Henri-Ignace Chaumont de La Galaizière

ecclésiastique français

Henri-Ignace Chaumont de La Galaizière, appelé l'abbé de La Galaizière, né à Namur et mort le à Paris, est un ecclésiastique qui cumule les dignités ecclésiastiques en Lorraine. Malgré ses bénéfices lorrains, il réside principalement à Paris ou dans le château de la famille à Mareil-le-Guyon.

Henri-Ignace Chaumont de La Galaizière
Buste de Henri-Ignace Chaumont de la Galaizière, par Luc-François Breton, vers 1776. Musée lorrain (Nancy)
Fonctions
Abbé
Vicaire général
Biographie
Naissance
Décès
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ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité

Biographie

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Famille

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Henri-Ignace Chaumont de La Galaizière, fils d'Antoine II Chaumont et de Catherine Baré, est né [1],[2] à Namur[2]. Il appartient à une famille originaire de Namur intégrée dans la noblesse de robe française, son père étant anobli par charge de secrétaire du roi (1719-1740)[3]. Son frère aîné est Antoine-Martin Chaumont de La Galaizière, chancelier de Lorraine de 1737 à 1758[4],[2].

Carrière

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Il est docteur en théologie et grand-vicaire du diocèse de Toul[5]. Il reçoit le la survivance de la charge de premier aumônier de Stanislas Leszczynski, duc de Lorraine, mais le prince meurt avant le titulaire de cette charge, Miaskowski[5],[6].

En 1752, il est nommé coadjuteur du grand doyen de la cathédrale Notre-Dame-de-l'Annonciation de Nancy, mais, à la mort du titulaire en 1761[5], il démissionne de cette fonction parce qu'il ne veut pas effectuer à Nancy son stage de chanoine, préférant rester à Paris ou dans le château familial de Mareil-le-Guyon. Le chapitre l'élit néanmoins chanoine d'honneur[7].

Il est abbé commendataire de l'abbaye du Jard de 1733 à 1742, puis de l'abbaye de Bégard à partir de 1742[5],[6], de l'abbaye de Genlis à partir de 1762[5],[6],[8] et de l'abbaye de Saint-Avold (dont il est d'abord abbé coadjuteur de 1752 à 1763) à partir de 1763[5],[6].

Nouvel abbé commendataire de l'abbaye Saint-Nabor de Saint-Avold, il vient y résider en avant de repartir pour Paris. Il échange ensuite une correspondance régulière avec le prieur de Saint-Avold, Jacques Haxo, qu'il charge de gérer sa mense abbatiale[6]. Dans cet échange de lettres, son principal souci est de toucher les revenus de son abbaye[9]. Jacques Haxo le tient au courant des différents conflits que connaît l'abbaye avec des nobles, des fermiers ou des curés voisins[10].

Henri-Ignace Chaumont de La Galaizière réside principalement à Paris et à Mareil-le-Guyon[11]. Il meurt le [7],[11] à Paris[11].

Références

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  1. Boyé 1936, p. 121.
  2. a b et c Tribout de Morembert 1979, p. 115.
  3. Sylvie Nicolas, Les derniers maîtres des requêtes de l'Ancien Régime (1771-1789) : Dictionnaire prosopographique, Paris, École des Chartes, coll. « Mémoires et documents de l'École des Chartes » (no 51), , 399 p. (ISBN 2-900791-21-9), p. 132
  4. Boyé 1936, p. 126.
  5. a b c d e et f Boyé 1936, p. 441.
  6. a b c d et e Tribout de Morembert 1979, p. 116.
  7. a et b Boyé 1936, p. 442.
  8. Pierrette Bègue, « L'abbaye de Genlis à Villequier-Aumont », Mémoires de la Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie de l'Aisne, vol. 28,‎ , p. 143-160 (lire en ligne).
  9. Tribout de Morembert 1979, p. 117.
  10. Tribout de Morembert 1979, p. 118-127.
  11. a b et c Tribout de Morembert 1979, p. 127.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Pierre Boyé, « Le chancelier Chaumont de La Galaizière et sa famille », Le Pays lorrain, vol. 28 ; 29 ; 30,‎ 1936 ; 1937 ; 1938, p. 113-132, 441-460, 537-552 ; 129-157 ; 481-507 (lire en ligne).
  • Daniel Pakin, Finance et pouvoir : les stratégies de la famille Chaumont en France et en Lorraine au XVIIIe siècle, de la Guerre de Succession d'Espagne à la Révolution (thèse de doctorat), Université Paris-Saclay, (présentation en ligne).
  • Henri Tribout de Morembert, « L'abbaye bénédictine de Saint-Avold sous l'abbatiat d'Henri-Ignace Chaumont de La Galaizière 1763-1711 », Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie lorraine, vol. 79,‎ , p. 115-127 (lire en ligne).

Articles connexes

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Liens externes

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