alors que la Main 2 propose un metal plus alternatif, comme Korn, Slayer, ou Sepultura.

Depuis l'édition 2015, séparées sous deux chapiteaux accolés, deux autres scènes sont consacrées aux styles plus extrêmes : « the Temple », plus consacrée au black metal, programmant des groupes comme God Seed ou Cradle of Filth, et « the Altar », produisant plutôt des groupes de death metal, comme Opeth ou Morbid Angel.

La scène de doom, sludge et stoner, « the Valley », consacrée à des groupes comme Electric Wizard[53],[55] ou Clutch, initialement située entre le duo Altar - Temple, le corner VIP et la Cathédrale, perd son chapiteau en se déplaçant en pendant de la Warzone, gagnant en surface d'accueil en plein-air, et remplacée, en 2023, par le Sanctuary (« le magasin éphémère le plus grand d'Europe », le Merch), lui-même cédant la place à des bars à coktails et jus de fruits[56],[44],[45].

Destinée plus particulièrement au punk hardcore, « the Warzone », accueille des groupes comme NOFX ou Bad Religion. Cette « Warzone » est, depuis l'édition 2016, une scène plus importante, plus spacieuse, avec une contenance supérieure à l'année précédente, permettant par la même occasion au festival d'augmenter sa capacité d'accueil. Le nouveau cadre est articulé autour du cénotaphe dédié à Lemmy Kilmister[57],[58], inauguré par Phil Campbell et Ben Barbaud, le [54].

Une ultime scène, le « Metal Corner », située à l'entrée de la partie camping, est un tremplin rock, qui, en 2016, est en partenariat avec Deezer, la Deezer Open Hell'Stage[59] ; cette scène abrite aussi des sets de DJ's ainsi que des projections vidéo.

Depuis édition 2017, une scène off, accueille le public après la pose des bracelets, dans le Hellcity Square, programmant des shows divers, tel The Rock'n'Roll Wrestilng Bash de Carlos Martinez.

Camping modifier

Le portique d'entrée du camping avec des festivaliers se dirigeant vers les scènes.
Entrée du camping, en 2013.
Un caddie renforcé pour du brutal caddie, même si la plupart ne le sont pas pendant le festival.

Pendant toute la durée du festival, un espace de camping est mis à la disposition des festivaliers. Outre les aménagements, diverses activités sont proposées ou pratiquées par les festivaliers, dont le brutal caddie, sport de lutte en chariot de supermarché, dont le but est de renverser l'adversaire, chaque caddie étant poussé par un participant[60],[61],[62].

Portée modifier

Implantation et milieu modifier

La ville de Clisson accueille, en 2014, sur l'ensemble des trois jours, environ 150 000 festivaliers, avec un maximum de 45 000 par jour[63], soit plus de dix fois sa population. Le site du festival occupe environ 14 hectares, cinq étant destinés à l'accueil du public. Par ailleurs 21 hectares sont réservés au camping et 22 aux parkings[46].

Plusieurs sociétés adaptent leurs activités au festival, comme la SNCF qui augmente le nombre de trains s'arrêtant en gare de Clisson, de 35 à 42 sur les quatre jours. De plus, 400 personnes sont mobilisées par des sociétés de services[46], et une centaine d'enseignes spécialisées sont présentes dans l'espace de l'« Extreme Market », sur le site du festival[18].

Selon une enquête de 2009, l'impact économique du festival à l'échelon local se porte à 3,6 millions d'euros environ, pour une dépense d'environ 60  par festivalier. Dans le pays du Vignoble nantais, la capacité hôtelière de 2 200 lits est remplie pendant la durée du festival, à l'exception des plus lointains, et les répercussions économiques se font sentir dans un rayon de 30 km[25]. Des associations locales proposent aux festivaliers des solutions d’hébergement en créant des campings éphémères dans un rayon de 5 km où sont proposées des navettes vers le festival. En 2018, l'Angel Camp[64] faisait ainsi son apparition à Saint-Lumine-de-Clisson et en 2020, le Dev'hil camp[65],[66] à Saint-Hilaire-de-Clisson. Des produits comme la bière (140 000 litres en 2013, 500 000 litres en 2023[67]) et le muscadet (10 000 litres en 2013) connaissent une consommation plus intensive[46].

Sociologie des festivaliers modifier

Devant un chapiteau, environ 30 personnes dont, au premier plan, 4 hommes en habits colorés et moulants, portant perruque blonde et longue.
Des festivaliers en 2013.

Le profil des festivaliers a donné lieu à une étude[68] de Christophe Guibert de l'université d'Angers en 2011. Le public est constitué à 81 % d'hommes ; avec une moyenne d'âge de 26 ans, un festivalier sur trois a plus de 30 ans et 7 % plus de 41 ans.

Des festivaliers entrant et sortant de l'Extreme Market en 2013.
L'Extreme Market en 2013.

Plusieurs catégories socioprofessionnelles sont, rapportées à la moyenne française, sur-représentées au festival, comme les cadres et professions libérales (25 % des festivaliers), ou les titulaires d'un baccalauréat ou d'un diplôme du supérieur. A contrario, les chômeurs ne représentent que 6 % des festivaliers[69]. Enfin, les festivaliers français viennent pour 50 % du Grand Ouest, à 20 % de région parisienne, et à 30 % du reste de la France[70].

Par ailleurs, environ 30 % des festivaliers viennent d'un pays autre que la France[71], principalement du Royaume-Uni et de la péninsule Ibérique[70].

Fréquentation modifier

Les trois derniers km avant l'entrée du site, en 2015.

Avec 102 000 entrées, l'édition 2013 hisse le Hellfest au second rang des festivals de metal d'Europe, et au troisième rang des festivals de musique français, après le festival des Vieilles Charrues et Solidays[72].

Depuis son treizième anniversaire (2014), le festival Hellfest est complet avec 150 000 visiteurs répartis sur 3 jours (50 000 par jour). À titre de comparaison, depuis son dixième anniversaire (2015), le festival canadien Rockfest est complet avec 200 000 visiteurs répartis sur 4 jours (50 000 par jour). En 2019, lors de l'ouverture de sa billetterie, le festival est victime d’un piratage bloquant l'achat de billets pour de nombreux festivaliers[73].

L'édition 2022, également connue sous le nom d'« édition du siècle », fut une édition exceptionnelle du festival, s'étendant sur deux weekends et rassemblant pas moins de 420 000 personnes sur une période de 7 jours[74]. Cela représente une moyenne de 60 000 festivaliers par jour. Un nombre remarquable de 35 000 personnes ont été présentes durant la totalité du festival[75], témoignant de l'engouement et de l'attachement des festivaliers à cet événement.

Évolution du nombre de billets vendus
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
400[3]7 000[3]21 000[3]30 000[3]22 000[3]40 000[3]45 000[3]60 000[3]70 000[3]75 000[21]
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
115 000[21]102 000[72]152 000 en trois mois[76],[77]140 000 en deux mois[78],[77]159 000 en un mois[79],[77]152 000 en dix jours[77]55 000 pass-3-jours en 36 heures[80]55 000 pass-3-jours en une heure 30[77]Edition annuléeEdition annulée
2022 - - - - - - - - -
420 000 [81],[82]---------

Impact culturel et médiatique modifier

Un cameraman en train de filmer les festivaliers.
Cameraman en reportage, devant une des boutiques du Merch.

Concernant la couverture médiatique du festival, celle-ci est assurée en 2013 par un total de 650 journalistes, représentant 360 médias[70].

Le festival est le lieu de tournage de plusieurs films et documentaires. L'édition 2011 donne lieu à un reportage intitulé Le metal expliqué à ma mère, animé par Thomas VDB et diffusé par France 4 ; l'édition 2012 est le sujet d'un reportage de la chaîne de télévision Arte ainsi que le lieu de tournage d'une scène du film Pop Redemption, coscénarisé par Alexandre Astier, où les Dead MaKabés (Julien Doré, Jonathan Cohen, Grégory Gadebois et Yacine Belhousse) jouent le titre du film, en fin de journée, après Guns N' Roses, devant environ 2 000 personnes[83],[84].

Le public du festival fait l'objet d'une thèse de Corentin Charbonnier « La communauté metal : le Hellfest comme lieu de pèlerinage » où il identifie une passion comparable à une ferveur religieuse chez les fans. Selon lui, le Hellfest est « un moment de réaffirmation de l’identité des métalleux, de dévotion envers les artistes. C’est clairement un rite de passage pour tout métalleux qui se respecte »[85].

Partenariats modifier

Littérature modifier

Prix Hellfest Inferno

Du au , les éditions Bragelonne s'associent au Hellfest pour organiser un prix littéraire appelé « le Prix Hellfest Inferno » ; parmi une sélection de six ouvrages, les metalleux élisent le livre qui correspond le plus à la philosophie metal. Le livre élu sera (ré)édité en format poche. Les dates et le nombre, « 6 ouvrages, 6 janvier, 6 mars, soit 666 un chiffre clé pas choisi pas hasard[86] ! ». Les ouvrages sélectionnés sont Les Douze Rois de Sharakhaï (Bradley P. Beaulieu), Les Évangiles écarlates (Clive Barker), Les Filles de l'orage (Kim Wilkins), Haut-Royaume - Les Sept Cités (Pierre Pevel), Les Héros (Joe Abercrombie) et Mage de guerre (Stephen Aryan).

Musique modifier

The Voice of Hell

En 2016 et 2017, l'association Hellfest Production s'associe à The Bloody Rock Shop, La Boite à Flyers, Metallian, Vamacara Studio et Wiseband pour organiser un tremplin afin de « promouvoir de nouveaux talents musicaux[87] », The Voice of Hell[52].

Les trois sélectionnés de la première édition sont AcoD, Kause 4 Konflkit et The Roadies of The D ; AcoD (de Marseille), finaliste, a gagné un contrat avec Jive Epic (Sony)[88],[89].

Le jury, composé des 1 600 membres du Hellfest Cult (le club privé des fans du festival), élit, via une plateforme Internet, les finalistes ; ces groupes joueront au Ferrailleur lors la soirée nantaise de clôture du Warmup Tour 2017[90] ; le gagnant, désigné à l'issue de cette soirée fait le concert d'ouverture du Hellfest, au Klub du Metal Corner.

Les cinq finalistes de l'édition 2017[91] sont Comalane, Fenris, The Iron Troopers, The Nazmen et RAKEL TRAXX ; RAKEL TRAXX est le vainqueur[92],[93].

Concours Metallian Hellfest

En, 2017, le magazine Metallian lance le « Concours Metallian Hellfest » pour remplacer, sur la Mainstage02, le chanteur Joakim Brodén durant le titre Swedish Pagans du groupe Sabaton, le vendredi 16 ; chaque participant doit enregistrer sa prestation sur YouTube et le gagnant sera désigné par les membres du groupe[94].

Sports modifier

Basket-ball

En 2017, un partenariat est établi avec l'équipe de basket B féminine seniors de Clisson sous forme de nouveaux maillots qui portent le logo du festival[95].

Course à pied

En septembre 2023 , les courses des 5 épreuves du 12e Trail des 3 Provinces, organisé par le RCN et l'Étoile de Clisson, débutent et finissent sur le site du Hellfest[96],[97].

Football

En 2016, le Hellfest est sponsor de l'Étoile de Clisson (club de football amateur de Promotion d'honneur, 8e division) pour les trois années à venir, les joueurs portant le logo Hellfest sur leurs maillots[98],[99].

En 2019, le Hellfest devient également sponsor du FC Nantes dans le cadre de la dernière Coupe de la Ligue. Pour l'occasion, les joueurs arborent un maillot spécial à l'effigie du festival lors des rencontres. Ce partenariat lancé en grande pompe par une vidéo regroupant le groupe de metal parodique Ultra Vomit et des joueurs du FC Nantes introduit une nouvelle gamme de vêtements croisant les deux univers[100].

Hockey sur glace

En 2016, le Hellfest est le partenaire d'un match de Division 1 de hockey sur glace, entre les Corsaires de Nantes et les Bisons de Neuilly-sur-Marne : « Hellfest est heureux de vous annoncer qu’il sponsorisera la rencontre du samedi 13 février à la patinoire du Petit-Port, qui opposera les Corsaires de Nantes aux Bisons de Neuilly-sur-Marne. À l’occasion, les Corsaires seront relookés et arboreront fièrement les couleurs et les maillots « brandés » des joueurs seront revendu aux enchères pour l’association caritative[101] « 1 maillot – 1 vie ». La patinoire baignera dans une ambiance des plus rock puisque la bande son sera, comme il se doit, 100 % Métal[102],[103],[104] ! ».

En 2017, le partenariat avec les Corsaires de Nantes est renouvelé[105] durant le match les opposant aux Sangliers Arvernes de Clermont-Ferrand, le .

Skateboard
Le skatepark « Cross da Cruzz » (emplacement 2016).

Lors des éditions 2015 et 2016, un partenariat avec le milieu du skateboard, le concept « Cross da Cruzz », fait naître un skatepark sur le site du festival, offrant des démonstrations au public.

Tourisme modifier

Le site du Hellfest, le Champ-Louet, visitable toute l'année (hors période montage/festival/démontage)[106], devrait accueillir le projet la Gardienne des Ténèbres[107],[108], « la nouvelle chimère du Hellfest et de la compagnie La Machine[109] » en 2024, reporté à 2025[107]. Ce projet (12 500 000 ) devait être co-financé par le Département (3 000 000 ) et la ville de Clisson (500 000 ) pour l'emplacement et Hellfest Production pour la réalisation, mais le Département et la ville font volte-face[110],[111],[112].

Polémiques modifier

Mouvances néonazies modifier

La tolérance du festival avec des musiciens marqués à l'extrême droite fait l'objet d'interrogations[113].

Violences sexistes et sexuelles modifier

Le festival est régulièrement critiqué pour les violences sexistes et sexuelles qui l'entourent et sa légèreté dans leur traitement[114]. Plusieurs artistes invités sont pointés pour leurs condamnations dans des affaires de violences conjugales et des témoignages de viols ou attouchements sont régulièrement révélés dans la presse après plusieurs éditions[113],[115]. En réaction, le festival introduit en 2022 l'initiative Hellwatch, des bénévoles qui sillonnent le festival pour faire de la prévention contre les agressions sur le festival[116]. Cette initiative étant interprétée comme une opération de communication et de « Féminisme-washing »[113],[117].

En mars 2023, le festival est poursuivi aux prud'hommes par une ancienne stagiaire pour harcèlement moral et sexuel[118], il est condamné pour harcèlement moral en mai 2023[119].

Condamnation pour abus de confiance modifier

Le 19 avril 2023, Benjamin Barbaud est condamné, pour abus de confiance, à huit mois de prison avec sursis, 20 000 euros d'amende et 5 ans d'interdiction de présidence d'association, par le tribunal de La Roche-sur-Yon[120]. Le cofondateur du Hellfest avait utilisé plus de 300 000 euros de l'association Hellfest Productions à des fins personnelles[121].

Environnement modifier

L'empreinte écologique du festival est questionnée notamment son bilan carbone, son utilisation d'eau, de fioul et l'artificialisation des sols[113],[122].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Dès 2007, le groupe religieux « Jéricho de prière » se manifeste dans ce domaine, en limitant ses actions à des dénonciations orales ainsi que des appels à la prière. L'année suivante une association de riverains « Bien vivre à Clisson… sans Hellfest » reprend les mêmes méthodes[12].

Références modifier

  1. « Historique (6e paragraphe) », sur hellfest.fr (consulté le )
  2. Antoine Gaudin, « MUSIQUE - "Pour une esthétique du metal" : entretien avec François Oualia autour de la programmation du Hellfest 2014 (Première réponse) », sur nonfiction.fr, (consulté le )
  3. a b c d e f g h i j k l m n o p q et r « Hellfest », sur hellfest.fr (consulté le ).
  4. Lageat, Girth et Brelet 2022, p. 14.
  5. a b c et d Stéphane Vandangeon, « Musique. Le pape du metal », sur letelegramme.fr, (consulté le ).
  6. a b et c Vanessa Ferrere, « Cinq choses à savoir sur le festival Hellfest », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  7. Lageat, Girth et Brelet 2022, p. 17-18.
  8. Lageat, Girth et Brelet 2022, p. 18-20.
  9. a et b Benoît Guérin, « Ben et Yoann, papas heureux du Hellfest », sur nantes.maville.com, (consulté le )
  10. Lageat, Girth et Brelet 2022, p. 20.
  11. Victor Laurançon 2009, p. 26
  12. Victor Laurançon 2009, p. 58
  13. « Après le « Piss Christ » d'Avignon, des cathos s'attaquent au « Hellfest » de Clisson », sur archives-lepost.huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  14. Olivier Nouaillas, « Civitas, le bras politique des lefebvristes », sur lavie.fr, (consulté le ).
  15. (en) Guibert et Sklower 2011, p. 107-108
    « There was for instance the ‘Cercle des Trois Provinces’, a Catholic association politically and ideologically rooted in the extreme-right movement. They mainly used posters and sent letters to the media and festival’s supporters. Benjamin Barbaud received one, in which he was told that he would have to ‘answer before God for his deeds’. These messages mixed religious texts, prophecies, prayers, as well as odd articles, for example on AIDs in Africa and the solutions recommended by Pope John Paul II (abstinence). The tracts proposed many elements typical of the rhetoric we analysed above, but in an even more extreme and caricatured way: condemnation of ‘anti-Christian racism’; of the authorities’ ‘criminal’ behaviour, in financing an evil festival in the context of a ‘multiplication of tomb desecrations in cemeteries’. »
  16. Marine Ditta, « La provoc borderline des hard rockers du Hellfest », L'Humanité,‎ (lire en ligne).
  17. G.F., « Un groupe déprogrammé du festival Hellfest à cause de paroles provocantes », sur 20minutes.fr, (consulté le )
  18. a b et c Sébastien Marraud, « Le Hellfest affiche une santé de fer », sur sudouest.fr, (consulté le ).
  19. M. P., « Au Hellfest, les adeptes du noir se souviennent de l'homme en rouge », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
  20. « Le "Hellfest" rendra hommage au député Patrick Roy  », sur rtl.fr, (consulté le ).
  21. a b et c « HellPresse », sur vs-webzine.com, (consulté le ).
  22. Anaïs Maiheux, « Hellfest : Cette année, on a même du metal country ! », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  23. Guillaume B. Decherf , « Au Hellfest, le heavy metal est un jeu d'enfants  », sur metronews.fr, (consulté le ).
  24. « Hellfest à Clisson. 102 000 entrées payantes en trois jours », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  25. a b c et d Jacques Sayagh, « Le festival Hellfest électrise l'économie régionale  », sur jactiv.ouest-france.fr, (consulté le ).
  26. Jean-François Arnaud et Thierry Fabre, « L'incroyable succès des festivals de musique », Challenges, no 485,‎ , p. 18 à 20
  27. Frédéric Testu, « Hellfest : partenariat entre Ben Barbaud et un producteur parisien », sur ouest-france.fr, (consulté le )
  28. « Le Hellfest élu meilleur grand festival - Pour la troisième fois en quatre ans », sur rcalaradio.com, (consulté le )
  29. « Festivals Awards. Nouvelle razzia des festivals bretons », sur letelegramme.fr, (consulté le )
  30. Jules Legendre, « Solidays, Lollapalooza, Hellfest… : de nombreux festivals touchés par l'épidémie de coronavirus », sur voici.fr, (consulté le )
  31. « Covid-19 : « Je suis contraint d’annuler le Hellfest 2020 », regrette Ben Barbaud », sur leparisien.fr, (consulté le )
  32. Benoit Guérin, « Le Hellfest n’aura pas lieu en 2021, le créateur du festival explique pourquoi », sur ouest-france.fr, (consulté le )
  33. Théo Dubreuil, « Le directeur du Hellfest réagit aux annonces sur l’autorisation des festivals », sur lesinrocks.com, (consulté le )
  34. « CONCERT. Ultra Vomit au Hellfest 2019, ou le parcours du petit poucet du métal - [vendredi 12 juin 23.45] », sur france3-region.francetv.info.fr, (consulté le )
  35. « Clisson. Le Hellfest à la maison a démarré avec Ultra vomit », sur ouest-france.fr, (consulté le )
  36. [vidéo] Ultra Vomit, Stinky, Regarde Les Hommes Tomber - LIVE - Hellfest From Home – ARTE Concert sur YouTube
  37. Mathieu Basset, « Regardez le Hellfest From Home ! », sur metalzone.fr, (consulté le )
  38. Caroline J., « Hellfest From Home 2021 : Le festival metal revient avec un programme 10% virtuel et gratuit », sur sortiraparis.com, (consulté le )
  39. « Hellfest From Home 2021, le programme et l'ordre de passage ont été dévoilés », sur metalzone.fr, (consulté le )
  40. Jean-Florian Garel, « Arte Concert dévoile son planning de diffusion pour le Hellfest From Home », sur radiometal.com, (consulté le )
  41. « VIDEOS. Le « Hellfest at home » démarre ce jeudi : demandez le programme ! », sur ouest-france.fr, (consulté le )
  42. Christophe Amouriaux, « Hellfest 2022 : le festival de metal affiche complet », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le )
  43. Sarah Leclerc, « Hellfest 2023 : la Valley change de place ! », sur artistikrezo.com, (consulté le )
  44. a et b Corinne Argentini, « Hellfest. La nouvelle Valley attend sa couverture », sur ouest-france.fr, (consulté le )
  45. a et b Elsa Gambin, « Scène dans les vignes, passerelle éphémère… Les grosses nouveautés du Hellfest 2023 », sur ouest-france.fr, (consulté le )
  46. a b c et d « Hellfest: dans les coulisses de l'enfer », sur radiometal.com, (consulté le )
  47. Jacques Sayagh, « Benjamin Barbaud est l'homme derrière le Hellfest », sur jactiv.ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le ).
  48. Benoit Guérin, « Hellfest 2014. Tous les détails sur une programmation monstre », sur ouest-france.fr, (consulté le )
  49. Michel Frissong, « Le Hellfest dans la cour des très grands festivals  », sur jactiv.ouest-france.fr, (consulté le ).
  50. « Hellfest. Ben Barbaud détaille le millésime 2016 - Le tarif du pass augmente encore… », sur ouest-france.fr, (consulté le )
  51. E.G., « Le Hellfest mise sur les fidèles de l'extrême », sur lesechos.fr, (consulté le )
  52. a et b « The Voice of Hell II », sur thevoiceofhell.fr (consulté le )
  53. a et b Amandine, « Hellfest 2013 – Bilan de la 8e édition du festival : la programmation », sur zaprennes.wordpress.com, (consulté le )
  54. a et b [vidéo] « Le Supplément, l'émission, avec Bruno Le Maire et Ben Barbaud », sur canalplus.fr, (consulté le )
  55. Amandine, « Hellfest 2014, 9e édition », sur zaprennes.org, (consulté le )
  56. Sarah Leclerc, « Hellfest 2023 : la Valley change de place ! », sur artistikrezo.com, (consulté le )
  57. « Hellfest Le mausolée, surprise du festival : Lemmy le valait bien (VIDÉO) », sur pressocean.fr, (consulté le )
  58. « PHOTOS. Une statue géante en hommage à Ian "Lemmy" Kilmister au Hellfest 2016 », sur huffingtonpost.fr, (consulté le )
  59. « Deezer Open Hell'Stage », sur deezer-openhellstage.com (consulté le )
  60. « Hellfest 2016 : "libérez les caddies" ou la vie ordinaire d'un camping de festival », sur France 3 Pays de la Loire (consulté le )
  61. « Le camping du Hellfest, véritable festival dans le festival », sur France 3 Pays de la Loire (consulté le )
  62. « GRAND FORMAT. Hellfest : le paradis des métalleux », sur L'Obs (consulté le )
  63. « Hellfest, jour 2 : une superbe journée en enfer », sur lemonde.fr, (consulté le )
  64. « Saint-Lumine, à 5 km de Clisson, a aussi son camping Hellfest », sur actu.fr (consulté le )
  65. « Dev'Hil camp | Camping Hellfest calme », sur Accueil (consulté le )
  66. « Pendant le Hellfest, un camping éphémère à Saint-Hilaire-de-Clisson », sur actu.fr (consulté le )
  67. Une bière et Jivay, LA BIERE AU HELLFEST sur YouTube,
  68. Pierre-Henry Camy (ill. Edem Dossou, photogr. Chris Saunders), « La Science du Metal », sur redbulletin.com (consulté le )
  69. Jacques Sayagh, « Qui sont les festivaliers du Hellfest ?  », sur jactiv.ouest-france.fr, (consulté le ).
  70. a b et c « Hellfest 2013 : Kiss, KoRn et folk metal », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  71. « Les 21, 22 et 23 juin 2013, se déroule à Clisson la 8e édition du « Hellfest » (lien d'archive) », sur nantes.fr (consulté le ).
  72. a et b « Hellfest. Clap de fin d’un weekend metal hurlant », sur ouest-france.fr, (consulté le )
  73. « Hellfest : un hacker condamné pour avoir piraté la billetterie », sur actu.fr (consulté le )
  74. Enrique Moreira, « Hellfest : les chiffres dantesques du célèbre festival de metal », sur Les Echos, (consulté le )
  75. Laurent Fortin, « Hellfest : 35 000 fans assisteront aux deux festivals en 2022 », sur actu.fr, (consulté le )
  76. « 150 000 », sur ouest-france.fr,
  77. a b c d et e « ben-barbaud-sexprime-sur-les-revendeurs-non-officiels »
  78. Marie Périer et Claire Rodineau, « Hellfest 2015 : un bilan d'enfer », sur lefigaro.fr,
  79. hervpavageau, « Hellfest 2016 : des chiffres et des images… », sur lhebdodesevreetmaine.fr,
  80. Lucas Latil, « Hellfest 2018 : Iron Maiden, Marilyn Manson, Megadeth et Johnny Depp réunis à Clisson », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  81. « Bilan2022 »
  82. « FranceBleu »
  83. « Tournage au Hellfest », sur allocine.fr (consulté le )
  84. [vidéo] « L'émission du 25/05/2013 (à 2,40 min) », sur canalplus.fr, (consulté le )
  85. Lucas Chedeville, « Corentin Charbonnier : un sociologue au Hellfest », streetpress.com, (consulté le )
  86. Abigaïl Aïnouz, « Le festival Hellfest lance un prix littéraire pour les métalleux », sur lesinrocks.com, (consulté le )
  87. « Hellfest Open Air : lancement du tremplin The Voice of Hell », sur radiometal.com, (consulté le )
  88. « AcocD signe avec Jive Epic Sony Music », sur unitedrocknations.com, (consulté le )
  89. « Tremplin Voice of Hell 2 (scène Hellfest Cult) », sur hellfest.fr, (consulté le )
  90. « Warm Up Ride Hellfest 2K17, Nantes, Le Ferrailleur », sur unidivers.fr (consulté le )
  91. Yannick Ruf, « Découvrez les finalistes du tremplin The Voice of Hell 2017 », sur musiquealliance.fr, (consulté le )
  92. « RAKEL TRAXX : le groupe remporte le tremplin The Voice of Hell et jouera au Hellfest Cult », sur sleazethiscity.com, (consulté le )
  93. hervpavageau, « Hellfest : RAKEL TRAXX remporte The Voice of Hell », sur lhebdodesevreetmaine.fr, (consulté le )
  94. « Chantez sur scène avec Sabaton », Metallian, no 100,‎ , p. 15
  95. Vincent Malbœuf, « À Clisson, des basketteuses arborent des maillots Hellfest », sur actu.fr, (consulté le )
  96. « Trail des 3 Provinces à Clisson », sur timepulse.fr (consulté le )
  97. « Trail des 3 Provinces - Hellfest rue du Champ Louet 44190 Clisson - Journées du Patrimoine 2023 », sur leparisien.fr (consulté le )
  98. « Le plus grand festival de musiques métal de France, le Hellfest, sponsorise le club de football amateur de Clisson (Loire-Atlantique) qui évolue en PH (8e division). Un sponsoring qui ne doit rien au hasard. », sur ouest-france.fr, (consulté le )
  99. Vincent Malbœuf, « Les footballeurs fans de leur maillot Hellfest », sur actu.fr, (consulté le )
  100. « Coupe de la Ligue : le FC Nantes sponsorisé par… le Hellfest », sur Europe 1 (consulté le )
  101. « Maillots HELLFEST : Adjugé, vendu ! », sur corsairesdenantes.fr (consulté le )
  102. « Let's kick some ice in hell », sur hellfest.fr, (consulté le )
  103. Michel Frissong, « Hellfest. Les metalleux et les hockeyeurs nantais, nouveaux partenaires », sur ouest-france.fr, (consulté le )
  104. Éric Guillaud, « Hellfest et Corsaires : Après les feux de l'enfer, les glaces du paradis ? », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le )
  105. « Let's Kick Some Ice II », sur corsairesdenantes.fr, (consulté le )
  106. « Le site du festival Hellfest », sur enpaysdelaloire.com (consulté le )
  107. a et b Julie Urbach, « Hellfest : À quoi ressemblera la Gardienne des ténèbres, la future créature du festival ? », sur 20minutes.fr, (consulté le )
  108. Bérengère Dommaigné, « La statue de saint Michel, c’est non, la Gardienne des ténèbres, c’est oui ? », sur aleteia.org, (consulté le )
  109. « La Gardienne des Ténèbres : la nouvelle chimère du Hellfest et de la compagnie La Machine », sur lamachine.fr (consulté le )
  110. « Gardienne des ténèbres : le Département se désengage du projet du Hellfest », sur maville.com, (consulté le )
  111. Robin Stalin, « Hellfest : le festival manque de fonds pour réaliser ce projet titanesque », sur hitek.fr, (consulté le )
  112. Robin Stalin, « Hellfest 2024 : après un premier échec, nouveau coup dur pour la festival », sur hitek.fr, (consulté le )
  113. a b c et d Brice Miclet, « Féminisme-washing, écologie de façade et néonazis acceptés: bienvenue au Hellfest », sur Slate.fr, (consulté le )
  114. Lelo Jimmy Batista, « Violences sexistes et sexuelles : le Hellfest a l’enfer aux fesses », Libération, 15 juin 2023.
  115. Thibaut Déléaz, « Soupçons de viol au Hellfest : le festival sur la défensive », sur Le Point, (consulté le )
  116. Julie Charrier-Jégo, « Au Hellfest, une équipe de prévention des violences sexuelles veille sur les festivaliers », sur Ouest-France, .
  117. Lucie Inland, « Le Hellfest programme des artistes condamnés pour des violences sexistes et sexuelles », sur streetpress.fr, 2022-03-0é (consulté le )
  118. « À Nantes, le Hellfest devant les prud'hommes pour harcèlement », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )
  119. Leila Mechaouri, « Nantes : le Hellfest condamné devant les prud'hommes pour harcèlement moral », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )
  120. « Ben Barbaud, le patron du Hellfest, condamné à 8 mois de prison pour "abus de confiance" », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )
  121. « Le patron du Hellfest condamné à 8 mois de prison avec sursis », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
  122. Odile de Plas, « Violences sexistes, urgence climatique… Le Hellfest est-il bloqué à l’âge de pierre ? Son patron répond », sur Télérama, (consulté le )

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Lelo Jimmy Batista (préf. Phil Anselmo, photogr. Ronand Thenadey), Hellfest : le livre des 10 ans : Du Fury Fest au Hellfest : toute l'histoire du festival, Hachette Pratique, coll. « Heroes », , 336 p., 23,8 × 29 cm (ISBN 978-2013962698). Présentation en ligne :
  • Philippe Lageat, Vanessa Girth et Baptiste Brelet (préf. Kerry King), Hellfest - La Bible, (ISBN 2-9578342-1-9). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata
  • Travaux universitaires :
    • Corentin Charbonnier, Le Hellfest - Un lieu de pèlerinage pour metalheads (dir. : Isabelle Bianquis), Tours, Université François Rabelais, thèse de doctorat d'anthropologie (soutenue le ) ;
    • Julien Breuil et Jean-Pierre Lanfrey (dir.), Le metal, culture du mal ? Théâtre de l'occultisme ou fer de lance de la diversité culturelle : Le cas du Hellfest Open Air de Clisson (Mémoire de master recherche en Administration des institutions culturelles), Arles, Université Paul Cézanne, , 92 p. ;
    • Victor Laurançon et Yoann Le Nevé (dir.), Un festival metal open air dans le paysage culturel français (Mémoire de master 2 professionnel de fin d'études), Institut d'études politiques de Grenoble, , 82 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
    • (en) Gérôme Guibert et Jedediah Sklower, « Hellfest, the Thing That Should Not Be? Local perceptions and Catholic discourses on metal culture in France. Titus Hjelm, Keith Kahn-Harris & Mark LeVine (dir.), dossier "Heavy metal: Controversies and Countercultures" », Popular Music History, vol. 6, nos 1-2,‎ (résumé).
  • Autres documents :
    • Collectif (dir. Frank Darcel), ROK : De 1960 à nos jours, 50 Ans de musique électrifiée en Bretagne, t. 2 : 1990/2013, LADTK – Les Amis Du Tuchenn Kador, , 480 p. (ISBN 978-2-9543644-0-7), « Helfest, une fête d'enfer ! », p. 430-433
    • Thierry Jigourel, Fêtes bretonnes et celtiques : De l'Antiquité à nos jours, Fouesnant, Yoran Embanner, , 200 p. (ISBN 978-2-36785-024-5), « Les grands festivals contemporains : Hellfest à Clisson », p. 166-169
    • Christophe Guibert, « Hellfest : des festivaliers bien inoffensifs », Place Publique, no 33,‎  ;
    • « Spécial Hellfest », Rock Hard, no Hors-série,‎ 2009, 2010, 2011, 2012, 2013.

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier